Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1931 01 mai 1931
Description : 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31. 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847335
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 255
1930, soit près de 95% de l'ensemble). Ce sont celles aussi dont on peut attendre
le plus fort accroissement, tant en raison de l'importance de leurs massifs boisés
que de leur proximité de l'Europe.
Nos autres possessions forestières sont plus éloignées. En outre, pour diffé-
rents motifs, nous ne pouvons trop compter sur elles pour nous approvisionner
en bois communs d'industrie. La Guyane, par exemple, manque complètement
de main-d'oeuvre. A moins d'en importer des Antilles, d'Asie ou de Malaisie,
on ne voit pas très bien comment on pourrait développer considérablement la
production forestière de cette colonie, même si l'on utilisait à l'exploitation un
outillage perfectionné. Nos colonies d'Afrique sont tout de même mieux pour-
vues à cet égard. La moins bien partagée, le Gabon, dispose encore d'un nombre
de travailleurs assez important et, fait très appréciable, la forêt gabonaise, qui
contient en abondance une essence recherchée, est desservie par un réseau fluvial,
imparfait sans doute, mais extrêmement intéressant.
Madagascar ne possède pas de grands massifs susceptibles d'être exploités
économiquement. La plupart des forêts malgaches sont en effet à flanc de
coteau ou de montagne et il n'est pas au surplus de rivières pouvant être utilisées
au flottage ou au transport des billes.
Cette colonie ne produit guère des bois que pour la consommation locale. Elle
est du reste sollicitée par les marchés voisins de l'lie Maurice, de la Rhodésie
et de l'Afrique du Sud. Si elle pouvait exporter des bois d'oeuvre en quantités
intéressantes, c'est certainement vers ces marchés que serait dirigée la majeure
partie de la production.
L Indochine est de même sollicitée par les marchés malais et surtout chinois
qui l'entourent, marchés qui reçoivent à peu près les trois quarts des expéditions
totales de notre colonie. Si la production indochinoise de bois est importante
(plus de 800.000 me., soit de 600.000 à 700.000 tonnes annuellement), ses
exportations sont d'ailleurs relativement minimes (25.000 tonnes à peine en
moyenne), la presque totalité des bois exploités étant utilisés sur place pour tes
besoins des populations de l'Union.
CONSTRUCTIONS COLONIALES
EN ACIERS PROFILÉS
LES MEILLEURS MODÈLES
• POUR TOUTES APPLICATIONS COLONIALES - ---==:=:
FACTORERIES - MAGASINS - HANGARS - GARAGES, Etc.
, ., lA
,";:' 61 -
u.. L> '-
Femand ROUGE, Ing.
110. Avenue de la République, 110 — PARIS (II.)
Nos Constructions sont expédiées complètes et prêtes à être montées par la maIn-d'œnvre locale
-
MAISONS DEMONTABLES A CHARPENTE. METALLIQUE
1930, soit près de 95% de l'ensemble). Ce sont celles aussi dont on peut attendre
le plus fort accroissement, tant en raison de l'importance de leurs massifs boisés
que de leur proximité de l'Europe.
Nos autres possessions forestières sont plus éloignées. En outre, pour diffé-
rents motifs, nous ne pouvons trop compter sur elles pour nous approvisionner
en bois communs d'industrie. La Guyane, par exemple, manque complètement
de main-d'oeuvre. A moins d'en importer des Antilles, d'Asie ou de Malaisie,
on ne voit pas très bien comment on pourrait développer considérablement la
production forestière de cette colonie, même si l'on utilisait à l'exploitation un
outillage perfectionné. Nos colonies d'Afrique sont tout de même mieux pour-
vues à cet égard. La moins bien partagée, le Gabon, dispose encore d'un nombre
de travailleurs assez important et, fait très appréciable, la forêt gabonaise, qui
contient en abondance une essence recherchée, est desservie par un réseau fluvial,
imparfait sans doute, mais extrêmement intéressant.
Madagascar ne possède pas de grands massifs susceptibles d'être exploités
économiquement. La plupart des forêts malgaches sont en effet à flanc de
coteau ou de montagne et il n'est pas au surplus de rivières pouvant être utilisées
au flottage ou au transport des billes.
Cette colonie ne produit guère des bois que pour la consommation locale. Elle
est du reste sollicitée par les marchés voisins de l'lie Maurice, de la Rhodésie
et de l'Afrique du Sud. Si elle pouvait exporter des bois d'oeuvre en quantités
intéressantes, c'est certainement vers ces marchés que serait dirigée la majeure
partie de la production.
L Indochine est de même sollicitée par les marchés malais et surtout chinois
qui l'entourent, marchés qui reçoivent à peu près les trois quarts des expéditions
totales de notre colonie. Si la production indochinoise de bois est importante
(plus de 800.000 me., soit de 600.000 à 700.000 tonnes annuellement), ses
exportations sont d'ailleurs relativement minimes (25.000 tonnes à peine en
moyenne), la presque totalité des bois exploités étant utilisés sur place pour tes
besoins des populations de l'Union.
CONSTRUCTIONS COLONIALES
EN ACIERS PROFILÉS
LES MEILLEURS MODÈLES
• POUR TOUTES APPLICATIONS COLONIALES - ---==:=:
FACTORERIES - MAGASINS - HANGARS - GARAGES, Etc.
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