1022 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Madagascar.
LES COMMUNICATIONS PAR AVIONS
Dans un pays neuf, comme à Madagascar, il existe des régions
qu'il n'est pas immédiatement possible de relier entre elles, soit
par des routes dont l'établissement et l'entretien coûteraient trop
cher et qai ne seraient pas justifiées par l'importance du trafic,
soit par des voies ferrées, car celles-ci trouveraient des zones dé-
sertes dont il n"est pas possible d'envisager dés maintenant la
mise en valeur. Ceci s'applique à la liaison entre l'extrême sud
de la colonie et Tananarive. Chacune de ces régions a son
débouché vers la mer; il n'est pas sans intérêt cependant d'en-
visager le transport régulier des courriers et éventuellement des
voyageurs entre la capitale et le port principal du sud : Tuléar.
L'avion, dans ce cas, est susceptible de rendre de réels services.
L'administration locale a été amenée ainsi à établir un projet
qui est soumis aux services métropolitains de l'aviation.
On utiliserait le tronçon de voie ferrée Tananarive-Antsirabe
qui va être incessamment mis en service. Antsirabe deviendrait
donc la tête de ligne aérienne sur Tuléar. D'ailleurs cette région
par suite de la configuration du sol, paraît plus facilement
abordable pour les avions que celle de Tananarive.
La ligne partant de Tuléar, suivrait le rivage de la mer
jusqu'à Morondava avec escale à Morombe. De Morondava les
avions continueraient à suivre le rivage jusqu'à Sérinam, et,, de
là, remonteraient en survolant la vallée de la Tsiribihina, fe-
raient escale à Miandrivazo et arriveraient à Antsirabe par la
vallée de l'Andrantsay et Betafo. L'appareil à employer paraît
devoir être l'avion sur tout le parcours.
Les distances à vol d'oiseau, entre les divers points ci-dessus
seraient les suivantes :
kilomètres.
De Tuléar à Morombe 130
De Morombe à Morondava 195
De Morondava à Mandrivazo. 160
De Mandrivazo à Antsirabe 175
Comme trafic, il ne faut pas escompter des transports autres
que ceux des voyageurs, du courrier et de quelques colis.
Le voyage de Tuléar en Emyrne pourrait, d'après les dis"
ances indiquées plus haut, s'effectuer en deux jours, en ne
Madagascar.
LES COMMUNICATIONS PAR AVIONS
Dans un pays neuf, comme à Madagascar, il existe des régions
qu'il n'est pas immédiatement possible de relier entre elles, soit
par des routes dont l'établissement et l'entretien coûteraient trop
cher et qai ne seraient pas justifiées par l'importance du trafic,
soit par des voies ferrées, car celles-ci trouveraient des zones dé-
sertes dont il n"est pas possible d'envisager dés maintenant la
mise en valeur. Ceci s'applique à la liaison entre l'extrême sud
de la colonie et Tananarive. Chacune de ces régions a son
débouché vers la mer; il n'est pas sans intérêt cependant d'en-
visager le transport régulier des courriers et éventuellement des
voyageurs entre la capitale et le port principal du sud : Tuléar.
L'avion, dans ce cas, est susceptible de rendre de réels services.
L'administration locale a été amenée ainsi à établir un projet
qui est soumis aux services métropolitains de l'aviation.
On utiliserait le tronçon de voie ferrée Tananarive-Antsirabe
qui va être incessamment mis en service. Antsirabe deviendrait
donc la tête de ligne aérienne sur Tuléar. D'ailleurs cette région
par suite de la configuration du sol, paraît plus facilement
abordable pour les avions que celle de Tananarive.
La ligne partant de Tuléar, suivrait le rivage de la mer
jusqu'à Morondava avec escale à Morombe. De Morondava les
avions continueraient à suivre le rivage jusqu'à Sérinam, et,, de
là, remonteraient en survolant la vallée de la Tsiribihina, fe-
raient escale à Miandrivazo et arriveraient à Antsirabe par la
vallée de l'Andrantsay et Betafo. L'appareil à employer paraît
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De Tuléar à Morombe 130
De Morombe à Morondava 195
De Morondava à Mandrivazo. 160
De Mandrivazo à Antsirabe 175
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que ceux des voyageurs, du courrier et de quelques colis.
Le voyage de Tuléar en Emyrne pourrait, d'après les dis"
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