836 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
ment ne doive s'appliquer pratiquement qu'au résidu abandonné
par les fabriques d'extraits tannants, nous avons effectué, à titre
de renseignement, un essai de saccharification sur les cossettes
dé cu-nau non épuisées de leur tanin; la présence du tanin ne
gêne en aucune façon; le rendement en alcool pur a été de
18,60 p. 100 de cossettes supposées sèches.
Bien que les résultats obtenus ne permettent pas de classer
les cossettes épuisées de cu-nau parmi les matières amylacées à
fort rendement en alcool, comme le manioc, le maïs ou le riz, ils
sont cependant fort satisfaisants si l'on veut remarquer qu'ils
sont obtenus par le traitement d'une matière qui ne serait qu'un
résidu industriel sans valeur.
Il était intéressant de sjgnaler cette nouvelle source possible
d'alcool au moment où l'utilisation de l'alcool-moteur préoccupe
de nouveau l'opinion publique.
(A nnales de VInstitut colonial de Boi-deatix.)
Tonkin. -
INDUSTRIES
Les industries indigènes ont réalisé aq Tonkin de grands
progrès. La filature de soie de Kien-An, exploitée par la Société
Dong-Loi, a un rendement très intéressant; ses soies filées à la
vapeur sont exportées en Annam, en Cochinchine et en France
où depuis plusieurs années déjà elles sont très appréciées.
L'industrie des nattes pratiquée à Phat-Diem et dans les
provinces de Ninh-Binh, Nam-Dinh et Thai-Binh, fournit en
Europe des quantités considérables de nattes dont l'usage se
répand de plus en plus; nos services de transports maritimes
appliquant à cette marchandise des tarifs de fret prohibitifs, les
nattes sont achetées par des Chinois qui les envoient à Hongkon
où ils trouvent des transporteurs moins exigeants, et c'est ainsi
que nos nattes tonkinoises nous arrivent baptisées du nom de
«nattes de Chine», qualité acquise par un séjour plus ou moins
long dans les docks de Hongkong.
Les objets en rotin,donnent lieu aussi à une industrie très -
intéressante et qui a pris un développement que peu soupçonnent ;
comme pour les nattes, la majeure partie de la production s'en
va à l'étranger pour rentrer en France par la voie de l'Angleterre
ou de l'Amérique. ■
ment ne doive s'appliquer pratiquement qu'au résidu abandonné
par les fabriques d'extraits tannants, nous avons effectué, à titre
de renseignement, un essai de saccharification sur les cossettes
dé cu-nau non épuisées de leur tanin; la présence du tanin ne
gêne en aucune façon; le rendement en alcool pur a été de
18,60 p. 100 de cossettes supposées sèches.
Bien que les résultats obtenus ne permettent pas de classer
les cossettes épuisées de cu-nau parmi les matières amylacées à
fort rendement en alcool, comme le manioc, le maïs ou le riz, ils
sont cependant fort satisfaisants si l'on veut remarquer qu'ils
sont obtenus par le traitement d'une matière qui ne serait qu'un
résidu industriel sans valeur.
Il était intéressant de sjgnaler cette nouvelle source possible
d'alcool au moment où l'utilisation de l'alcool-moteur préoccupe
de nouveau l'opinion publique.
(A nnales de VInstitut colonial de Boi-deatix.)
Tonkin. -
INDUSTRIES
Les industries indigènes ont réalisé aq Tonkin de grands
progrès. La filature de soie de Kien-An, exploitée par la Société
Dong-Loi, a un rendement très intéressant; ses soies filées à la
vapeur sont exportées en Annam, en Cochinchine et en France
où depuis plusieurs années déjà elles sont très appréciées.
L'industrie des nattes pratiquée à Phat-Diem et dans les
provinces de Ninh-Binh, Nam-Dinh et Thai-Binh, fournit en
Europe des quantités considérables de nattes dont l'usage se
répand de plus en plus; nos services de transports maritimes
appliquant à cette marchandise des tarifs de fret prohibitifs, les
nattes sont achetées par des Chinois qui les envoient à Hongkon
où ils trouvent des transporteurs moins exigeants, et c'est ainsi
que nos nattes tonkinoises nous arrivent baptisées du nom de
«nattes de Chine», qualité acquise par un séjour plus ou moins
long dans les docks de Hongkong.
Les objets en rotin,donnent lieu aussi à une industrie très -
intéressante et qui a pris un développement que peu soupçonnent ;
comme pour les nattes, la majeure partie de la production s'en
va à l'étranger pour rentrer en France par la voie de l'Angleterre
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