RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 1011
boucherie au Dahomey, à San-Thomé, au Gabon, où le bétail se
développe plus difficilement.
Les richesses minérales du Cameroun, encore mal évaluées,
sont certainement assez sérieuses si on considère les produits
fournis par le sous-sol de la Nigéria britannique et du Congo
belge. Les diverses régions, qui encerclent lè Cameroun et notre
Afrique équatoriale française, ont produit de notables quantités
d'étain, d'or, de diamant, de cuivre et de houille. Or l'exploi-
tation minière de nos Colonies est actuellement très faible. On
signale d'ailleurs des schistes bitumineux et du pétrole non loin
de Duala, de l'or, au Nord dans la vallée de la Bénoué, du pla-
ine, près de Krébé, sur la côte, et du graphite aux monts Boum
batal.
Essentiellement agricole actuellement, le Cameroun peut et
doit devenir aussi une région minière. C'est une question de
temps et surtout d'outillage.
R. M.
(L'Économiste colonial.)
Pierres de Madagascar.
La Grande Ile produit des pierres précieuses de toute nature
et de toutes nuances, on pêche des huîtres perlières dans ses eaux.
Cependant qui donc se vante de posséder des gemmes provenant
de la Grande Jle ou des colliers en perles pêchées sur ses rivages ?
C'est que les gemmes de Madagascar, pas plus que ses perles
n'ont de valeur. C'est connu. Pas un joaillier de France n'en
Voudrait.
1 Mais quand ces mêmes pierres ont passé par l'Allemagne ou
hollande, alors elles n'ont plus de prix. De même pour don-
nlr quelque valeur aux perles, les Hindous de Nossi-Béles expé-
( ent à Ceylan. Présentées comme venant de l'Inde, elles sont
alors cotées au cours le plus élevé.
Dernièrement, un missionnaire de Nossi-Bé présenta des
Perles à un bijoutier parisien, qui les dédaigna. Le missionnaire
ePédia alors ses échantillons sans valeur en Hollande. On lui
repondit en l'invitant à en adresser d'autres, car on les déclara de
Prelnier ordre, d'un orient merveilleux
t'1 Dn commerçant de Tananarive expédie en France des échan-
tillorks de pierres en demandant des renseignements sur leur va-
leur. On lui fait savoir qu'ils n'en ont aucune et que c'est assez
aturel puisqu'ils proviennent de Madagascar.
boucherie au Dahomey, à San-Thomé, au Gabon, où le bétail se
développe plus difficilement.
Les richesses minérales du Cameroun, encore mal évaluées,
sont certainement assez sérieuses si on considère les produits
fournis par le sous-sol de la Nigéria britannique et du Congo
belge. Les diverses régions, qui encerclent lè Cameroun et notre
Afrique équatoriale française, ont produit de notables quantités
d'étain, d'or, de diamant, de cuivre et de houille. Or l'exploi-
tation minière de nos Colonies est actuellement très faible. On
signale d'ailleurs des schistes bitumineux et du pétrole non loin
de Duala, de l'or, au Nord dans la vallée de la Bénoué, du pla-
ine, près de Krébé, sur la côte, et du graphite aux monts Boum
batal.
Essentiellement agricole actuellement, le Cameroun peut et
doit devenir aussi une région minière. C'est une question de
temps et surtout d'outillage.
R. M.
(L'Économiste colonial.)
Pierres de Madagascar.
La Grande Ile produit des pierres précieuses de toute nature
et de toutes nuances, on pêche des huîtres perlières dans ses eaux.
Cependant qui donc se vante de posséder des gemmes provenant
de la Grande Jle ou des colliers en perles pêchées sur ses rivages ?
C'est que les gemmes de Madagascar, pas plus que ses perles
n'ont de valeur. C'est connu. Pas un joaillier de France n'en
Voudrait.
1 Mais quand ces mêmes pierres ont passé par l'Allemagne ou
hollande, alors elles n'ont plus de prix. De même pour don-
nlr quelque valeur aux perles, les Hindous de Nossi-Béles expé-
( ent à Ceylan. Présentées comme venant de l'Inde, elles sont
alors cotées au cours le plus élevé.
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Perles à un bijoutier parisien, qui les dédaigna. Le missionnaire
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