Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 octobre 1931 01 octobre 1931
Description : 1931/10/01 (A6,N70)-1931/10/31. 1931/10/01 (A6,N70)-1931/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384737t
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 521
Nous ne nous étendrons pas davantage sur ce sujet, l'étude des nombreux
instruments aratoires : charrues, pulvériseurs, cultivateurs, semoirs, voire même
débroussailleuses, étant faite par ailleurs.
Dirons-nous un mot également de l'emploi du tracteur dans l'exploitation
forestière. On sait que celle-ci a connu jusqu'alors de grosses difficultés. Pour
les vaincre, le forestier colonial exige bien souvent un tracteur amphibie, capable
de remorquer des grumes en terrain sec, en terrain marécageux et même en ter-
rain inondé. Les deux premiers points ont été résolus par plusieurs de nos appa-
reils français. En ce qui concerne le dernier, on conçoit aisément que le trac-
teur pas plus que le camion ne peut à la fois travailler sur terre et sur rivière,
ne peut être tracteur routier et remorqueur fluvial.
Ceci posé nous examinerons la question des carburants qui est l'élément
essentiel du développement de la motoculture aux colonies.
Dans cet ordre d'idée des solutions très différentes ont été présentées :
En premier lieu, l' essence. Il est avéré que le moteur à essence est le plus
étudié et le mieux au point, celui, aussi, qui s'impose parce que la masse des
usagers est portée naturellement à préférer le système auquel ils sont habitués
depuis longtemps. Pourtant, il ne faut pas oublier que dans le cas qui nous occupe
son emploi peut être très onéreux par suite de la volatilité de l'essence, des
frais de transport parfois extrêmement coûteux; le danger que présente en outre
ce carburant à raison de son inflammabilité n'est pas à négliger.
Ces différents inconvénients ont fait chercher d'autres solutions par l'emploi
de produits du sol même des colonies.
On a pensé à l' alcool ; mais c'est un produit d'une valeur calorifique infé-
rieure à l'essence et qui ne pourrait lutter sur le terrai n du prix de revient que
s'il est obtenu par l'emploi de sous-produits, cas rarement réalisable.
On a ensuite pensé au moteur alimenté par gazogène.
D'après une étude qui nous a été remise par M. Engelhard, secrétaire de
rédaction du Génie Rural, notre domaine forestier colonial comprendrait 250.000
kilomètres carrés. Par '! l'emploi du gazogène ce domaine devient une véritable
mine de carburant qu'il est du plus haut intérêt d' exploiter.
Les différentes expériences faites au cours de ces dernières années ont prouvé
que le moteur à gaz pauvre était au. point et qu'il était susceptible de donner
d'excellents résultats.
Il s' agit donc de favoriser son emploi par l'organisation d'un réseau de
distribution : charbon de bois ou agglomérés vendus dans des emballages pra-
tiques et se vidant dans l'appareil avec la même facilité qu'un bidon d'essence.
Mais la conduite du moteur est moins aisée, moins agréable, et en bien des
régions le bois n'est point assez abondant pour permettre longtemps une exploi-
tation intensive. Le gazogène n'est donc qu'une solution d'appoint.
Reste la solution des moteurs Diésel et semi-Diésel pour l'emploi des pro-
duits lourds ou demi-lourds du pétrole dont le bon marché uni à l'absence de
volatilité constitue le principal attrait et éventuellement, des huiles végétales.
Ces moteurs ne sont point encore, pour les puissances utilisées en motoculture,
de pratique très courante et pourtant on peut voir par le tableau ci-dessus de la
construction française que plusieurs de nos constructeurs offrent des tracteurs
munis de moteurs Diésel ou semi-Diésel. Il y a de ce côté un avenir certain,
au moins pour les fortes unités.
Nous ne nous étendrons pas davantage sur ce sujet, l'étude des nombreux
instruments aratoires : charrues, pulvériseurs, cultivateurs, semoirs, voire même
débroussailleuses, étant faite par ailleurs.
Dirons-nous un mot également de l'emploi du tracteur dans l'exploitation
forestière. On sait que celle-ci a connu jusqu'alors de grosses difficultés. Pour
les vaincre, le forestier colonial exige bien souvent un tracteur amphibie, capable
de remorquer des grumes en terrain sec, en terrain marécageux et même en ter-
rain inondé. Les deux premiers points ont été résolus par plusieurs de nos appa-
reils français. En ce qui concerne le dernier, on conçoit aisément que le trac-
teur pas plus que le camion ne peut à la fois travailler sur terre et sur rivière,
ne peut être tracteur routier et remorqueur fluvial.
Ceci posé nous examinerons la question des carburants qui est l'élément
essentiel du développement de la motoculture aux colonies.
Dans cet ordre d'idée des solutions très différentes ont été présentées :
En premier lieu, l' essence. Il est avéré que le moteur à essence est le plus
étudié et le mieux au point, celui, aussi, qui s'impose parce que la masse des
usagers est portée naturellement à préférer le système auquel ils sont habitués
depuis longtemps. Pourtant, il ne faut pas oublier que dans le cas qui nous occupe
son emploi peut être très onéreux par suite de la volatilité de l'essence, des
frais de transport parfois extrêmement coûteux; le danger que présente en outre
ce carburant à raison de son inflammabilité n'est pas à négliger.
Ces différents inconvénients ont fait chercher d'autres solutions par l'emploi
de produits du sol même des colonies.
On a pensé à l' alcool ; mais c'est un produit d'une valeur calorifique infé-
rieure à l'essence et qui ne pourrait lutter sur le terrai n du prix de revient que
s'il est obtenu par l'emploi de sous-produits, cas rarement réalisable.
On a ensuite pensé au moteur alimenté par gazogène.
D'après une étude qui nous a été remise par M. Engelhard, secrétaire de
rédaction du Génie Rural, notre domaine forestier colonial comprendrait 250.000
kilomètres carrés. Par '! l'emploi du gazogène ce domaine devient une véritable
mine de carburant qu'il est du plus haut intérêt d' exploiter.
Les différentes expériences faites au cours de ces dernières années ont prouvé
que le moteur à gaz pauvre était au. point et qu'il était susceptible de donner
d'excellents résultats.
Il s' agit donc de favoriser son emploi par l'organisation d'un réseau de
distribution : charbon de bois ou agglomérés vendus dans des emballages pra-
tiques et se vidant dans l'appareil avec la même facilité qu'un bidon d'essence.
Mais la conduite du moteur est moins aisée, moins agréable, et en bien des
régions le bois n'est point assez abondant pour permettre longtemps une exploi-
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Reste la solution des moteurs Diésel et semi-Diésel pour l'emploi des pro-
duits lourds ou demi-lourds du pétrole dont le bon marché uni à l'absence de
volatilité constitue le principal attrait et éventuellement, des huiles végétales.
Ces moteurs ne sont point encore, pour les puissances utilisées en motoculture,
de pratique très courante et pourtant on peut voir par le tableau ci-dessus de la
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