Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1922 01 juillet 1922
Description : 1922/07/01 (A7,N55)-1922/07/31. 1922/07/01 (A7,N55)-1922/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384843w
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
Pages- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 238
- .......... Page(s) .......... 239
- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 243
- .......... Page(s) .......... 244
- (Camille SABATIER): Le Transsaharien (C. C.)
- .......... Page(s) .......... 245
220 ÉTUDES ET MÉMOIRES
géographiquement : elles se localisent en général dans la
région littorale. Leur rôle pathogène, d'ailleurs mal connu,
est certainement bien moins important que celui des précé-
dents, qui toutes peuvent transmettre au moins trois virus
trypanosoniens, mortels pour la plupart des animaux domes-
tiques. Les figures 2 à 5 auxquelles nous renvoyons, précisent
les caractères différentiels schématiques des quatre espèces les
plus répandues, et qui se distinguent assez aisément par la
couleur de leur tarse (T) et de leur abdomen, tantôt entière-
ment noir (palpalis), tantôt coupé de bandes ou lignes claires
transversales.
En Afrique Occidentale, il n'y a pas partout des glossines,
mais les régions où on les rencontre représentent près des deux
tiers de la superficie totale des territoires. Si l'on étudie la
distribution générale de ces mouches en Afrique Occidentale
(voir la carte ci-contre), on voit que les régions où elles peu-
vent être rencontrées (zones à tsé tsés) sont comprises, au
sens large, entre la côte vers le 5° lat. N. et. le 16° lat. N.
(parallèle de Saint-Louis). Dans cet ensemble, sont exemptes
de mouches les régions sub-désertiques de la Mauritanie et
du Sahel, les savanes épineuses du Ferlo dans l'intérieur du
, Sénégal, le cours de ce fleuve depuis quelque distance de
l'embouchure jusqu'à Bafoulabé, celui du Nigér des abords
de Koulikoro, à Say, enfin tout l'intérieur de la boucle.
La limite moyenne septentrionale des zones à tsé tsés, en
A. O. F., à l'ouest du 4° méridien, se localise sensiblement au
voisinage du 14° latitude. C'est seulement sur la côte que le
climat spécial de la région dite des Niayes permet à ces mou-
ches de remonter le long de la mer jusqu'à l'embouchure du
fleuve Sénégal (16° lat.). A l'est du 40 méridien, la limite supé-
rieure tend à s'abaisser vers le 12° latitude, sauf en un point
(W. du Niger, entre Boumba et Kirtachi) où, pour des raisons
locales, elle remonte jusqu'au 13° de latitude. Cette limite géo-
graphique septentrionale coïncide avec celle de la végétation
boisée des cours d'eau, dans la zone dite des savanes souda-
naises.
géographiquement : elles se localisent en général dans la
région littorale. Leur rôle pathogène, d'ailleurs mal connu,
est certainement bien moins important que celui des précé-
dents, qui toutes peuvent transmettre au moins trois virus
trypanosoniens, mortels pour la plupart des animaux domes-
tiques. Les figures 2 à 5 auxquelles nous renvoyons, précisent
les caractères différentiels schématiques des quatre espèces les
plus répandues, et qui se distinguent assez aisément par la
couleur de leur tarse (T) et de leur abdomen, tantôt entière-
ment noir (palpalis), tantôt coupé de bandes ou lignes claires
transversales.
En Afrique Occidentale, il n'y a pas partout des glossines,
mais les régions où on les rencontre représentent près des deux
tiers de la superficie totale des territoires. Si l'on étudie la
distribution générale de ces mouches en Afrique Occidentale
(voir la carte ci-contre), on voit que les régions où elles peu-
vent être rencontrées (zones à tsé tsés) sont comprises, au
sens large, entre la côte vers le 5° lat. N. et. le 16° lat. N.
(parallèle de Saint-Louis). Dans cet ensemble, sont exemptes
de mouches les régions sub-désertiques de la Mauritanie et
du Sahel, les savanes épineuses du Ferlo dans l'intérieur du
, Sénégal, le cours de ce fleuve depuis quelque distance de
l'embouchure jusqu'à Bafoulabé, celui du Nigér des abords
de Koulikoro, à Say, enfin tout l'intérieur de la boucle.
La limite moyenne septentrionale des zones à tsé tsés, en
A. O. F., à l'ouest du 4° méridien, se localise sensiblement au
voisinage du 14° latitude. C'est seulement sur la côte que le
climat spécial de la région dite des Niayes permet à ces mou-
ches de remonter le long de la mer jusqu'à l'embouchure du
fleuve Sénégal (16° lat.). A l'est du 40 méridien, la limite supé-
rieure tend à s'abaisser vers le 12° latitude, sauf en un point
(W. du Niger, entre Boumba et Kirtachi) où, pour des raisons
locales, elle remonte jusqu'au 13° de latitude. Cette limite géo-
graphique septentrionale coïncide avec celle de la végétation
boisée des cours d'eau, dans la zone dite des savanes souda-
naises.
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