Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 novembre 1931 01 novembre 1931
Description : 1931/11/01 (A6,N71)-1931/11/30. 1931/11/01 (A6,N71)-1931/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847387
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 577 -
L'élevage des vers à soie, tant pour la production des cocons que des demi-
vers, est pratiqué presque exclusivement à Derna, qui en a la possibilité vu
l'abondance des mûriers.
La production du miel et de la cire, avec l'élevage des abeilles, est une occu-
pation des populations du plateau.
PÊCHE
Le golfe de Bomba, dans la Marmarique, les sinuosités des côtes dans le
voisinage de Derna et de Benghazi, le coude de terre à Carcoura, dans la
Syrtique, sont désignés pour l'exercice de la pêche et pour l'installation d'éta-
blissements de préparation du poisson. La pêche ordinaire est limitée aux
besoins locaux et n'a pas un caractère industriel.
Une seule pêcherie de thons est en activité, celle d'El Moungar (nord-est
de Benghazi), qui a outillé un grand établissement à la pointe de la Giuliana
pour la préparation du thon en boîtes. En 1927, l'établissement a pêché 3.276
thons et 811 palamites et s'est placé, ainsi, en première ligne parmi tous ceux de
la Méditerranée. Presque tout le produit est placé dans le pays, soit frais, soit
en boîtes, pour l'alimentation des troupes.
Bien plus importante est pour la colonie la pêche des éponges, lesquelles sont
très recherchées (spécialement celles de la variété « equina ») pour leurs qualités
de finesse, même quand elles sont mêlées avec des éponges d'autre provenance.
Le produit de la pêche s'est élevé de 50.553 kilos valant 6.081.227 lire en
1928 à 78.709 kilos valant 10.997.591 lire en 1929.
INDUSTRIES DIVERSES
Le sel marin est tiré des salines du groupe de Benghazi (Giuliana, Gariounes
et Ganfouda). Le premier lot des travaux de mise en état étant désormais achevé,
on a réalisé en 1929 une production de 30.000 tonnes de sel (environ un million
et demi de lire), qui devront s'élever graduellement à 100.000 (environ 4 millions
et demi de lire), parallèlement au développement de ces travaux et de ceux du
port de Benghazi.
Prochainement sera commencée la mise en état de la grande saline naturelle
de Carcoura, à 75 kilomètres au sud de Benghazi, saline qui sera parmi les -
plus grandes de la Méditerranée et qui, vu les conditions du climat, pourra
permettre l'application de méthodes et de procédés (brevets Niccoli) pour extraire
des eaux-mères, sous l'action de la simple chaleur solaire, des sels de potassium
et de magnésium. La production de cette saline en sel marin pourra atteindre
400.000 tonnes par an.
L'exploitation des salines en concession (à la différence de la Tripolitaine, le
monopole du sel n'existe pas en Cyrénaïque) est réglée par le décret royal du
19 avril 1923 et par le décret du gouvernement de la colonie du 27 mai de la
même année.
Des gisements de soufre présentant des filons étendus, mais non affleurants,
bien que faciles à exploiter, se trouvent à Mougtaha et Khebrit, sur la frontière
L'élevage des vers à soie, tant pour la production des cocons que des demi-
vers, est pratiqué presque exclusivement à Derna, qui en a la possibilité vu
l'abondance des mûriers.
La production du miel et de la cire, avec l'élevage des abeilles, est une occu-
pation des populations du plateau.
PÊCHE
Le golfe de Bomba, dans la Marmarique, les sinuosités des côtes dans le
voisinage de Derna et de Benghazi, le coude de terre à Carcoura, dans la
Syrtique, sont désignés pour l'exercice de la pêche et pour l'installation d'éta-
blissements de préparation du poisson. La pêche ordinaire est limitée aux
besoins locaux et n'a pas un caractère industriel.
Une seule pêcherie de thons est en activité, celle d'El Moungar (nord-est
de Benghazi), qui a outillé un grand établissement à la pointe de la Giuliana
pour la préparation du thon en boîtes. En 1927, l'établissement a pêché 3.276
thons et 811 palamites et s'est placé, ainsi, en première ligne parmi tous ceux de
la Méditerranée. Presque tout le produit est placé dans le pays, soit frais, soit
en boîtes, pour l'alimentation des troupes.
Bien plus importante est pour la colonie la pêche des éponges, lesquelles sont
très recherchées (spécialement celles de la variété « equina ») pour leurs qualités
de finesse, même quand elles sont mêlées avec des éponges d'autre provenance.
Le produit de la pêche s'est élevé de 50.553 kilos valant 6.081.227 lire en
1928 à 78.709 kilos valant 10.997.591 lire en 1929.
INDUSTRIES DIVERSES
Le sel marin est tiré des salines du groupe de Benghazi (Giuliana, Gariounes
et Ganfouda). Le premier lot des travaux de mise en état étant désormais achevé,
on a réalisé en 1929 une production de 30.000 tonnes de sel (environ un million
et demi de lire), qui devront s'élever graduellement à 100.000 (environ 4 millions
et demi de lire), parallèlement au développement de ces travaux et de ceux du
port de Benghazi.
Prochainement sera commencée la mise en état de la grande saline naturelle
de Carcoura, à 75 kilomètres au sud de Benghazi, saline qui sera parmi les -
plus grandes de la Méditerranée et qui, vu les conditions du climat, pourra
permettre l'application de méthodes et de procédés (brevets Niccoli) pour extraire
des eaux-mères, sous l'action de la simple chaleur solaire, des sels de potassium
et de magnésium. La production de cette saline en sel marin pourra atteindre
400.000 tonnes par an.
L'exploitation des salines en concession (à la différence de la Tripolitaine, le
monopole du sel n'existe pas en Cyrénaïque) est réglée par le décret royal du
19 avril 1923 et par le décret du gouvernement de la colonie du 27 mai de la
même année.
Des gisements de soufre présentant des filons étendus, mais non affleurants,
bien que faciles à exploiter, se trouvent à Mougtaha et Khebrit, sur la frontière
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