912 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Rapport sur le mouvement commercial
de la Guyane française pendant l'année 1921.
(IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS RÉUNIES)
L'ensemble des transactions commerciales de la colonie s'est
élevé, en 1921,à 71.295.027 francs, contre 83.080.557 francs en
1920; soit une différence de 11. 785.530 francs en faveur de cette
dernière année. Mais cette différence porte surtout sur les expor-
tations, car, tandis que les importations de 1921 accusent une
augmentation de 7.745.144 francs par rapport à 1920, les expor-
tations de cette dernière sont en excédent de 19.530.674 francs
par rapport à 1921, ce qui établit pour l'ensemble des opérations
l'écart déjà signalé, de 11.785.530 francs. Cette moins-value des
exportations par rapport aux importations suffit à elle seule pour
démontrer la pauvreté et l'insuffisance de nos ressources, et c'est
là une constatation plutôt décevante, car elle atteste que loin -
d'avoir fait d'excellentes affaires eu 1921, la Colonie a certai-
nement eu du mal à faire face à ses obligations.. Cela est si vrai
que tandis qu'au début de l'année 1921 le change s'élevait à peine
à 2 p. 100, la difficulté d'effectuer des remises autrement qu'en
billets de banque de la Guyane a dû obliger notre premier
établissement de crédit à élever son change de 2 à 10 p. 100.
Cette situation est due à ce que de très grandes quantités de
marchandises ont été importées dans les premiers mois de 1921 ?
marchandises qui avaient été commandées alors que les deux
industries du balata et de l'essence du bois de rose étaient en
pleine prospérité, et que, grâce à des prix de plus en plaS
rémunérateurs, on avait donné à ces exploitations industrielleS
le développement le plus intensif.
Quoiqu'il en soit, le grand malaise qui s'est fait sentirldans Ie
premier trimestre de 1921 et qui était le résultat de la mévente
de nos produits d'exportation, a une tendance à disparaître. On
sent dans toute la Colonie que des efforts sont tentés en vue
d'accroître le rendement de nos exploitations, et si, avec le
concours de toutes les bonnes volontés, cette éventualité pouvait
se produire et se maintenir, il en résulterait certainement une
amélioration de nos rapports avec nos fournisseurs de l'extérieur
et le retour à brève échéance à un change à peu près
formai.
Rapport sur le mouvement commercial
de la Guyane française pendant l'année 1921.
(IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS RÉUNIES)
L'ensemble des transactions commerciales de la colonie s'est
élevé, en 1921,à 71.295.027 francs, contre 83.080.557 francs en
1920; soit une différence de 11. 785.530 francs en faveur de cette
dernière année. Mais cette différence porte surtout sur les expor-
tations, car, tandis que les importations de 1921 accusent une
augmentation de 7.745.144 francs par rapport à 1920, les expor-
tations de cette dernière sont en excédent de 19.530.674 francs
par rapport à 1921, ce qui établit pour l'ensemble des opérations
l'écart déjà signalé, de 11.785.530 francs. Cette moins-value des
exportations par rapport aux importations suffit à elle seule pour
démontrer la pauvreté et l'insuffisance de nos ressources, et c'est
là une constatation plutôt décevante, car elle atteste que loin -
d'avoir fait d'excellentes affaires eu 1921, la Colonie a certai-
nement eu du mal à faire face à ses obligations.. Cela est si vrai
que tandis qu'au début de l'année 1921 le change s'élevait à peine
à 2 p. 100, la difficulté d'effectuer des remises autrement qu'en
billets de banque de la Guyane a dû obliger notre premier
établissement de crédit à élever son change de 2 à 10 p. 100.
Cette situation est due à ce que de très grandes quantités de
marchandises ont été importées dans les premiers mois de 1921 ?
marchandises qui avaient été commandées alors que les deux
industries du balata et de l'essence du bois de rose étaient en
pleine prospérité, et que, grâce à des prix de plus en plaS
rémunérateurs, on avait donné à ces exploitations industrielleS
le développement le plus intensif.
Quoiqu'il en soit, le grand malaise qui s'est fait sentirldans Ie
premier trimestre de 1921 et qui était le résultat de la mévente
de nos produits d'exportation, a une tendance à disparaître. On
sent dans toute la Colonie que des efforts sont tentés en vue
d'accroître le rendement de nos exploitations, et si, avec le
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