Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1934 01 janvier 1934
Description : 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31. 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63848538
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matières142
- SOMMAIRE
- Table des matières
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 41
- Le palmier-raphia au Congo Belge. - L. PYNAERT, Chef de Bureau au Ministère des Colonies à Bruxelles.......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 68
- Carte de la répartition des raphias à Madagascar
- Le coprah
- Le liège
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 241
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 17
Le genre de cacao que le fabricant désire
Un examen des prix des divers cacaos démontre qu'après la variété botanique,
l'habileté déployée dans la préparation pour le marché est le facteur le plus
important dans la détermination de la qualité et du prix (1).
Les caractères désirables sont brièvement décrits ci-après. Les fèves doivent
être grandes (si les conditions naturelles le permettent, moins de 400 par livre),
de taille uniforme, grosses, la cosse intacte.
La cosse doit être cassante et coriace, non friable, et plus ou moins détachée
des cotylédons. En pressant vigoureusement avec le pouce sur une, fève tenue
dans la paume de la main, cette fève doit se briser facilement en plusieurs frag-
ments cassants. L'odeur doit être propre, agréable et caractéristique. Elle est
d'ordinaire vinaigrée. Il ne doit pas y avoir de trace d'odeur étrangère, de moisi,
de renfermé, de fumée. Les fragments doivent avoir un goût gras, rafraîchissant,
qui rappelle la noix, ni trop amer, ni trop astringent, ni acre, ni aigre. Si la fève
est coupée longitudinalement par le centre, le grain ne doit pas être trop serré.
La couleur de la section peut être brun cannelle, brun foncé, brun pourpre ou
pourpre brunâtre, selon la variété, mais la teinte doit être vive et ne présenter
aucun ton boueux ou ardoisé.
Il peut être bon d'insérer ici la définition de la fève de cacao, approuvée par
le Conseil de l'Office International des Fabricants de Chocolat et de Cacao :
« Une fève de cacao saine doit présenter les caractéristiques suivantes :
« L'intérieur de la fève doit être brun (de l'acajou clair ou brun, suivant la
provenance), tout à fait sec et d'un tissu ouvert dû à une bonne fermentation. Il
doit être friable sous la pression des doigts.
« Par contre, les principaux défauts sont :
« 1° La moisissure ;
« 2° Le ver ou la mite ;
« 3° Une couleur ardoisée ou violette.
(c La proportion des fèves défectueuses moisies ou véreuses ne peut dépasser
10 ».
Nous allons examiner maintenant, d'une manière plus détaillée, les caractéris-
tiques indésirables.
Cueillette du Cacao. — Fèves mures et non mures
Tout planteur sait que le cacao mûr donne le meilleur produit, mais quelque-
fois du cacao non mûr, ou à demi-mûr est récolté. Cela peut être dû à la négli-
gence des cueilleurs (particulièrement lorsque ceux-ci sont payés à forfait, comme
dans l'Etat de Bahia où à la nécessité de réunir assez de cacao pour remplir les
(i) Etude communiquée par l'Office International des Fabricants de Chocolat et de
Cacao.
Le genre de cacao que le fabricant désire
Un examen des prix des divers cacaos démontre qu'après la variété botanique,
l'habileté déployée dans la préparation pour le marché est le facteur le plus
important dans la détermination de la qualité et du prix (1).
Les caractères désirables sont brièvement décrits ci-après. Les fèves doivent
être grandes (si les conditions naturelles le permettent, moins de 400 par livre),
de taille uniforme, grosses, la cosse intacte.
La cosse doit être cassante et coriace, non friable, et plus ou moins détachée
des cotylédons. En pressant vigoureusement avec le pouce sur une, fève tenue
dans la paume de la main, cette fève doit se briser facilement en plusieurs frag-
ments cassants. L'odeur doit être propre, agréable et caractéristique. Elle est
d'ordinaire vinaigrée. Il ne doit pas y avoir de trace d'odeur étrangère, de moisi,
de renfermé, de fumée. Les fragments doivent avoir un goût gras, rafraîchissant,
qui rappelle la noix, ni trop amer, ni trop astringent, ni acre, ni aigre. Si la fève
est coupée longitudinalement par le centre, le grain ne doit pas être trop serré.
La couleur de la section peut être brun cannelle, brun foncé, brun pourpre ou
pourpre brunâtre, selon la variété, mais la teinte doit être vive et ne présenter
aucun ton boueux ou ardoisé.
Il peut être bon d'insérer ici la définition de la fève de cacao, approuvée par
le Conseil de l'Office International des Fabricants de Chocolat et de Cacao :
« Une fève de cacao saine doit présenter les caractéristiques suivantes :
« L'intérieur de la fève doit être brun (de l'acajou clair ou brun, suivant la
provenance), tout à fait sec et d'un tissu ouvert dû à une bonne fermentation. Il
doit être friable sous la pression des doigts.
« Par contre, les principaux défauts sont :
« 1° La moisissure ;
« 2° Le ver ou la mite ;
« 3° Une couleur ardoisée ou violette.
(c La proportion des fèves défectueuses moisies ou véreuses ne peut dépasser
10 ».
Nous allons examiner maintenant, d'une manière plus détaillée, les caractéris-
tiques indésirables.
Cueillette du Cacao. — Fèves mures et non mures
Tout planteur sait que le cacao mûr donne le meilleur produit, mais quelque-
fois du cacao non mûr, ou à demi-mûr est récolté. Cela peut être dû à la négli-
gence des cueilleurs (particulièrement lorsque ceux-ci sont payés à forfait, comme
dans l'Etat de Bahia où à la nécessité de réunir assez de cacao pour remplir les
(i) Etude communiquée par l'Office International des Fabricants de Chocolat et de
Cacao.
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