Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30. 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384736d
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 497
« tances les plus défavorables, elle peut encore donner une récolte dépassant
« 50 de la récolte normale. *
« Elle doit donc y représenter la principale culture, d'autant plus qu'il n'existe,
« pour les colonies, aucune compagnie d'assurance pouvant indemniser les pro-
« priétaires des pertes qu'ils subissent du fait des cyclones.
« La culture de la canne à sucre s'impose donc aux Antilles et à la Réunion
« et, si l'on veut éviter que ces colonies soient entièrement ruinées, il importe
« d'assurer, par tous les moyens possibles, l' existence de l'industrie du sucre.
« Ainsi, la vie économique de la Martinique, de la Guadeloupe et de la
« Réunion est liée indissolublement au maintien de la culture de la canne à
« sucre et par conséquent à la meilleure réalisation possible des produits, sucre
« et rhum, qui en sont extraits.
« La métropole, de son côté, ne peut considérer cette question d'un œil
« indifférent, la survivance de ses anciennes colonies, déjà si appauvries par la
« baisse de la valeur des produits, ayant pour elle un intérêt primordial ». s
Nous ne pouvons que répéter ce que nous disions il y a plus de vingt ans, et ';'
avec plus de force encore, puisqu'aujourd'hui les produits tels que café, cacao,
vanille, essences, ne « paient » plus, et qu'il faut venir à leur secours.
D'ailleurs, ne fait-on pas quand même des efforts pour organiser d'autres
productions? A la Guadeloupe, par exemple, où les effets du cyclone de sep-
tembre 1928 ont confirmé ce que nous avions rappelé plus haut quant à l'influence
des intempéries sur les cultures dites secondaires, ne cherche-t-on pas, en ce
moment, malgré les difficultés et les mécomptes déjà subis, à développer la
culture de la banane? Il en est de même à la Martinique, sans parler des colonies
d'Afrique occidentale et équatoriale qui sortent du sujet traité ici.
Force est donc de s'en tenir à l'exploitation de fondation de la canne ou laisser
retourner ces colonies à peu près en friches, en abandonnant les populations qui
en vivent et tout le trafic commercial et maritime qui gravite autour d'elles et
de nos ports ; nous devons ajouter que, depuis 1909 des efforts et des capitaux
considérables y ont été investis à nouveau, qu'il ne peut évidemment pas être
question de laisser improductifs ou de voir se perdre.
A. JACQliEMINET,
A ncien Directeur du Crédit Foncier Colonial,
Président du Syndicat général des producteurs de sucre
et de rhum des colonies françaises.
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J
i nAM 1 lOT Taille - hemlslr 11
If Il Civil fit fi taire Colollel
L 76, Rue de Rennes PARIS(Vl9 4
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« tances les plus défavorables, elle peut encore donner une récolte dépassant
« 50 de la récolte normale. *
« Elle doit donc y représenter la principale culture, d'autant plus qu'il n'existe,
« pour les colonies, aucune compagnie d'assurance pouvant indemniser les pro-
« priétaires des pertes qu'ils subissent du fait des cyclones.
« La culture de la canne à sucre s'impose donc aux Antilles et à la Réunion
« et, si l'on veut éviter que ces colonies soient entièrement ruinées, il importe
« d'assurer, par tous les moyens possibles, l' existence de l'industrie du sucre.
« Ainsi, la vie économique de la Martinique, de la Guadeloupe et de la
« Réunion est liée indissolublement au maintien de la culture de la canne à
« sucre et par conséquent à la meilleure réalisation possible des produits, sucre
« et rhum, qui en sont extraits.
« La métropole, de son côté, ne peut considérer cette question d'un œil
« indifférent, la survivance de ses anciennes colonies, déjà si appauvries par la
« baisse de la valeur des produits, ayant pour elle un intérêt primordial ». s
Nous ne pouvons que répéter ce que nous disions il y a plus de vingt ans, et ';'
avec plus de force encore, puisqu'aujourd'hui les produits tels que café, cacao,
vanille, essences, ne « paient » plus, et qu'il faut venir à leur secours.
D'ailleurs, ne fait-on pas quand même des efforts pour organiser d'autres
productions? A la Guadeloupe, par exemple, où les effets du cyclone de sep-
tembre 1928 ont confirmé ce que nous avions rappelé plus haut quant à l'influence
des intempéries sur les cultures dites secondaires, ne cherche-t-on pas, en ce
moment, malgré les difficultés et les mécomptes déjà subis, à développer la
culture de la banane? Il en est de même à la Martinique, sans parler des colonies
d'Afrique occidentale et équatoriale qui sortent du sujet traité ici.
Force est donc de s'en tenir à l'exploitation de fondation de la canne ou laisser
retourner ces colonies à peu près en friches, en abandonnant les populations qui
en vivent et tout le trafic commercial et maritime qui gravite autour d'elles et
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considérables y ont été investis à nouveau, qu'il ne peut évidemment pas être
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