Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30. 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384736d
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 479
Ces chiffres ne tiennent compte que des possibilités immédiates ; celles qui
pourraient être réalisées sans grand effort. Mais si l'on veut bien considérer les
superficies disponibles pour les cultures nouvelles et si l'on veut tenir compte des
possibilités de production des communes sous le vent encore si mal pourvues de
moyens de communication, l'on verra que la Guadeloupe pourrait décupler sa
production de bananes.
Jusqu'ici, les communes sous le vent n'ont pu participer au commerce d'expor-
tation de la banane, à cause de leur éloignement d'abord, ensuite à cause de
l'insuffisance des chemins de pénétration. Mais là aussi il y a des bananiers inter-
calés dans les cultures et les 4.000 hectares de plantations doivent produire an-
nuellement 250.000 régimes de bananes utilisés uniquement pour les besoins
locaux. Cette production serait facilement triplée si le moindre débouché extérieur
lui était offert.
On ne doit pas considérer que les cultures intercalaires. Depuis le cyclone, de
véritables bananeraies ont été créées. Il convient donc de tenir compte aussi des
terres disponibles pour le développement de cette culture. Or, le service de
l'agriculture estime à 4.000 hectares la superficie des propriétés boisées voisines
de la forêt domaniale et des parties de cette forêt les plus facilement accessibles.
La culture de la banane pourrait s'étendre encore, à la Guadeloupe proprement
dite, sur près de 10.000 hectares, dont la moitié se trouve dans les régions des-
servant les ports de Basse- Terre et de Pointe-à-Pitre.
La production des bananeraies, estimée à 500 régimes par hectares la première
année, est facilement de 1.200 à 1.500 régimes les années suivantes..10.000
hectares de cultures nouvelles assureraient une production moyenne de 10 millions
de régimes.
En résumé, la production annuelle estimée à 700.000 régimes peut être portée
facilement au double ou au triple par l'intensification des cultures. D'autre part,
10.000 hectares disponibles pour des cultures nouvelles. Ce sont là des possibi-
lités absolues, indépendantes des conditions économiques.
NT est-ce pas là une perspective suffisante, après les résultats déjà acquis, pour
que l'on puisse envisager une organisation importante en vue de l'enlèvement des
fruits ? Et n'est-il pas possible de trouver des capitaux pour s'intéresser à une
affaire de ce genre ?
A l'heure actuelle, les plus beaux régimes de la Guadeloupe s'achètent sur
place, rendus à quai, au prix de 12 à 13 francs le régime, le prix moyen du ré-
gime de 15 kilos s'établissant ainsi aux environs de 9 francs.
Un navire qui pourrait prendre à bord 30.000 régimes en admettant un taux
de fret de 15 francs au régime rapporterait 450.000 francs et ne représenterait
guère qu'une portée en lourd de 3.000 tonnes environ avec à peine 3.000 mètres
cubes de cales pour bananes. Le régime de 15 kilos reviendrait, dans ces condi-
tions, dans un port français, tous droits compris, aux environs de 30 francs, soit
2 francs le kilo. Au prix où se vend actuellement la banane au port d'arrivée,
n'est-ce pas là une proposition commerciale qui mérite au moins une étude
sérieuse ?
A 20.000 régimes par mois, le commerce de la banane représenterait, pour les
planteurs de la colonie, une exportation de 2.000.000 francs par mois, soit 29
Ces chiffres ne tiennent compte que des possibilités immédiates ; celles qui
pourraient être réalisées sans grand effort. Mais si l'on veut bien considérer les
superficies disponibles pour les cultures nouvelles et si l'on veut tenir compte des
possibilités de production des communes sous le vent encore si mal pourvues de
moyens de communication, l'on verra que la Guadeloupe pourrait décupler sa
production de bananes.
Jusqu'ici, les communes sous le vent n'ont pu participer au commerce d'expor-
tation de la banane, à cause de leur éloignement d'abord, ensuite à cause de
l'insuffisance des chemins de pénétration. Mais là aussi il y a des bananiers inter-
calés dans les cultures et les 4.000 hectares de plantations doivent produire an-
nuellement 250.000 régimes de bananes utilisés uniquement pour les besoins
locaux. Cette production serait facilement triplée si le moindre débouché extérieur
lui était offert.
On ne doit pas considérer que les cultures intercalaires. Depuis le cyclone, de
véritables bananeraies ont été créées. Il convient donc de tenir compte aussi des
terres disponibles pour le développement de cette culture. Or, le service de
l'agriculture estime à 4.000 hectares la superficie des propriétés boisées voisines
de la forêt domaniale et des parties de cette forêt les plus facilement accessibles.
La culture de la banane pourrait s'étendre encore, à la Guadeloupe proprement
dite, sur près de 10.000 hectares, dont la moitié se trouve dans les régions des-
servant les ports de Basse- Terre et de Pointe-à-Pitre.
La production des bananeraies, estimée à 500 régimes par hectares la première
année, est facilement de 1.200 à 1.500 régimes les années suivantes..10.000
hectares de cultures nouvelles assureraient une production moyenne de 10 millions
de régimes.
En résumé, la production annuelle estimée à 700.000 régimes peut être portée
facilement au double ou au triple par l'intensification des cultures. D'autre part,
10.000 hectares disponibles pour des cultures nouvelles. Ce sont là des possibi-
lités absolues, indépendantes des conditions économiques.
NT est-ce pas là une perspective suffisante, après les résultats déjà acquis, pour
que l'on puisse envisager une organisation importante en vue de l'enlèvement des
fruits ? Et n'est-il pas possible de trouver des capitaux pour s'intéresser à une
affaire de ce genre ?
A l'heure actuelle, les plus beaux régimes de la Guadeloupe s'achètent sur
place, rendus à quai, au prix de 12 à 13 francs le régime, le prix moyen du ré-
gime de 15 kilos s'établissant ainsi aux environs de 9 francs.
Un navire qui pourrait prendre à bord 30.000 régimes en admettant un taux
de fret de 15 francs au régime rapporterait 450.000 francs et ne représenterait
guère qu'une portée en lourd de 3.000 tonnes environ avec à peine 3.000 mètres
cubes de cales pour bananes. Le régime de 15 kilos reviendrait, dans ces condi-
tions, dans un port français, tous droits compris, aux environs de 30 francs, soit
2 francs le kilo. Au prix où se vend actuellement la banane au port d'arrivée,
n'est-ce pas là une proposition commerciale qui mérite au moins une étude
sérieuse ?
A 20.000 régimes par mois, le commerce de la banane représenterait, pour les
planteurs de la colonie, une exportation de 2.000.000 francs par mois, soit 29
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