Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 avril 1931 01 avril 1931
Description : 1931/04/01 (A6,N64)-1931/04/30. 1931/04/01 (A6,N64)-1931/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384732r
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
228 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Dans cette région, la culture est faite très scientifiquement, l'emploi des
engrais s'y généralise de plus en plus. Des compagnies remarquablement orga-
nisées comme la Deli-Maatschappij, aidées par les stations d'essai, ont obtenu
sur leurs plantations des qualités de feuilles supérieures recherchées par l'Amé-
rique.
Amsterdam est par excellence le marché du Tabac des Indes Néerlandaises
où les régies étrangères viennent s'approvisionner aux enchères qui ont lieu régu-
lièrement chaque année.
MANIOC ET DÉRIVÉS
Les statistiques néerlandaises subdivisent le manioc et ses dérivés en six
groupes de produits :
1 °) Racines séchées de manioc ou « Gaplek n. — Ces racines sont coupées
dans leur longueur en quatre morceaux en forme de croix, et ensuite séchées
au soleil.
2°) Racines séchées, broyées grossièrement, donnant une farine jaunâtre,
connue sous le nom de « tapioca meal » (en hollandais « gaplek meel »).
3°) Farine de ,manioc. — En dehors des usines, la population prépare égale-
ment ce produit au moyen d'instruments primitifs dans leurs « kampongs »
(villages indigènes). Cette industrie à domicile donne un petit revenu au culti-
vateur, mais la farine, ainsi préparée, est de qualité inférieure, et elle devra
subir une seconde préparation avant d'être exportée.
La préparation de la farine exige — aussi bien dans les villages indigènes
que dans les usines — cinq manipulations différentes :
a) le lavage des racines pelées ;
b) le rapage des racines ;
c) le tamisage pour séparer la fécule de la pulpe ;
d) la séparation de la fécule des impuretés à l'aide de bassins de dépôt ;
e) le séchage de la farine.
Il est évident que la préparation à la machine dans les fabriques, particuliè-
rement soignée, donne un produit, qui non seulement a une plus grande valeur
commerciale que la farine indigène, mais qui également se vend à des prix beau-
coup plus élevés.
Le commerce exige que la farine de manioc ait une couleur claire et blanche
et qu'elle soit sans impuretés.
On reconnaît facilement la farine bien séchée au bruit craquant qu'elle produit
en la frottant entre les doigts. En général, la farine séchée à la machine, et
surtout lorsqu'elle est séchée à une température trop élevée, ne montre pas
cette propriété.
4°) Tapioca vitreux. - (« Tapioca-flake » et « siftings »). Il y a un certain
nombre d'usines où l'on fait de la farine de toute première qualité, un produit
appelé « flake ». Ce produit est obtenu en chauffant la farine humide dans des
casseroles jusqu'à ce qu'elle se grumèle en devenant partiellement transparente
comme de l'amidon.
Les grumeaux, qui sortent des casseroles, sont de différentes grandeurs. Ils
Dans cette région, la culture est faite très scientifiquement, l'emploi des
engrais s'y généralise de plus en plus. Des compagnies remarquablement orga-
nisées comme la Deli-Maatschappij, aidées par les stations d'essai, ont obtenu
sur leurs plantations des qualités de feuilles supérieures recherchées par l'Amé-
rique.
Amsterdam est par excellence le marché du Tabac des Indes Néerlandaises
où les régies étrangères viennent s'approvisionner aux enchères qui ont lieu régu-
lièrement chaque année.
MANIOC ET DÉRIVÉS
Les statistiques néerlandaises subdivisent le manioc et ses dérivés en six
groupes de produits :
1 °) Racines séchées de manioc ou « Gaplek n. — Ces racines sont coupées
dans leur longueur en quatre morceaux en forme de croix, et ensuite séchées
au soleil.
2°) Racines séchées, broyées grossièrement, donnant une farine jaunâtre,
connue sous le nom de « tapioca meal » (en hollandais « gaplek meel »).
3°) Farine de ,manioc. — En dehors des usines, la population prépare égale-
ment ce produit au moyen d'instruments primitifs dans leurs « kampongs »
(villages indigènes). Cette industrie à domicile donne un petit revenu au culti-
vateur, mais la farine, ainsi préparée, est de qualité inférieure, et elle devra
subir une seconde préparation avant d'être exportée.
La préparation de la farine exige — aussi bien dans les villages indigènes
que dans les usines — cinq manipulations différentes :
a) le lavage des racines pelées ;
b) le rapage des racines ;
c) le tamisage pour séparer la fécule de la pulpe ;
d) la séparation de la fécule des impuretés à l'aide de bassins de dépôt ;
e) le séchage de la farine.
Il est évident que la préparation à la machine dans les fabriques, particuliè-
rement soignée, donne un produit, qui non seulement a une plus grande valeur
commerciale que la farine indigène, mais qui également se vend à des prix beau-
coup plus élevés.
Le commerce exige que la farine de manioc ait une couleur claire et blanche
et qu'elle soit sans impuretés.
On reconnaît facilement la farine bien séchée au bruit craquant qu'elle produit
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surtout lorsqu'elle est séchée à une température trop élevée, ne montre pas
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appelé « flake ». Ce produit est obtenu en chauffant la farine humide dans des
casseroles jusqu'à ce qu'elle se grumèle en devenant partiellement transparente
comme de l'amidon.
Les grumeaux, qui sortent des casseroles, sont de différentes grandeurs. Ils
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