Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1931 01 juin 1931
Description : 1931/06/01 (A6,N66)-1931/06/30. 1931/06/01 (A6,N66)-1931/06/30.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384734k
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 359
La standardisation
La crise économique grave qui a commencé à sévir à Madagascar vers la fin
de l'année 1929 ne tient pas seulement à des causes extérieures, telles que 'a
réduction de la production industrielle dans le monde et l'amoindrissement des
disponibilités des pays acheteurs. Elle est due aussi au conditionnement défec-
tueux de certains des produits que la Grande Ile a exportés au moment où les
marchés du dehors étaient largement ouverts et où les prix étaient exceptionnelle-
ment élevés.
Il eût été sage, - au contraire, à l'époque où tout trouvait facilement acqué-
reur, de se préoccuper de ce qui arriverait facilement lorsque, les stocks d'après
guerre ayant été reconstitués, une réadaptation de la production et du com-
merce aux conditions normales s'imposerait.
Cette réadaptation est devenue d'autant plus difficile que certains marchés,
dans l'Extrême-Orient comme dans le Nouveau-Monde, se sont fermés, à la,
production des autres pays. Une discipline sévère s'impose donc aux produc-
teurs qui veulent consolider leurs positions. Il n'y a plus place sur les marchés
pour des produits mal préparés, de nature à réserver de désagréables surprises
aux acheteurs lointains. Or, il faut bien le reconnaître, les exportateurs ne sont
pas tous suffisamment éduqués ou prévoyants pour pratiquer d'eux-mêmes le
contrôle nécessaire. C'est pourquoi à Madagascar, comme dans bien d'autres
pays, les pouvoirs publics ont été amenés, tout en reconnaissant l'excellence de
certaines marques locales, à réglementer par mesure générale le conditionnement
des produits destinés à l'exportation.
L'arrêté du 6 novembre 1930, pris en exécution du décret du 13 juin 1929
par le Gouverneur Général Cayla, les Chambres de Commerce, les Délégations
Economiques et Financières et le Conseil d'administration entendus, a institué
un régime de standardisation des produits naturels et industrialisés destinés à
l'exportation ; y sont soumis le riz, maïs, maniocs, tapiocas, cafés, vanilles,
girofles, pois du Cap, raphias, cires d'abeille, cuirs, peaux, saindoux, graphites
et coprahs. Les tableaux annexés au dit arrêté déterminent, pour chaque produit,
les caractéristiques que doivent réunir les divers types admis à l'exportation et
les conditions d'emballage obligatoires.
Il est bon de noter que les produits ci-dessus énumérés ne seront pas tous
soumis en même temps au nouveau régime, le Gouverneur Général s'étant
réservé d'appliquer la standardisation par palier, compte tenu des conditions de
la production, de la situation des marchés et des pratiques commerciales L'ad-
ministration entend, en effet, n' apporter à la liberté des exportations que les res-
trictions commandées par l'intérêt général. Elle a, d'autre part, le souci d'adop-
ter une classification qui suive d'aussi près que possible les caractéristiques
La standardisation
La crise économique grave qui a commencé à sévir à Madagascar vers la fin
de l'année 1929 ne tient pas seulement à des causes extérieures, telles que 'a
réduction de la production industrielle dans le monde et l'amoindrissement des
disponibilités des pays acheteurs. Elle est due aussi au conditionnement défec-
tueux de certains des produits que la Grande Ile a exportés au moment où les
marchés du dehors étaient largement ouverts et où les prix étaient exceptionnelle-
ment élevés.
Il eût été sage, - au contraire, à l'époque où tout trouvait facilement acqué-
reur, de se préoccuper de ce qui arriverait facilement lorsque, les stocks d'après
guerre ayant été reconstitués, une réadaptation de la production et du com-
merce aux conditions normales s'imposerait.
Cette réadaptation est devenue d'autant plus difficile que certains marchés,
dans l'Extrême-Orient comme dans le Nouveau-Monde, se sont fermés, à la,
production des autres pays. Une discipline sévère s'impose donc aux produc-
teurs qui veulent consolider leurs positions. Il n'y a plus place sur les marchés
pour des produits mal préparés, de nature à réserver de désagréables surprises
aux acheteurs lointains. Or, il faut bien le reconnaître, les exportateurs ne sont
pas tous suffisamment éduqués ou prévoyants pour pratiquer d'eux-mêmes le
contrôle nécessaire. C'est pourquoi à Madagascar, comme dans bien d'autres
pays, les pouvoirs publics ont été amenés, tout en reconnaissant l'excellence de
certaines marques locales, à réglementer par mesure générale le conditionnement
des produits destinés à l'exportation.
L'arrêté du 6 novembre 1930, pris en exécution du décret du 13 juin 1929
par le Gouverneur Général Cayla, les Chambres de Commerce, les Délégations
Economiques et Financières et le Conseil d'administration entendus, a institué
un régime de standardisation des produits naturels et industrialisés destinés à
l'exportation ; y sont soumis le riz, maïs, maniocs, tapiocas, cafés, vanilles,
girofles, pois du Cap, raphias, cires d'abeille, cuirs, peaux, saindoux, graphites
et coprahs. Les tableaux annexés au dit arrêté déterminent, pour chaque produit,
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