834 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Le Groupement lyonnais, constitué en syndicat d'études des
soies coloniale, a envoyé en avril 1920 en Indochine une mission
de trois techniciens spécialement qualifiés pour y étudier la
question séricicole, tant au point de vue de la production des
cocons que de la filature et du tissage des soies. Les constatations
de cette mission, confirmant les prévisions les plus optimistes,
ont déterminé le syndicat d'études des soies coloniales à organiser
une importante société groupant les principaux industriels de la
soierie lyonnaise pour l'exécution d'un programme de vaste
envergure à exécuter tout d'abord en Cochinchine et au Cambodge.
La nouvelle société compte élever en dix années la production de
soie grège de ces deux pays, de 150.000 à 900.000 kilogrammes,
ce qui représentera une valeur totale de 135 millions de francs.
Le concours de l'administration indochinoise s'exercera
surtout par la création de grainages et de magnaneries et.
entraînera une dépense de 350.000 piastres en dix ans. Comme
contre-partie, la nouvelle Société des Soies coloniales, dont le
capital initial est d'environ 6 millions de francs, créera une
industrie de la filature dotée des derniers perfectionnements qui
permettra d'élever en dix ans à 8.000 le nombre des bassines
qui n'est actuellement que de cent, et de produire près de
1.000 tonnes de soie par an.
(Bulletin des Renseignements coloniaux.)
Utilisation des « cu-nau » du Tonkin en distillerie.
Les tubercules désignés sons le nom de cu-nau et que l'on
récolte dans les forêts de presque tout le Tonkin et du nord de
l'Annam sont utilisés pour leur tanin et leur matière colorante
en partie sur place, et en partie exportés (5.000 à 8.000 tonnes
chaque année ) d'Indochine dans les pays voisins, principalement
en Chine.
Ces tubercules mis sous forme de rondelles de 6 à 10 milli-
mètres d'épaisseur et de 4 à 10 centimètres de diamètre, ont été
proposés comme nouvelle source de tanin aux tanneurs de la
métropole. Mais particulièrement dans les conditions aetuelles,
le tanin extrait en France de ces rondelles séchées est d'un
prix trop élevé pour pouvoir être utilisé dans de bonnes condi-
tions par les tanneurs.
Le Groupement lyonnais, constitué en syndicat d'études des
soies coloniale, a envoyé en avril 1920 en Indochine une mission
de trois techniciens spécialement qualifiés pour y étudier la
question séricicole, tant au point de vue de la production des
cocons que de la filature et du tissage des soies. Les constatations
de cette mission, confirmant les prévisions les plus optimistes,
ont déterminé le syndicat d'études des soies coloniales à organiser
une importante société groupant les principaux industriels de la
soierie lyonnaise pour l'exécution d'un programme de vaste
envergure à exécuter tout d'abord en Cochinchine et au Cambodge.
La nouvelle société compte élever en dix années la production de
soie grège de ces deux pays, de 150.000 à 900.000 kilogrammes,
ce qui représentera une valeur totale de 135 millions de francs.
Le concours de l'administration indochinoise s'exercera
surtout par la création de grainages et de magnaneries et.
entraînera une dépense de 350.000 piastres en dix ans. Comme
contre-partie, la nouvelle Société des Soies coloniales, dont le
capital initial est d'environ 6 millions de francs, créera une
industrie de la filature dotée des derniers perfectionnements qui
permettra d'élever en dix ans à 8.000 le nombre des bassines
qui n'est actuellement que de cent, et de produire près de
1.000 tonnes de soie par an.
(Bulletin des Renseignements coloniaux.)
Utilisation des « cu-nau » du Tonkin en distillerie.
Les tubercules désignés sons le nom de cu-nau et que l'on
récolte dans les forêts de presque tout le Tonkin et du nord de
l'Annam sont utilisés pour leur tanin et leur matière colorante
en partie sur place, et en partie exportés (5.000 à 8.000 tonnes
chaque année ) d'Indochine dans les pays voisins, principalement
en Chine.
Ces tubercules mis sous forme de rondelles de 6 à 10 milli-
mètres d'épaisseur et de 4 à 10 centimètres de diamètre, ont été
proposés comme nouvelle source de tanin aux tanneurs de la
métropole. Mais particulièrement dans les conditions aetuelles,
le tanin extrait en France de ces rondelles séchées est d'un
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tions par les tanneurs.
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