TOUftlSMÉ ET TRANSPORTS 1249
A noter que, pour le coprah principalement, la récolte a été
médiocre en raison des dégâts produits par le cyclone de l'année
1920.
(La Dépêche coloniale.)
L'exploitation des forêts de santal
aux Nouvelles-Hébrides.
A la suite de l'ouragan du mois de février 1921, qui avait
causé de grands ravages aux îles Loyalty, le gouverneur avait
autorisé momentanément les indigènes à exploiter le bois de
santal pour leur permettre de compenser les pertes qu'ils avaient
subies. Mais cette exploitation à Lifou, Maré et Ouvéa a dégé-
néré en une série d'abus mettant en péril très grave les
Plantations existantes. Pour enrayer ce danger dont les consé-
quences menaçaient d'être plus redoutables que celles de
1 ouragan de 1921, le gouverneur a dû interdire à nouveau
l'eploitation du bois de santal. Nous aimons croire que ce ne
Sont pas leurs besoins qui ont poussé les indigènes à commettre
de telles dévastations. On dit qu'ils recevaient beaucoup de
demandes d'Amérique.
(Le Courrier colonial.)
TOURISME ET TRANSPORTS
Encourageons l'aviation coloniale.
d' Un officier aviateur qui a longtemps vécu aux Colonies me
eclarait récemment :
d * Nous serons toujours les mêmes, nous ne savons pas tirer profit
de nos richesses. Actuellement, il faut des mois de voyage excessi-
n pénible pour aller au Soudan et au Tchad ; demain, si nous
■ s en donnions la peine, quelques jours suffiraient. Or, notre erh-
Dirp, africain renferme des sources d'échanges insoupçonnées du
p 10 : citons seulement la forêt équatoriale qui englobe 7 millions
d'h ctares de toutes essences précieuses et industrielles ; citons les
rêe d'élevage du Tchad où un mouton ne vaut pas 20 sous, les
6s à beurre de Karité, tout à fait comestible ; citons les mines
fr de Bornou, l'antimoine, le fer et l'étain du Sokoto, l'argent du
A noter que, pour le coprah principalement, la récolte a été
médiocre en raison des dégâts produits par le cyclone de l'année
1920.
(La Dépêche coloniale.)
L'exploitation des forêts de santal
aux Nouvelles-Hébrides.
A la suite de l'ouragan du mois de février 1921, qui avait
causé de grands ravages aux îles Loyalty, le gouverneur avait
autorisé momentanément les indigènes à exploiter le bois de
santal pour leur permettre de compenser les pertes qu'ils avaient
subies. Mais cette exploitation à Lifou, Maré et Ouvéa a dégé-
néré en une série d'abus mettant en péril très grave les
Plantations existantes. Pour enrayer ce danger dont les consé-
quences menaçaient d'être plus redoutables que celles de
1 ouragan de 1921, le gouverneur a dû interdire à nouveau
l'eploitation du bois de santal. Nous aimons croire que ce ne
Sont pas leurs besoins qui ont poussé les indigènes à commettre
de telles dévastations. On dit qu'ils recevaient beaucoup de
demandes d'Amérique.
(Le Courrier colonial.)
TOURISME ET TRANSPORTS
Encourageons l'aviation coloniale.
d' Un officier aviateur qui a longtemps vécu aux Colonies me
eclarait récemment :
d * Nous serons toujours les mêmes, nous ne savons pas tirer profit
de nos richesses. Actuellement, il faut des mois de voyage excessi-
n pénible pour aller au Soudan et au Tchad ; demain, si nous
■ s en donnions la peine, quelques jours suffiraient. Or, notre erh-
Dirp, africain renferme des sources d'échanges insoupçonnées du
p 10 : citons seulement la forêt équatoriale qui englobe 7 millions
d'h ctares de toutes essences précieuses et industrielles ; citons les
rêe d'élevage du Tchad où un mouton ne vaut pas 20 sous, les
6s à beurre de Karité, tout à fait comestible ; citons les mines
fr de Bornou, l'antimoine, le fer et l'étain du Sokoto, l'argent du
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