Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1926 01 mars 1926
Description : 1926/03/01 (A1,N3)-1926/03/31. 1926/03/01 (A1,N3)-1926/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384842g
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matières46
- SOMMAIRE
- JANVIER
- FÉVRIER
- MARS
- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 100
- .......... Page(s) .......... 102
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 122
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 130
- .......... Page(s) .......... 131
- .......... Page(s) .......... 138
- AVRIL
- MAI
- .......... Page(s) .......... 193
- .......... Page(s) .......... 199
- .......... Page(s) .......... 200
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 211
- Le marché des produits coloniaux en Allemagne Henri FALLOURD, agent commercial de France à Hambourg........... Page(s) .......... 222
- Le Mois financier J. ROBENNE d'AZCONA XII
- JUIN-JUILLET
- AOUT-SEPTEMBRE
- OCTOBRE
- NOVEMBRE
- .......... Page(s) .......... 385
- .......... Page(s) .......... 391
- .......... Page(s) .......... 393
- .......... Page(s) .......... 394
- .......... Page(s) .......... 396
- .......... Page(s) .......... 399
- .......... Page(s) .......... 402
- .......... Page(s) .......... 405
- .......... Page(s) .......... 419
- .......... Page(s) .......... 430
- .......... Page(s) .......... 431
- IIe Congrès des Français à l'étranger
- .......... Page(s) .......... 423
- .......... Page(s) .......... 429
- .......... Page(s) .......... 432
- DÉCEMBRE
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX I 5 1
En ce qui concerne le mouvement commercial dans le sens inverse, il se fait
déjà à destination des ports nord-africains une expédition de beurre, de lait
condensé, de porcelaine et de papier d'origine danoise, et je prévois que les
pays voisins du Danemark pourraient fournir un contingent d'exportation vers
l'Afrique du Nord suffisant pour permettre l'établissement d'une ligne de navi-
gation régulière et rapide.
Enfin, de grands navires pourraient débarquer sur les côtes de l'Algérie, de
la Tunisie et du Maroc des centaines de touristes et autres voyageurs septen-
trionaux recherchant pour rétablir leur santé le doux climat de l'Afrique du Nord.
III. — Les possibilités de vente des produits nord-africains
Tunisie
Dans ces dernières années, il a été récolté en Tunisie d'excellents vins, qui,
au point de vue prix, sont à même d'engager avantageusement la lutte avec la
concurrence et qui ont été reconnus de qualité excellente par des connaisseurs
à Copenhague. Je pourrais indiquer un excellent vin blanc, pas trop doux, du
Domaine de Mégrine qui nous a beaucoup plu, ainsi qu'un vin rouge un peu
plus corsé de la même provenance. Il est récolté également dans cette localité
un excellent vin muscat; mais il est encore trop cher pour pouvoir concourir
par exemple avec le produit similaire de Saint- J oseph-de- Thibar, près de T ébour-
souk ; de cette dernière région, il pourrait être exporté, entre autres différents
apéritifs.
Des plantations de « Ras Tabia », en Tunisie, il pourra être exporté des
vins rouge et blanc et même un vin mousseux blanc, sorte de Champagne, qui
plaisent au goût des gens du Nord ; par contre, les vins de Carthage sont trop
lourds et trop chers.
Parmi les huiles, il y a lieu de s'arrêter particulièrement à l'huile d'olive
dont il est consommé certaines quantités chez nous, tant comme huile comestible
(quoiqu'en faibles quantités) que pour la préparation de conserves et dans la
médecine. Nous avons reçu et examiné des échantillons provenant de l'excellente
maison « Tanit » et je ne doute pas qu'il y ait un marché pour ces produits
dans les pays du Nord, s'il est possible d'adapter les prix et les périodes de
livraison aux exigences du marché Scandinave.
Les huiles parfumées orientales provenant du Nabeul sont trop lourdes, bien
qu'elles soient excellentes. S'il y avait moyen d'en faire un article plus léger, elles
trouveraient certainement un débouché chez nous.
