Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1934 01 janvier 1934
Description : 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31. 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63848538
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matières142
- SOMMAIRE
- Table des matières
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 41
- Le palmier-raphia au Congo Belge. - L. PYNAERT, Chef de Bureau au Ministère des Colonies à Bruxelles.......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 68
- Carte de la répartition des raphias à Madagascar
- Le coprah
- Le liège
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 241
42 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
En dehors de fluctuations, généralement dues à des baisses de prix très sen-
sibles qui découragent vite l'indigène, les exportations n'ont cessé de s' accroître
jusqu'en 1928.
Le palmier croît dans toute la zone côtière de l'Est de l'île et sur la moitié
Nord du versant occidental. Bien qu'on le trouve jusqu'à 1.000 mètres d'alti-
tude, son habitat normal ne dépasse pas 600 mètres et il est surtout abondant
dans la basse région, jusqu'à 300 mètres, où il forme de très nombreux peuple-
ments occupant, en général, les marais peu profonds et plus rarement des allu-
vions sèches sur le versant oriental où les pluies sont presque constantes.
Par suite de cette prédilection pour les terres marécageuses, les peuplements
sont nombreux, mais le plus souvent de faible étendue. La densité y est des
plus irrégulières : parfois les palmiers occupent à peu près tout l'espace, très
rapprochés les uns des autres ; ou, au contraire, ils ont dû disputer l' emplace-
ment à d'autres plantes arbustives aussi bien adaptées qu'eux à bénéficier de cet
habitant spécial et ils sont clairsemés au milieu d'une végétation puissante.
Le palmier raphia a des feuilles atteignant 5 mètres de longueur et même plus
chez les sujets âgés et vigoureux. Les folioles, étagées des deux côtés de la
nervure, dépassent largement 1 m. 50 lorsque la feuille atteint 5 mètres ; ceci
est intéressant, car ces folioles fournissent la fibre commerciale. Chez les jeunes
plantes, ou celles à croissance médiocre, la feuille a des dimensions moindres
et la fibre, elle aussi, est sensiblement plus courte. C'est le cas pour les pal-
miers exploités abusivement ou ceux poussant sur terre pauvre.
Ce n'est que vers cinquante ans qu'un arbuste peut commencer à être exploité,
à condition toutefois qu'il ait eu une croissance normale. A cet âge, il a déjà
un tronc de 50 à 80 centimètres de haut. A partir de ce moment, quand le
peuplement est à proximité d'un village, l'enlèvement des feuilles se fait sans
grande interruption au fur et à mesure de leur venue.
Les rendements sont variables avec la densité des peuplements. On peut clas-
ser comme suit :
Peuplements Pieds à l'ha. Pieds exploitables Possibil. annuelle en kl.
Très denses 1.000 et plus 700 et plus 1.800
Denses 800 et 500 650 et 400 1.000-1.400
Clairs 400 et 300 300 et 230 500- 800
Très clairs. 250 et 150 200 et 120 300- 600
Ruinés. moins de 150 moins de 120 moins de 300
La préparation de la fibre ou, plus exactement, de la lanière commerciale de
raphia, se fait généralement dans les villages où sont apportées en paquets les
folioles que les hommes vont chercher, parfois fort loin, dans les peuplements.
Ils choisissent de préférence les feuilles les plus longues sur les arbres âgés et
vigoureux ; ce n'est qu'à défaut de celles-ci qu'ils se rabattent sur les jeunes
palmiers ou les malingres aux feuilles courtes.
On ne coupe que les toutes jeunes feuilles dont les folioles sont encore
accolées à la nervure médiane ; celles qui ont commencé à s'épanouir donneraient
des lanières verdâtres ou vertes sans valeur ; par contre, la feuille doit avoir
atteint son complet développement, sans quoi la lanière n'aurait qu'une faible
résistance. L'indigène excelle d'ailleurs à discerner le moment exact où la feuille
est à point.
En dehors de fluctuations, généralement dues à des baisses de prix très sen-
sibles qui découragent vite l'indigène, les exportations n'ont cessé de s' accroître
jusqu'en 1928.
Le palmier croît dans toute la zone côtière de l'Est de l'île et sur la moitié
Nord du versant occidental. Bien qu'on le trouve jusqu'à 1.000 mètres d'alti-
tude, son habitat normal ne dépasse pas 600 mètres et il est surtout abondant
dans la basse région, jusqu'à 300 mètres, où il forme de très nombreux peuple-
ments occupant, en général, les marais peu profonds et plus rarement des allu-
vions sèches sur le versant oriental où les pluies sont presque constantes.
Par suite de cette prédilection pour les terres marécageuses, les peuplements
sont nombreux, mais le plus souvent de faible étendue. La densité y est des
plus irrégulières : parfois les palmiers occupent à peu près tout l'espace, très
rapprochés les uns des autres ; ou, au contraire, ils ont dû disputer l' emplace-
ment à d'autres plantes arbustives aussi bien adaptées qu'eux à bénéficier de cet
habitant spécial et ils sont clairsemés au milieu d'une végétation puissante.
Le palmier raphia a des feuilles atteignant 5 mètres de longueur et même plus
chez les sujets âgés et vigoureux. Les folioles, étagées des deux côtés de la
nervure, dépassent largement 1 m. 50 lorsque la feuille atteint 5 mètres ; ceci
est intéressant, car ces folioles fournissent la fibre commerciale. Chez les jeunes
plantes, ou celles à croissance médiocre, la feuille a des dimensions moindres
et la fibre, elle aussi, est sensiblement plus courte. C'est le cas pour les pal-
miers exploités abusivement ou ceux poussant sur terre pauvre.
Ce n'est que vers cinquante ans qu'un arbuste peut commencer à être exploité,
à condition toutefois qu'il ait eu une croissance normale. A cet âge, il a déjà
un tronc de 50 à 80 centimètres de haut. A partir de ce moment, quand le
peuplement est à proximité d'un village, l'enlèvement des feuilles se fait sans
grande interruption au fur et à mesure de leur venue.
Les rendements sont variables avec la densité des peuplements. On peut clas-
ser comme suit :
Peuplements Pieds à l'ha. Pieds exploitables Possibil. annuelle en kl.
Très denses 1.000 et plus 700 et plus 1.800
Denses 800 et 500 650 et 400 1.000-1.400
Clairs 400 et 300 300 et 230 500- 800
Très clairs. 250 et 150 200 et 120 300- 600
Ruinés. moins de 150 moins de 120 moins de 300
La préparation de la fibre ou, plus exactement, de la lanière commerciale de
raphia, se fait généralement dans les villages où sont apportées en paquets les
folioles que les hommes vont chercher, parfois fort loin, dans les peuplements.
Ils choisissent de préférence les feuilles les plus longues sur les arbres âgés et
vigoureux ; ce n'est qu'à défaut de celles-ci qu'ils se rabattent sur les jeunes
palmiers ou les malingres aux feuilles courtes.
On ne coupe que les toutes jeunes feuilles dont les folioles sont encore
accolées à la nervure médiane ; celles qui ont commencé à s'épanouir donneraient
des lanières verdâtres ou vertes sans valeur ; par contre, la feuille doit avoir
atteint son complet développement, sans quoi la lanière n'aurait qu'une faible
résistance. L'indigène excelle d'ailleurs à discerner le moment exact où la feuille
est à point.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 54/448
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63848538/f54.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63848538/f54.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63848538/f54.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63848538
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63848538
Facebook
Twitter