Revue internationale des produits coloniaux

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44 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1931-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 octobre 1931 01 octobre 1931

Description : 1931/10/01 (A6,N70)-1931/10/31. 1931/10/01 (A6,N70)-1931/10/31.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384737t

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 547

Nous ferons simplement allusion au matériel de la Maison Egrot et Grangé
se rapportant à l'installation des Cuisines à vapeur et des Blanchisseries, ces
fabrications étant toutefois susceptibles de trouver un débouché aux Colonies
lors de la création des Hôpitaux et Hospices que la Métropole se propose d'ins-
taller.

La place nous a manqué pour donner à nos lecteurs de plus amples renseigne-
ments sur tous ces appareils qui sont à juste titre appréciés universellement.

La Firme Egrot et Grangé est à même pour toutes ses spécialités de réaliser les
installations les plus modernes et son expérience lui permet de livrer à sa
clientèle et plus particulièrement aux Coloniaux un matériel répondant parfai-
tement à leurs besoins et donnant les meilleurs résultats quelques difficiles que
soient les conditions où ils se trouvent placés.

Société française de Matériel Agricole
et Industriel de Vierzon (Cher)

La Force Motrice Coloniale

La Société Française de Matériel Agricole et Industriel de Vierzon (Cher) est
spécialisée dans la construction des appareils producteurs de force motrice
depuis plus de cinquante années. Ses locomobiles à vapeur sont connues et
appréciées dans nos Colonies pour leur construction robuste et leur facilité de
conduite et de déplacement. Ses nouveaux modèles établis en vue de l'exporta-
tion outre-mer, présentent des particularités fort intéressantes et se recom-
mandent par leur faible consommation de vapeur et par leur faible poids.

Leurs foyers de grandes dimensions ont été aménagés pour brûler le bois et
certains déchets végétaux.

A cette branche la Société Française a ajouté, il y a quelque vingt-cinq ans, la
construction des moteurs à gaz pauvre et des gazogènes, là encore en peu d'an-
nées elle a fait de tels progrès qu'elle s'est placée parmi les pionniers du gaz
pauvre.

En 1909, elle a créé son gazogène autoréducteur à déchets de bois qui est
répandu dans le monde entier et poursuivant ses recherches relatives à l'utilisa-
tion des combustibles les plus répandus et les moins coûteux, elle a mis au
point sur la demande de sa clientèle coloniale un appareil permettant de
gazéifier les résidus de fabrication de certaines industries coloniales tels que
tourteaux et graines de coton, coques d'arachides et de noix palmistes, marc de
raisin, coques et bourres de noix de coco, déchets de sisal, etc.

Utilisés dans toutes nos Colonies les moteurs et gazogènes de la Société Fran-
çaise sont particulièrement appréciés en Indochine où 62 installations représen-
tant 4.500 chevaux sont en service; à Madagascar, 30 installations, 1.200 chevaux;
en Afrique Equatoriale, Ile de la Réunion, Ile Maurice, Guadeloupe, Saint-
Domingue, Iles Comores, Guyane, Nouvelles Hébrides, Iles sous le vent, Syrie, Ré-
publique Argentine, Mexique, Egypte, etc..

La Société Française fabrique également des locomobiles à vapeur chauffées
à la paille, et des batteuses à céréales; elle construit depuis quelques années des
batteuses métalliques à broyeur de paille qui, étudiées spécialement pour les
besoins de l'Afrique du Nord, permirent d'enlever à la construction anglaise la
première place qu'elle y occupait depuis plusieurs dizaines d'années comme
fournisseur de matériels de battages. (Voir l'annonce page X).

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