Revue internationale des produits coloniaux

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44 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1931-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 octobre 1931 01 octobre 1931

Description : 1931/10/01 (A6,N70)-1931/10/31. 1931/10/01 (A6,N70)-1931/10/31.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384737t

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

516 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX

sévère, mais le succès est certain pour le colon qui est réellement chef d'indus-
trie.

Les gouvernants votent des détaxes, des primes. Des crédits sont affectés. Tout
dernièrement encore, M. Paul Reynaud a ratifié les propositions établies pv
les Services Economiques du Ministère des Colonies tendant à répartir entre
les diverses possessions françaises une première somme de 50 millions mise à
disposition des Caisses de Crédit Agricole Colonial par le Crédit Agricole
Métropolitain. Les effectations de crédit sont les suivantes :

Afrique Occidentale Française 35 millions
Indochine 7
Madagascar 3
Cameroun 2
Martinique. 1
Guadeloupe 1
Réunion 1

L'Afrique Equatoriale Française, qui ne figure pas sur cette liste, a reçu,
à la suite du vote des emprunts coloniaux, une somme de vingt millions destinés
à venir en aide à la production indigène et à alimenter les Caisses de Crédit
Agricole Mutuel.

Que les constructeurs en profitent, c'est indéniable. Mais qu'ils s'aident mieux
eux-mêmes. Qu'ils organisent des missions d'étude, non seulement dans les colo-
nies françaises, mais aussi aux colonies et en pays étrangers.

Que les colons et les Sociétés coloniales se documentent, étudient. Un colon
isolé peut manquer de moyens. Mais, malheureusement, ne voit-on pas souvent
des employés principaux, des chefs d'entreprises parfois importantes, ignorer
complètement les procédés d'exploitation d'entreprises semblables aux leurs en
colonie voisine ? Que l'expérience des uns serve d'expérience aux autres.

Il faut des techniciens aux colonies. Il faut des techniciens coloniaux chez les
constructeurs. Il n' y a aucun doute que les uns et les autres n'en arrivent à
parler le même langage. D'un côté comme d'un autre les débouchés sont
immenses : « La France est une Nation de cent millions d'habitants ». L'Ex-
position Coloniale l'aura fait comprendre.

M. ROLLAND.

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