Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1931 01 juin 1931
Description : 1931/06/01 (A6,N66)-1931/06/30. 1931/06/01 (A6,N66)-1931/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384734k
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 341
racines en cossettes à l'aide de coupe-racines ; le séchage s'effectue. plus facile-
ment sous cette forme qui est également la plus intéressante pour la vente à
lélevage, car elle peut être donnée directement aux animaux sans autre prépa-
ration qu'une humidification préalable.
Les rendements obtenus en culture sont très variables, dans les terres de ferti-
lité moyenne, ils oscillent entre 12.000 et 15.000 kgs de racines fraîches ;
dans les latérites centrales avec un climat tempéré, moins favorable à la végé-
tation, la récolte est souvent inférieure à 8.000 kgs ; de plus, le cycle évolutif
y est de 30 mois au lieu de 12 à 15 ;aux basses altitudes.
,La dessication des racines occasionne une perte de poids importante qui varie
de 50 à 60 suivant que le manioc contient plus ou moins d'eau.
L'exportation sous la forme de racines séchées présente malheureusement un
grave inconvénient : c'est une matière encombrante dont la tonne occupe 2 m3
200 normalement ; les exploitations européennes ont bien essayé de réduire le
volume au minimum en expédiant les cossettes pressées ; malgré cette atténua-
tion, qui, au surplus, n'est guère possible pour les bouchons, le manioc sec est
grevé de frais très lourds, souvent supérieurs à 500 francs par tonne du lieu de
production au port de débarquement ; ils peuvent bien difficilement être abaissés
jusqu'à 350 francs dans les conditions les plus favorables. Il s'ensuit qu'aux
cours actuels, le producteur couvre rarement ses frais. La conséquence en a été
qu'en 1930, une (partie des maniocs est restée en terre, ce qui a provoqué une
réduction des sorties de plus d'un tiers sur la moyenne des dernières années.
Il est vraisemblable qu'une étude approfondie des marchés et des conditions
de production permettra malgré tout de maintenir- la culture dans ses limites
actuelles, sinon de l'augmenter. L'Administration de la Colonie a déjà consenti
d'importants sacrifices pour réduire les frais, en particulier, par l'abaissement
des tarifs de transport par chemin de fer. Les différents organismes du même
genre, batelages et Compagnies de navigation, ne peuvent que suivre cette voie.
D'autre part, l'intensification de la transformation sur place en farine, fécule
et tapioca utilisera des quantités plus grandes de matière première et déjà une
distillerie locale fabrique de l'alcool industriel à base de manioc.
POIS DU CAP
Le pois du Caip est un gros haricot plat très cultivé dans les vastes plaines
alluvionnaires du versant occidental de l'île, entre Maintirano au Nord et
Tulear au Sud. Les tentatives pour étendre la culture en dehors de cette zone
n'ont pas donné des résultats satisfaisants, le produit n'y a pas la finesse de
goût et les qualités qui le font rechercher ; c'est ainsi que les populations de
l'extrême Sud avaient commencé à produire un pois du Cap ayant sensiblement
les mêmes apparences et contexture, mais qui noircissait à la cuisson, ce qui
avait jeté un certain discrédit immérité sur l'ensemble. Dès que ce fait fut bien
établi, l'Administration a interdit la sortie de cette provenance qui s'effectuait
par le port de Fort-Dauphin.
Il semble bien que le Phaseolus imœnus (c'est le nom botanique du pois du
Cap) exige, pour avoir toutes ses qualités gastronomiques, un certain nombre de
conditions, sécheresse atmosphérique et températures moyennes pendant sa végé-
tation, qui justement se trouvent réunies dans la zone où il est cultivé et ceci
racines en cossettes à l'aide de coupe-racines ; le séchage s'effectue. plus facile-
ment sous cette forme qui est également la plus intéressante pour la vente à
lélevage, car elle peut être donnée directement aux animaux sans autre prépa-
ration qu'une humidification préalable.
Les rendements obtenus en culture sont très variables, dans les terres de ferti-
lité moyenne, ils oscillent entre 12.000 et 15.000 kgs de racines fraîches ;
dans les latérites centrales avec un climat tempéré, moins favorable à la végé-
tation, la récolte est souvent inférieure à 8.000 kgs ; de plus, le cycle évolutif
y est de 30 mois au lieu de 12 à 15 ;aux basses altitudes.
,La dessication des racines occasionne une perte de poids importante qui varie
de 50 à 60 suivant que le manioc contient plus ou moins d'eau.
L'exportation sous la forme de racines séchées présente malheureusement un
grave inconvénient : c'est une matière encombrante dont la tonne occupe 2 m3
200 normalement ; les exploitations européennes ont bien essayé de réduire le
volume au minimum en expédiant les cossettes pressées ; malgré cette atténua-
tion, qui, au surplus, n'est guère possible pour les bouchons, le manioc sec est
grevé de frais très lourds, souvent supérieurs à 500 francs par tonne du lieu de
production au port de débarquement ; ils peuvent bien difficilement être abaissés
jusqu'à 350 francs dans les conditions les plus favorables. Il s'ensuit qu'aux
cours actuels, le producteur couvre rarement ses frais. La conséquence en a été
qu'en 1930, une (partie des maniocs est restée en terre, ce qui a provoqué une
réduction des sorties de plus d'un tiers sur la moyenne des dernières années.
Il est vraisemblable qu'une étude approfondie des marchés et des conditions
de production permettra malgré tout de maintenir- la culture dans ses limites
actuelles, sinon de l'augmenter. L'Administration de la Colonie a déjà consenti
d'importants sacrifices pour réduire les frais, en particulier, par l'abaissement
des tarifs de transport par chemin de fer. Les différents organismes du même
genre, batelages et Compagnies de navigation, ne peuvent que suivre cette voie.
D'autre part, l'intensification de la transformation sur place en farine, fécule
et tapioca utilisera des quantités plus grandes de matière première et déjà une
distillerie locale fabrique de l'alcool industriel à base de manioc.
POIS DU CAP
Le pois du Caip est un gros haricot plat très cultivé dans les vastes plaines
alluvionnaires du versant occidental de l'île, entre Maintirano au Nord et
Tulear au Sud. Les tentatives pour étendre la culture en dehors de cette zone
n'ont pas donné des résultats satisfaisants, le produit n'y a pas la finesse de
goût et les qualités qui le font rechercher ; c'est ainsi que les populations de
l'extrême Sud avaient commencé à produire un pois du Cap ayant sensiblement
les mêmes apparences et contexture, mais qui noircissait à la cuisson, ce qui
avait jeté un certain discrédit immérité sur l'ensemble. Dès que ce fait fut bien
établi, l'Administration a interdit la sortie de cette provenance qui s'effectuait
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Il semble bien que le Phaseolus imœnus (c'est le nom botanique du pois du
Cap) exige, pour avoir toutes ses qualités gastronomiques, un certain nombre de
conditions, sécheresse atmosphérique et températures moyennes pendant sa végé-
tation, qui justement se trouvent réunies dans la zone où il est cultivé et ceci
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