1244 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Enfin et surtout, l'indigène néglige en général l'entretien
des palmiers à huile dont le rendement est proportionnel aux
soins qui lui sont donnés. Qu'un palmier soit envahi de parasites
et étouffé par la brousse il pousse frêle, chétif, élancé, sans porter
de lourds et beaux régimes. Il en est tout autrement lorsque la
base de son stipe est dégagée. Les Indes néerlandaises font de
gros efforts pour étendre les plantations de palmiers à huile,
présenter des matières grasses convenablement préparées, et il
y a lieu de craindre aussi que, d'ici une vingtaine d'années, les
produits exportés de ces colonies d'Extrême-Orient ne viennent
concurrencer ceux de l'Ouest Africain tout comme le caoutchouc.
Au Cameroun, heureusement, administration et agents de
cultures s'efforcent d'obtenir des indigènes l'entretien et l'ex-
ploitation des palmiers.
Première foire commerciale officielle à Tananarive.
La colonie de Madagascar organise une foire commerciale,
qui se tiendra à Tananarive, du 15 août au 15 septembre 1923.
Il y a lieu de prévoir que cette manifestation économique atti-
rera dans la capitale de la Grande Ile un nombre très important
de colons et d'indigènes, acheteuis de produits métropolitains.
La participation de nos commerçants et industriels, fournisseurs
des colonies, à cette foire s'impose donc; c'est une occasion qui
leur est donnée de se faire connaître et de prendre une place sur
le marché de Madagascar, dont l'importance s'accroît d'année
en année. Il n'est pas sans intérêt, à ce point de vue, d'indiquer
qu'en 1920, le mouvement commercial de la Grande Ile s'est
chiffré par 516 millions de francs.
(Informations Agence économique de Madagascar.)
Foire de Tamatave.
La foire de Tamatave a été un véritable succès, et la Chambre
de Commerce et d'Agriculture de cette ville lui a voté une
subvention de 500 francs.
Plus de 1.500 indigènes des environs s'y sont rendus.
Les baraques n'étaient pas assez nombreuses pour content
l'énorme quantité de produits qui y furent apportés. Si on eut
voulu donner satisfaction à tout le monde, il aurait fallu coflS
truire un nombre de stands au moins double de celui qui s,
trouvait. (Annales coloniales-)
Enfin et surtout, l'indigène néglige en général l'entretien
des palmiers à huile dont le rendement est proportionnel aux
soins qui lui sont donnés. Qu'un palmier soit envahi de parasites
et étouffé par la brousse il pousse frêle, chétif, élancé, sans porter
de lourds et beaux régimes. Il en est tout autrement lorsque la
base de son stipe est dégagée. Les Indes néerlandaises font de
gros efforts pour étendre les plantations de palmiers à huile,
présenter des matières grasses convenablement préparées, et il
y a lieu de craindre aussi que, d'ici une vingtaine d'années, les
produits exportés de ces colonies d'Extrême-Orient ne viennent
concurrencer ceux de l'Ouest Africain tout comme le caoutchouc.
Au Cameroun, heureusement, administration et agents de
cultures s'efforcent d'obtenir des indigènes l'entretien et l'ex-
ploitation des palmiers.
Première foire commerciale officielle à Tananarive.
La colonie de Madagascar organise une foire commerciale,
qui se tiendra à Tananarive, du 15 août au 15 septembre 1923.
Il y a lieu de prévoir que cette manifestation économique atti-
rera dans la capitale de la Grande Ile un nombre très important
de colons et d'indigènes, acheteuis de produits métropolitains.
La participation de nos commerçants et industriels, fournisseurs
des colonies, à cette foire s'impose donc; c'est une occasion qui
leur est donnée de se faire connaître et de prendre une place sur
le marché de Madagascar, dont l'importance s'accroît d'année
en année. Il n'est pas sans intérêt, à ce point de vue, d'indiquer
qu'en 1920, le mouvement commercial de la Grande Ile s'est
chiffré par 516 millions de francs.
(Informations Agence économique de Madagascar.)
Foire de Tamatave.
La foire de Tamatave a été un véritable succès, et la Chambre
de Commerce et d'Agriculture de cette ville lui a voté une
subvention de 500 francs.
Plus de 1.500 indigènes des environs s'y sont rendus.
Les baraques n'étaient pas assez nombreuses pour content
l'énorme quantité de produits qui y furent apportés. Si on eut
voulu donner satisfaction à tout le monde, il aurait fallu coflS
truire un nombre de stands au moins double de celui qui s,
trouvait. (Annales coloniales-)
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