Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30. 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384736d
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
474 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
La caisse disposait à l'origine d'un capital de 350.000 francs, divisé en 3.500
parts de 100 francs entièrement libérées et dont 2.500 avaient été souscrites par
les syndicats agricolçs, grâce à des subventions du Conseil général. Cet avoir se
trouve accru par des avances remboursables en 5 ans par une contribution de
500.000 francs à la charge de la Banque de la Martinique et enfin par des rede-
vances annuelles proportionnelles à la circulation fiduciaire ainsi qu'aux super-
dividendes donnés par cette banque. Le concours du Crédit agricole aidera effi-
cacement les petits planteurs et rien ne sera négligé pour que cet organisme dis-
pose des fonds qui lui seront nécessaires. Et c'est dans cet esprit que l'adminis-
tration locale a soumis au Conseil général un projet financier destiné à élargir
les opérations du Crédit agricole par le jeu des prêts à consentir à la propriété
rurale.
Ainsi, revenant à la plus saine tradition et plus que jamais confiant dans les
ressources de son sol, l'agriculteur fera là-bas de la nature généreuse et féconde
le plus puissant facteur de développement économique.
L. GERBINIS,
Gouverneur des Colanies.
A la Guadeloupe
On peut considérer trois périodes dans l'histoire du bananier en Guadeloupe,
du moins dans l'histoire contemporaine : première période avant 1921; deuxième
période de 1921 au cyclône du 12 septembre ; troisième période : après le
cyclone. (1)
Avant 1921, le bananier n'était pas l'objet d'une culture spéciale. Il était
surtout abondant dans les plantations de caféiers et de cacaoyers, où on l'em-
ployait comme abri temporaire. On ne faisait pas, alors, une très grande attention
au choix des variétés; il suffisait que le fruit fût comestible. Même les moins
bonnes qualités étaient conservées dans les plantations en vue de l'alimentation du
bétail.
En 1921, une active propagande fut entreprise dans la colonie, en vue de
l'exportation de la banane. Comme variété, le choix se porta sur celle dite
« poyo » parce que ce fruit, excellent par lui-même, est pourvu d'une peau
épaisse qui lui permet de supporter un long voyage.
On commença donc à s'occuper plus spécialement de cette variété qui, peu à
peu, remplaça les autres dans les plantations de caféiers et de cacaoyers. Même
quelques plantations particulières de bananiers furent entreprises, assez timidement
en raison du manque de moyens de transport. Le résultat n'en fût pas moins que
l'exportation de la banane passa de 40.000 kilos en 1913 à 514.000 kilos en
1923 et 1.400.000 kilos en 1927.
(i) Extraits du rapport présenté au cours du Congrès de la Production Coloniale, à l'Ex-
position Internationale de Vincennes. b
La caisse disposait à l'origine d'un capital de 350.000 francs, divisé en 3.500
parts de 100 francs entièrement libérées et dont 2.500 avaient été souscrites par
les syndicats agricolçs, grâce à des subventions du Conseil général. Cet avoir se
trouve accru par des avances remboursables en 5 ans par une contribution de
500.000 francs à la charge de la Banque de la Martinique et enfin par des rede-
vances annuelles proportionnelles à la circulation fiduciaire ainsi qu'aux super-
dividendes donnés par cette banque. Le concours du Crédit agricole aidera effi-
cacement les petits planteurs et rien ne sera négligé pour que cet organisme dis-
pose des fonds qui lui seront nécessaires. Et c'est dans cet esprit que l'adminis-
tration locale a soumis au Conseil général un projet financier destiné à élargir
les opérations du Crédit agricole par le jeu des prêts à consentir à la propriété
rurale.
Ainsi, revenant à la plus saine tradition et plus que jamais confiant dans les
ressources de son sol, l'agriculteur fera là-bas de la nature généreuse et féconde
le plus puissant facteur de développement économique.
L. GERBINIS,
Gouverneur des Colanies.
A la Guadeloupe
On peut considérer trois périodes dans l'histoire du bananier en Guadeloupe,
du moins dans l'histoire contemporaine : première période avant 1921; deuxième
période de 1921 au cyclône du 12 septembre ; troisième période : après le
cyclone. (1)
Avant 1921, le bananier n'était pas l'objet d'une culture spéciale. Il était
surtout abondant dans les plantations de caféiers et de cacaoyers, où on l'em-
ployait comme abri temporaire. On ne faisait pas, alors, une très grande attention
au choix des variétés; il suffisait que le fruit fût comestible. Même les moins
bonnes qualités étaient conservées dans les plantations en vue de l'alimentation du
bétail.
En 1921, une active propagande fut entreprise dans la colonie, en vue de
l'exportation de la banane. Comme variété, le choix se porta sur celle dite
« poyo » parce que ce fruit, excellent par lui-même, est pourvu d'une peau
épaisse qui lui permet de supporter un long voyage.
On commença donc à s'occuper plus spécialement de cette variété qui, peu à
peu, remplaça les autres dans les plantations de caféiers et de cacaoyers. Même
quelques plantations particulières de bananiers furent entreprises, assez timidement
en raison du manque de moyens de transport. Le résultat n'en fût pas moins que
l'exportation de la banane passa de 40.000 kilos en 1913 à 514.000 kilos en
1923 et 1.400.000 kilos en 1927.
(i) Extraits du rapport présenté au cours du Congrès de la Production Coloniale, à l'Ex-
position Internationale de Vincennes. b
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