Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30. 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384736d
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
496 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
« Par contre, dans cette colonie, la production du café qui atteignait 734.000
« kgs en 1818 et 1.013.000 kgs en 1827, a décru considérablement et n'a pas
« pu être relevée d'une façon sérieuse ; elle ne représente que 3.903 kgs en 1907.
« La vanille apparaît seulement en 1899 avec 933 kgs ; après avoir baissé
« dans les premières années qui suivent, elle remonte à 942 kgs en 1907.
,8
(( On peut donc dire que nos colons cherchent à tirer tout le parti possible du
« sol qu'ils peuvent cultiver ; ils arriveront sans doute à mieux encore, mais ils
« ne peuvent échapper à la nécessité de se borner à celles des cultures qui répon-
« dent aux conditions de latitude et d'altitude de nos possessions et aux conditions
(( climatériques de chacune d'elles et dont les produits sont susceptibles d'être
(( écoulés avec quelque profit. -
« Il faut ajouter aussi que pour beaucoup des produits tropicaux, la concurrence
« et le développement des cultures dans des pays neufs et plus fertiles ou mieux
K partagés au point de vue de la main-d' œuvre ont avili les prix dans des propor-
« tions énormes, sans compter la concurrence des produits chimiques. C'est le
« cas pour le café et pour la vanille, entre autres, dont la culture, recommandée
<( dans les nouvelles colonies, a causé tant de déceptions. En ce qui concerne la
(( vanille, la question a paru si importante et si grave aux organisateurs du Congrès
« qu'ils en ont fait l'objet d'une communication spéciale.
.« Il ne faut pas oublier non plus qu'en général les cultures dites secondaires
« exigent, avant de donner un produit appréciable, un long délai, plusieurs années
(( pendant lesquelles des travaux assidus et coûteux sont indispensables ; d'où
« une mise de capitaux et des sacrifices considérables et hors de proportion avec
« les ressources d' ordinaire précaires dont disposent les colons. La canne, au
« contraire, est Susceptible de leur procurer un revenu, faible il est vrai, mais
« mçins aléatoire, et dans un temps plus court, la première récolte pouvant être
« faite au plus tard 14 à 18 mois après la plantation.
« Enfin, il faut considérer que, dans ces pays où les perturbations atmosphé-
« riques sont souvent si violentes, les propriétaires se trouvent contraints, pour
« s'assurer un revenu dans la mesure du possible, de conserver la place la plus
(( importante à la culture qui en souffre relativement le moins.
a Les sécheresses et les cyclones sont particulièrement redoutables.
« MM. Bougenot, Couturier et Dolabaratz ont écrit, dans un rapport présen-
a té à la section des anciennes colonies de l'Union Coloniale Française :
« Quand une de nos colonies subit l'atteinte de l'un de ces météores (cyclo-
« nés), ses culturess ont plus ou moins dévastées, suivant leur résistance, la durée
cc et la violence du vent.
(( Les plantes herbacées fournissant des graines alimentaires (maïs, pois, etc.),
« ou des produits aromatiques (vanilliers) peuvent être entièrement détruites ;
« les arbrisseaux comme le café, le cacao, le manioc, etc., ont leur récolte réduite
« jusqu'à 70 à 80 Seule, la canne à sucre présente quelque résistance à la
(( tourmente, mais elle n'en est pas moins éprouvée dans une proportion qui peut
« atteindre près de 50
(( On en jugera par les chiffres des tableaux suivants.
« Il en ressort que la seule plante pouvant être cultivée avec le moins de désa-
« vantage dans les anciennes colonies est la canne à sucre, car, dans les circons-
« Par contre, dans cette colonie, la production du café qui atteignait 734.000
« kgs en 1818 et 1.013.000 kgs en 1827, a décru considérablement et n'a pas
« pu être relevée d'une façon sérieuse ; elle ne représente que 3.903 kgs en 1907.
« La vanille apparaît seulement en 1899 avec 933 kgs ; après avoir baissé
« dans les premières années qui suivent, elle remonte à 942 kgs en 1907.
,8
(( On peut donc dire que nos colons cherchent à tirer tout le parti possible du
« sol qu'ils peuvent cultiver ; ils arriveront sans doute à mieux encore, mais ils
« ne peuvent échapper à la nécessité de se borner à celles des cultures qui répon-
« dent aux conditions de latitude et d'altitude de nos possessions et aux conditions
(( climatériques de chacune d'elles et dont les produits sont susceptibles d'être
(( écoulés avec quelque profit. -
« Il faut ajouter aussi que pour beaucoup des produits tropicaux, la concurrence
« et le développement des cultures dans des pays neufs et plus fertiles ou mieux
K partagés au point de vue de la main-d' œuvre ont avili les prix dans des propor-
« tions énormes, sans compter la concurrence des produits chimiques. C'est le
« cas pour le café et pour la vanille, entre autres, dont la culture, recommandée
<( dans les nouvelles colonies, a causé tant de déceptions. En ce qui concerne la
(( vanille, la question a paru si importante et si grave aux organisateurs du Congrès
« qu'ils en ont fait l'objet d'une communication spéciale.
.« Il ne faut pas oublier non plus qu'en général les cultures dites secondaires
« exigent, avant de donner un produit appréciable, un long délai, plusieurs années
(( pendant lesquelles des travaux assidus et coûteux sont indispensables ; d'où
« une mise de capitaux et des sacrifices considérables et hors de proportion avec
« les ressources d' ordinaire précaires dont disposent les colons. La canne, au
« contraire, est Susceptible de leur procurer un revenu, faible il est vrai, mais
« mçins aléatoire, et dans un temps plus court, la première récolte pouvant être
« faite au plus tard 14 à 18 mois après la plantation.
« Enfin, il faut considérer que, dans ces pays où les perturbations atmosphé-
« riques sont souvent si violentes, les propriétaires se trouvent contraints, pour
« s'assurer un revenu dans la mesure du possible, de conserver la place la plus
(( importante à la culture qui en souffre relativement le moins.
a Les sécheresses et les cyclones sont particulièrement redoutables.
« MM. Bougenot, Couturier et Dolabaratz ont écrit, dans un rapport présen-
a té à la section des anciennes colonies de l'Union Coloniale Française :
« Quand une de nos colonies subit l'atteinte de l'un de ces météores (cyclo-
« nés), ses culturess ont plus ou moins dévastées, suivant leur résistance, la durée
cc et la violence du vent.
(( Les plantes herbacées fournissant des graines alimentaires (maïs, pois, etc.),
« ou des produits aromatiques (vanilliers) peuvent être entièrement détruites ;
« les arbrisseaux comme le café, le cacao, le manioc, etc., ont leur récolte réduite
« jusqu'à 70 à 80 Seule, la canne à sucre présente quelque résistance à la
(( tourmente, mais elle n'en est pas moins éprouvée dans une proportion qui peut
« atteindre près de 50
(( On en jugera par les chiffres des tableaux suivants.
« Il en ressort que la seule plante pouvant être cultivée avec le moins de désa-
« vantage dans les anciennes colonies est la canne à sucre, car, dans les circons-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 28/44
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6384736d/f28.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6384736d/f28.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6384736d/f28.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6384736d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6384736d
Facebook
Twitter