Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1934 01 janvier 1934
Description : 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31. 1934/01/01 (A9,N97)-1934/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63848538
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matières142
- SOMMAIRE
- Table des matières
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 41
- Le palmier-raphia au Congo Belge. - L. PYNAERT, Chef de Bureau au Ministère des Colonies à Bruxelles.......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 68
- Carte de la répartition des raphias à Madagascar
- Le coprah
- Le liège
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 241
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 7
Il y a donc lieu de s'émouvoir au sujet du marché du sisal qui devrait être
spécifiquement français, tout au moins pour la partie de la production provenant
directement de nos colonies, production qui, bien que ne couvrant pas les be-
soins métropolitains, est largement suffisante pour justifier l'organisation d'un
marché, avec tout ce qui en découle de profits, tant pour la Métropole que
pour les producteurs coloniaux. *
Ceci dit, il convient de rapprocher les conditions dans lesquelles est produite
la fibre des conditions d'utilisation dans les filatures françaises, et c'est le point
le plus délicat peut-être de l'enquête à laquelle nous nous livrons actuellement,
et que nous voudrions voir aboutir à une entente générale entre les producteurs
et les consommateurs français.
Nous nous permettons de signaler en passant que les Américains du Nord,
gros importateurs de fibres de sisal, cherchent vainement à l'heure actuelle une
cotation officielle française des fibres de sisal et nous avons en mains une lettre
toute récente qui nous demande purement et simplement :
10 des échantillons de la qualité standard française ;
20 les prix de cette qualité standard ;
3° des indications précises sur le mode d'emballage de la fibre par les pro-
ducteurs de l'Afrique française.
Cette enquête américaine nous donne presque intégralement l'ensemble des
questions qui sont posées par les acheteurs de sisal, questions auxquelles on
conviendra qu'il est difficile de répondre, puisque, comme nous l'avons déjà
dit, le marché français du sisal n'existe pratiquement pas.
La question du défibrage
Tous ceux qui ont étudié la question sont d'accord sur le principe : Tant
vaut le défibrage, tant vaut la fibre. Aussi, c'est sur cette question de défibrage
que nous allons nous appesantir pour donner aux planteurs des indications qui
seront probablement nouvelles pour beaucoup d'entre eux, mais qui les mettront
d'une façon certaine dans la ligne de ce qui est désirable pour le meilleur
emploi de leur fibre par les filateurs français et étrangers.
Jusqu'ici, le défibrage a été assuré d'une façon un peu simpliste par - les
constructeurs de machines qui ont fourni aux producteurs des postes lourds de
défibrage sous la forme universellement connue de « Raspadors ».
Le poste fixe de défibrage comporte évidemment des avantages, en particu-
lier celui de permettre au planteur l'organisation de son travail avec l'arrivée
d'eau qui, jusqu'ici, était indispensable à une opération bien comprise.
Depuis quelques années, cependant, de nombreux planteurs désiraient acqué-
rir un poste mobile de défibrage, mais dès que l' on parlait de ces postes mo-
biles, les objections étaient telles que l' on préférait y renoncer. En effet, depuis
les plus lointaines origines du sisal, il était admis que, pour obtenir une fibre
de bonne qualité, il était absolument indispensable qu'elle soit parfaitement -
lavée et brossée, et même autant que possible lavée pendant l' opération même
du défibrage,
Il y a donc lieu de s'émouvoir au sujet du marché du sisal qui devrait être
spécifiquement français, tout au moins pour la partie de la production provenant
directement de nos colonies, production qui, bien que ne couvrant pas les be-
soins métropolitains, est largement suffisante pour justifier l'organisation d'un
marché, avec tout ce qui en découle de profits, tant pour la Métropole que
pour les producteurs coloniaux. *
Ceci dit, il convient de rapprocher les conditions dans lesquelles est produite
la fibre des conditions d'utilisation dans les filatures françaises, et c'est le point
le plus délicat peut-être de l'enquête à laquelle nous nous livrons actuellement,
et que nous voudrions voir aboutir à une entente générale entre les producteurs
et les consommateurs français.
Nous nous permettons de signaler en passant que les Américains du Nord,
gros importateurs de fibres de sisal, cherchent vainement à l'heure actuelle une
cotation officielle française des fibres de sisal et nous avons en mains une lettre
toute récente qui nous demande purement et simplement :
10 des échantillons de la qualité standard française ;
20 les prix de cette qualité standard ;
3° des indications précises sur le mode d'emballage de la fibre par les pro-
ducteurs de l'Afrique française.
Cette enquête américaine nous donne presque intégralement l'ensemble des
questions qui sont posées par les acheteurs de sisal, questions auxquelles on
conviendra qu'il est difficile de répondre, puisque, comme nous l'avons déjà
dit, le marché français du sisal n'existe pratiquement pas.
La question du défibrage
Tous ceux qui ont étudié la question sont d'accord sur le principe : Tant
vaut le défibrage, tant vaut la fibre. Aussi, c'est sur cette question de défibrage
que nous allons nous appesantir pour donner aux planteurs des indications qui
seront probablement nouvelles pour beaucoup d'entre eux, mais qui les mettront
d'une façon certaine dans la ligne de ce qui est désirable pour le meilleur
emploi de leur fibre par les filateurs français et étrangers.
Jusqu'ici, le défibrage a été assuré d'une façon un peu simpliste par - les
constructeurs de machines qui ont fourni aux producteurs des postes lourds de
défibrage sous la forme universellement connue de « Raspadors ».
Le poste fixe de défibrage comporte évidemment des avantages, en particu-
lier celui de permettre au planteur l'organisation de son travail avec l'arrivée
d'eau qui, jusqu'ici, était indispensable à une opération bien comprise.
Depuis quelques années, cependant, de nombreux planteurs désiraient acqué-
rir un poste mobile de défibrage, mais dès que l' on parlait de ces postes mo-
biles, les objections étaient telles que l' on préférait y renoncer. En effet, depuis
les plus lointaines origines du sisal, il était admis que, pour obtenir une fibre
de bonne qualité, il était absolument indispensable qu'elle soit parfaitement -
lavée et brossée, et même autant que possible lavée pendant l' opération même
du défibrage,
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