Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 avril 1931 01 avril 1931
Description : 1931/04/01 (A6,N64)-1931/04/30. 1931/04/01 (A6,N64)-1931/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384732r
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
206 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
2° Déterminer approximativement les superficies des zones exploitables et
inexploitables de chaque chantier en vue.
30 Chercher le tonnage approximatif des essences exploitables.
Les moyennes trouvées ont été les suivantes pour des chantiers de 5 km x 5 km:
Zones exploitables 4/5.
Zones inexploitables 1/5.
Tonnage approximatif : 10.000 tonnes soit, environ, 2.000 arbres ; en aca-
jous, sipos, tiamas, bossés, noyers, les autres essences non comprises. On trouve ces
essences dans des proportions qui varient suivant la nature des terrrains Dans la
région Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire, elles sont :
Acajous , Sipos -1rr0 r- , Bossés -7- T iamas 10 , Noyers .-
Le tonnage indiqué s'entend pour du beau bois, rondins ou équarris de belle
qualité, déduction faite du bois roulé, fendu, creux, inexportable.
Un tonnage presque égal pourrait être trouvé en plus pour les bois de seconde
qualité, destinés à un scierie.
Ne sont pas comprises dans les tonnages indiqués les essences Makorés,
Sambas, etc.
Un européen, avec quinze indigènes, peut eni quinze jours, se rendre compte
de la valeur approximative d'un chantier.
Ces recherches s'entendent pour les chantiers en exploration. Une étude très
approfondie du terrain devra ère entreprise quand on aura les chantiers en
exploitation.
II. — PROSPECTION
Etude du terrain. — L'étude du terrain doit porter non seulement sur la partie
que l'on se propose d'exploiter en premier, mais aussi sur tout le groupe de
chantiers se tenant. Des cartes très détaillées seront donc dressées. L'échelle de
1
IOOOO (c'est-à-dire carte de 50 cm/50 cm. pour un chantier de 5 km x 5 km)
donne de bons résultats. Les courbes de niveaux s' y portent de façon très pré-
cise, ainsi que la nature du terrain, l'emplacement de chaque arbre et son es-
sence. Ces cartes permettront de tracer sans tâtonner les routes de rail, de trac-
teurs, de chariots. De plus, connaissant les emplacements des routes pour les
exploitations futures, on évitera les détours et de faux tracés.
Tous les détails seront donc portés : Valeur et sens des inclinaisons, rivières,
ruisseaux, ravins, etc.
Terrains marécageux et maints :
Plantations ou anciennes plantations :
Groupes de rochers ou roches isolées :
Essence des arbres et leurs emplacements : Acajou A, Sipo 0, Tiama H.
Bossé , Noyer 0, Samba A, Makoré [ 1, etc.
L'exécution des cartes commencera dès le tracé des délimitations.
Délimitations. — Les délimitations des chantiers doivent être tracées avec une
exactitude d'autant plus rigoureuse qu'elles sont soumises au conrôle forestier.
Enfin, elles sont les premières voies de circulation sur les chantiers ;
2° Déterminer approximativement les superficies des zones exploitables et
inexploitables de chaque chantier en vue.
30 Chercher le tonnage approximatif des essences exploitables.
Les moyennes trouvées ont été les suivantes pour des chantiers de 5 km x 5 km:
Zones exploitables 4/5.
Zones inexploitables 1/5.
Tonnage approximatif : 10.000 tonnes soit, environ, 2.000 arbres ; en aca-
jous, sipos, tiamas, bossés, noyers, les autres essences non comprises. On trouve ces
essences dans des proportions qui varient suivant la nature des terrrains Dans la
région Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire, elles sont :
Acajous , Sipos -1rr0 r- , Bossés -7- T iamas 10 , Noyers .-
Le tonnage indiqué s'entend pour du beau bois, rondins ou équarris de belle
qualité, déduction faite du bois roulé, fendu, creux, inexportable.
Un tonnage presque égal pourrait être trouvé en plus pour les bois de seconde
qualité, destinés à un scierie.
Ne sont pas comprises dans les tonnages indiqués les essences Makorés,
Sambas, etc.
Un européen, avec quinze indigènes, peut eni quinze jours, se rendre compte
de la valeur approximative d'un chantier.
Ces recherches s'entendent pour les chantiers en exploration. Une étude très
approfondie du terrain devra ère entreprise quand on aura les chantiers en
exploitation.
II. — PROSPECTION
Etude du terrain. — L'étude du terrain doit porter non seulement sur la partie
que l'on se propose d'exploiter en premier, mais aussi sur tout le groupe de
chantiers se tenant. Des cartes très détaillées seront donc dressées. L'échelle de
1
IOOOO (c'est-à-dire carte de 50 cm/50 cm. pour un chantier de 5 km x 5 km)
donne de bons résultats. Les courbes de niveaux s' y portent de façon très pré-
cise, ainsi que la nature du terrain, l'emplacement de chaque arbre et son es-
sence. Ces cartes permettront de tracer sans tâtonner les routes de rail, de trac-
teurs, de chariots. De plus, connaissant les emplacements des routes pour les
exploitations futures, on évitera les détours et de faux tracés.
Tous les détails seront donc portés : Valeur et sens des inclinaisons, rivières,
ruisseaux, ravins, etc.
Terrains marécageux et maints :
Plantations ou anciennes plantations :
Groupes de rochers ou roches isolées :
Essence des arbres et leurs emplacements : Acajou A, Sipo 0, Tiama H.
Bossé , Noyer 0, Samba A, Makoré [ 1, etc.
L'exécution des cartes commencera dès le tracé des délimitations.
Délimitations. — Les délimitations des chantiers doivent être tracées avec une
exactitude d'autant plus rigoureuse qu'elles sont soumises au conrôle forestier.
Enfin, elles sont les premières voies de circulation sur les chantiers ;
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