Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1931-02-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 février 1931 01 février 1931
Description : 1931/02/01 (A2,N8)-1931/02/28. 1931/02/01 (A2,N8)-1931/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388894f
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
LA POLLINISATION ARTIFICIELLE DU COCOTIER 87
melles sur toutes les branches du spadice avec tendance à les
doubler et tripler ces arbres peuvent être considérés comme des
arbres très vigoureux. Ces mêmes arbres produiront aussi un pollen
plus abondant et de très grande vitalité. Les branches qui ne por-
tent pas de fleurs femelles sont généralement plus courtes que les
autres.
La fleur mâle, qui est sessile, consiste en un périanthe, six éta-
mines et un pistil rudimentaire. Le périanthe se compose de six
feuilles plus ou moins pointues en deux rangées de trois et qui
varient en couleur de jaune pâle à orange. Les six étamines, placées
à l'intérieur de la double corolle formée par le périanthe, produisent
une poudre jaune et sèche, qui est le pollen. Au milieu de la fleur
mâle, on aperçoit un rudiment de pistil qui porte trois pointes
triangulaires penchées à l'extérieur. Ce sont les trois glandes à nectar
exsudant un miel au parfum agréable et propre à attirer les insectes.
Le pollen se répand aussitôt que les fleurs s'ouvrent. Il est alors très
sec et peut être facilement transporté par la moindre brise.
Les fleurs mâles sont, pour ainsi dire, entassées avec plus ou moins
d'espaces entre elles, du haut de la branche jusqu'aux fleurs fe-
melles. Leur forme varie beaucoup, surtout quand leur nombre est
grand, parce qu'elles avaient été plutôt serrées dans leur enveloppe.
Ces fleurs mâles s'ouvrent progressivement en commençant par le
haut des branches. Quand les fleurs du milieu sont bien ouvertes,
un bon tiers de celles du haut ont déjà cessé de donner du pollen,
tandis que les fleurs du bas commencent seulement à s'ouvrir.
La fleur femelle, sessile, elle aussi, est située sur la partie infé-
rieure des petites branches. Quand le spathe s'ouvre, elles sont alors
de diamètre et de longueur égaux, d'une couleur crème et entière-
ment enfermées dans leur périanthe. Dès qu'elles auront vu la
lumière, elles grandiront rapidement. Leur périanthe se compose
également de six feuilles. Les trois plus grandes renferment le pistil, -
les trois petites, plus fortes et épaisses, forment une base solide pour
la fleur et plus tard pour la jeune noix. Graduellement les grandes
feuilles du périanthe se séparent et découvrent la surface pointue
et triangulaire du pistil dont le bout se divise en trois pointes. Ces
pointes lentement se recourbent en arrière et découvrent une côte
melles sur toutes les branches du spadice avec tendance à les
doubler et tripler ces arbres peuvent être considérés comme des
arbres très vigoureux. Ces mêmes arbres produiront aussi un pollen
plus abondant et de très grande vitalité. Les branches qui ne por-
tent pas de fleurs femelles sont généralement plus courtes que les
autres.
La fleur mâle, qui est sessile, consiste en un périanthe, six éta-
mines et un pistil rudimentaire. Le périanthe se compose de six
feuilles plus ou moins pointues en deux rangées de trois et qui
varient en couleur de jaune pâle à orange. Les six étamines, placées
à l'intérieur de la double corolle formée par le périanthe, produisent
une poudre jaune et sèche, qui est le pollen. Au milieu de la fleur
mâle, on aperçoit un rudiment de pistil qui porte trois pointes
triangulaires penchées à l'extérieur. Ce sont les trois glandes à nectar
exsudant un miel au parfum agréable et propre à attirer les insectes.
Le pollen se répand aussitôt que les fleurs s'ouvrent. Il est alors très
sec et peut être facilement transporté par la moindre brise.
Les fleurs mâles sont, pour ainsi dire, entassées avec plus ou moins
d'espaces entre elles, du haut de la branche jusqu'aux fleurs fe-
melles. Leur forme varie beaucoup, surtout quand leur nombre est
grand, parce qu'elles avaient été plutôt serrées dans leur enveloppe.
Ces fleurs mâles s'ouvrent progressivement en commençant par le
haut des branches. Quand les fleurs du milieu sont bien ouvertes,
un bon tiers de celles du haut ont déjà cessé de donner du pollen,
tandis que les fleurs du bas commencent seulement à s'ouvrir.
La fleur femelle, sessile, elle aussi, est située sur la partie infé-
rieure des petites branches. Quand le spathe s'ouvre, elles sont alors
de diamètre et de longueur égaux, d'une couleur crème et entière-
ment enfermées dans leur périanthe. Dès qu'elles auront vu la
lumière, elles grandiront rapidement. Leur périanthe se compose
également de six feuilles. Les trois plus grandes renferment le pistil, -
les trois petites, plus fortes et épaisses, forment une base solide pour
la fleur et plus tard pour la jeune noix. Graduellement les grandes
feuilles du périanthe se séparent et découvrent la surface pointue
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