On sait que c'est de Tunisie que viennent les meilleures dattes du monde.
On mange chez nous beaucoup de dattes bien inférieures à celles de Nefta et de
Tozeur. Les dattes claires, pas trop sucrées, nous tentent particulièrement, et si
les prix, qui m'ont été indiqués par une personne de ma connaissance, sont exacts,
elles pourront lutter avantageusement avec les dattes qui, jusqu'ici, ont trouvé
un débouché sérieux au Danemark.
En plus des dattes, l'exportation dans nos pays pourrait comprendre des
oranges, des figues, des amandes et des artichauts.
Les horticulteurs tunisiens pourraient vendre des produits auxquels beau-
coup d'entre eux n'ont jamais pensé, soit particulièrement le cactus « Opuntia »,
En ce qui concerne le mouvement commercial dans le sens inverse, il se fait
déjà à destination des ports nord-africains une expédition de beurre, de lait
condensé, de porcelaine et de papier d'origine danoise, et je prévois que les
pays voisins du Danemark pourraient fournir un contingent d'exportation vers
l'Afrique du Nord suffisant pour permettre l'établissement d'une ligne de navi-
gation régulière et rapide.
Enfin, de grands navires pourraient débarquer sur les côtes de l'Algérie, de
la Tunisie et du Maroc des centaines de touristes et autres voyageurs septen-
trionaux recherchant pour rétablir leur santé le doux climat de l'Afrique du Nord.
III. — Les possibilités de vente des produits nord-africains
Tunisie
Dans ces dernières années, il a été récolté en Tunisie d'excellents vins, qui,
au point de vue prix, sont à même d'engager avantageusement la lutte avec la
concurrence et qui ont été reconnus de qualité excellente par des connaisseurs
à Copenhague. Je pourrais indiquer un excellent vin blanc, pas trop doux, du
Domaine de Mégrine qui nous a beaucoup plu, ainsi qu'un vin rouge un peu
plus corsé de la même provenance. Il est récolté également dans cette localité
un excellent vin muscat; mais il est encore trop cher pour pouvoir concourir
par exemple avec le produit similaire de Saint- J oseph-de- Thibar, près de T ébour-
souk ; de cette dernière région, il pourrait être exporté, entre autres différents
apéritifs.
Des plantations de « Ras Tabia », en Tunisie, il pourra être exporté des
vins rouge et blanc et même un vin mousseux blanc, sorte de Champagne, qui
plaisent au goût des gens du Nord ; par contre, les vins de Carthage sont trop
lourds et trop chers.
Parmi les huiles, il y a lieu de s'arrêter particulièrement à l'huile d'olive
dont il est consommé certaines quantités chez nous, tant comme huile comestible
(quoiqu'en faibles quantités) que pour la préparation de conserves et dans la
médecine. Nous avons reçu et examiné des échantillons provenant de l'excellente
maison « Tanit » et je ne doute pas qu'il y ait un marché pour ces produits
dans les pays du Nord, s'il est possible d'adapter les prix et les périodes de
livraison aux exigences du marché Scandinave.
Les huiles parfumées orientales provenant du Nabeul sont trop lourdes, bien
qu'elles soient excellentes. S'il y avait moyen d'en faire un article plus léger, elles
trouveraient certainement un débouché chez nous.
On sait que c'est de Tunisie que viennent les meilleures dattes du monde.
On mange chez nous beaucoup de dattes bien inférieures à celles de Nefta et de
Tozeur. Les dattes claires, pas trop sucrées, nous tentent particulièrement, et si
les prix, qui m'ont été indiqués par une personne de ma connaissance, sont exacts,
elles pourront lutter avantageusement avec les dattes qui, jusqu'ici, ont trouvé
un débouché sérieux au Danemark.
En plus des dattes, l'exportation dans nos pays pourrait comprendre des
oranges, des figues, des amandes et des artichauts.
Les horticulteurs tunisiens pourraient vendre des produits auxquels beau-
coup d'entre eux n'ont jamais pensé, soit particulièrement le cactus « Opuntia »,
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