Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 novembre 1931 01 novembre 1931
Description : 1931/11/01 (A6,N71)-1931/11/30. 1931/11/01 (A6,N71)-1931/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847387
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
568 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
La pêche ordinaire donne annuellement un produit d'environ 5.000 quintaux,
avec des valeurs oscillant de 2.000.000 à 2.250.000 lire environ; on pêche no-
tamment des merlans, des dorades, des sardines, des muges, des crevettes; ce
produit est en majeure partie consommé sur la place à l'état frais ou en saumure.
Depuis quelques années ont été créées de petites industries pour la conservation
du poisson (Bou Kammech).
RESSOURCES MINÉRALES
La Tripolitaine possède de bonnes carrières de marbres et de pierre à bâtir.
Dans l'antique région gréco-phénicienné de Pisida (Bou Kammech), proche
de la frontière tunisienne, il existe deux immenses étangs contenant des sels; il
sont connus sous les noms de Mellahet bou Nouma et de Mellahet Briga et ont
une superficie totale de 50 kilomètres carrés. L'organisation de l'exploitation de
ces deux dépressions en vue d'extraire des eaux marines des sels de potasse, de
magnésie et de chlorure de sodium, sur la base d'un procédé chimico-technique
(brevets Niccoli), par traitement des eaux à l'aide de la chaleur solaire, est déjà
l'objet d'une sérieuse initiative industrielle.
Des dépôts de natron (carbonate hydraté de sodium) se trouvent dans les lacs
domaniaux de « trôna » de l'Edeyen, au nord de Mourzouk, entre les deux
grandes vallées du Fezzan, l'Ouadi Chati et l'Ouadi Laial, et à proximité
d Oaou-en-Namous, sur la gauche de la route caravanière qui conduit de Mour-
zouk à Taiserbo (Koufra). Chaque année affluent de l'intérieur à la côte des
chargements de ce minerai pour un total de 200 à 250 quintaux.
Dans la région de Chat, on aurait signalé des dépôts d'aluminium, des gise-
ments de salpêtre et de sulfure d'antimoine.
Une mission gouvernementale s' occupe de la recherche de phosphates, dont
les sondages pratiqués jusqu'ici avaient exclu la présence.
INDUSTRIES DIVERSES
Il existe à Tripoli des établissements pour la production de l'énergie électrique,
pour la fonte des métaux, pour l'industrie mécanique, pour le travail du bois,
pour la fabrication des briques, pour le tannage des peaux, pour le triage et le
lavage des plumes d'autruche; pour la préparation des éponges, pour la distillation
de l'alcool (les trois distilleries principales produisent par jour de 15 à 20 hecta-
nhydres). Il y a aussi des presses à alfa, à Tripoli, Homs et Azizia; des moulins,
des fabriques de pâtes, des huileries et savonneries, des fabriques de glace,
d'eaux gazeuses, une malterie et fabrique de bière, des fabriques de crin végé-
tal, des imprimeries, des industries de transports par automobiles, etc.
Récemment a été créée (à Zouara) l'industrie de la transformation de l'alfa en
filasse textile pour la fabrication des cordages, des sacs, des tissus.
Remarquable est l'organisation corporative indigène, qui dépend des différents
d amin », pour l'exercice des métiers de tisseurs de burnous et de tapis, de bro-
deurs sur cuir, avec soie et argent, d' orfèvres, teinturiers, selliers, tanneurs, cri-
bliers, nattiers, etc. Sont particulièrement réputés les tapis de Misurata et les
nattes de Taouorga.
La pêche ordinaire donne annuellement un produit d'environ 5.000 quintaux,
avec des valeurs oscillant de 2.000.000 à 2.250.000 lire environ; on pêche no-
tamment des merlans, des dorades, des sardines, des muges, des crevettes; ce
produit est en majeure partie consommé sur la place à l'état frais ou en saumure.
Depuis quelques années ont été créées de petites industries pour la conservation
du poisson (Bou Kammech).
RESSOURCES MINÉRALES
La Tripolitaine possède de bonnes carrières de marbres et de pierre à bâtir.
Dans l'antique région gréco-phénicienné de Pisida (Bou Kammech), proche
de la frontière tunisienne, il existe deux immenses étangs contenant des sels; il
sont connus sous les noms de Mellahet bou Nouma et de Mellahet Briga et ont
une superficie totale de 50 kilomètres carrés. L'organisation de l'exploitation de
ces deux dépressions en vue d'extraire des eaux marines des sels de potasse, de
magnésie et de chlorure de sodium, sur la base d'un procédé chimico-technique
(brevets Niccoli), par traitement des eaux à l'aide de la chaleur solaire, est déjà
l'objet d'une sérieuse initiative industrielle.
Des dépôts de natron (carbonate hydraté de sodium) se trouvent dans les lacs
domaniaux de « trôna » de l'Edeyen, au nord de Mourzouk, entre les deux
grandes vallées du Fezzan, l'Ouadi Chati et l'Ouadi Laial, et à proximité
d Oaou-en-Namous, sur la gauche de la route caravanière qui conduit de Mour-
zouk à Taiserbo (Koufra). Chaque année affluent de l'intérieur à la côte des
chargements de ce minerai pour un total de 200 à 250 quintaux.
Dans la région de Chat, on aurait signalé des dépôts d'aluminium, des gise-
ments de salpêtre et de sulfure d'antimoine.
Une mission gouvernementale s' occupe de la recherche de phosphates, dont
les sondages pratiqués jusqu'ici avaient exclu la présence.
INDUSTRIES DIVERSES
Il existe à Tripoli des établissements pour la production de l'énergie électrique,
pour la fonte des métaux, pour l'industrie mécanique, pour le travail du bois,
pour la fabrication des briques, pour le tannage des peaux, pour le triage et le
lavage des plumes d'autruche; pour la préparation des éponges, pour la distillation
de l'alcool (les trois distilleries principales produisent par jour de 15 à 20 hecta-
nhydres). Il y a aussi des presses à alfa, à Tripoli, Homs et Azizia; des moulins,
des fabriques de pâtes, des huileries et savonneries, des fabriques de glace,
d'eaux gazeuses, une malterie et fabrique de bière, des fabriques de crin végé-
tal, des imprimeries, des industries de transports par automobiles, etc.
Récemment a été créée (à Zouara) l'industrie de la transformation de l'alfa en
filasse textile pour la fabrication des cordages, des sacs, des tissus.
Remarquable est l'organisation corporative indigène, qui dépend des différents
d amin », pour l'exercice des métiers de tisseurs de burnous et de tapis, de bro-
deurs sur cuir, avec soie et argent, d' orfèvres, teinturiers, selliers, tanneurs, cri-
bliers, nattiers, etc. Sont particulièrement réputés les tapis de Misurata et les
nattes de Taouorga.
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