Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1931 01 mars 1931
Description : 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31. 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384731b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
108 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Peaux. — Depuis que nous occupons une partie de l'Urundi et du Ruanda, le
commerce des peaux s'est développé; certains envois sont même devenus assez
importants. Le marché principal de peaux se tient à Kissali.
En 1929, le Congo a exporté 320 tonnes, valant à la sorti e 3.649.292 francs.
CULTURES INDUSTRIELLES
Cacao. — La culture du cacao donne au Congo d'excellents résultats, elle exige
cependant, pour qu'elle puisse se développer, des conditions climatériques qui ne
se rencontrent pas partout au Congo.
L'Etat exploite la station expérimentale de Barumbu, plantation de 1.000 hecT
tares, dont plus de 400 hectares de cacao, dont on expérimente les diverses va-
riétés. Plusieurs sociétés belges possèdent des plantations au Mayumbe et à l'Equa-
teur; quelques plantations sont exploitées par des colons.
En 1929, 1.093 tonnes, valant 10.603.846 francs, ont été exportées du Congo
belge.
La Belgique a importé, en 1929, 8.000 tonnes de cacao.
Café. — Le Congo peut produire cette denrée, en bonne qualité, à des prx
rémunérateurs. Le café congolais est déjà bien apprécié et il est encore susceptible
d'être amélioré. Malheureusement, ce café ne se retrouve pas sur les marchés ÎOUS
son nom d'origine. En général, il est vendu sous des appellations qui ne révèlent
pas sa provenance. Or, on ne vend bien qu'un produit d'origine connue et il fau-
drait imposer la vente de ce café sous le nom de « café du Congo ».
Des sociétés agricoles et des Missions religieuses ont, avec succès, planté le
caféier dans diverses régions du Congo, notamment au Kivu où l'on cultive
« l' arabica », de qualité supérieure et très apprécié en Europe.
La Belgique a importé, en 1929, 39.170 tonnes de café non torréfié.
En 1929, 836 tonnes, d'une valeur de 8.027.702 francs à la sortie, ont été
exportées du Congo.
Tabac. — La culture du tabac pourrait devenir très rémunératrice dans notre
colonie, si, bien conduite, elle parvenait à livrer au consommateur des produit; de
qualité ou de sortes répondant à son goût. Cela a été dit et répété maintes fo's.
Il convient de dire que ces appels ne sont pas restés sans écho et qu'à l'heure
actuelle plusieurs syndicats d'étude ont été constitués en vue de la création de
plantations de tabacs. Des spécialistes ont été envoyés dans les Uelé, au Kivu el
dans les territoires du Ruanda. Les premiers résultats de leurs travaux, parvenus
récemment à Bruxelles, sont concluants et extrêmement encourageants.
Il serait aisé de créer chez nous un important débouché. Il entre annuellement
en Belgique plus de 21.500 tonnes de tabac.
Canne à sucre. — La culture de la canne à sucre est parmi les plantations colo-
niales une des plus rémunératrices; les pays qui la pratiquent, notamment Cuba,
Java, Hawaï, en retirent d'immenses profits.
La canne à sucre a trouvé au Congo un habitat idéal, on la rencontre dans toutes
les parties de notre colonie.
Le Gouvernement entreprit, en 1912, dans le Bas-Congo, des essais de plan-
tation qui réussirent admirablement.
Peaux. — Depuis que nous occupons une partie de l'Urundi et du Ruanda, le
commerce des peaux s'est développé; certains envois sont même devenus assez
importants. Le marché principal de peaux se tient à Kissali.
En 1929, le Congo a exporté 320 tonnes, valant à la sorti e 3.649.292 francs.
CULTURES INDUSTRIELLES
Cacao. — La culture du cacao donne au Congo d'excellents résultats, elle exige
cependant, pour qu'elle puisse se développer, des conditions climatériques qui ne
se rencontrent pas partout au Congo.
L'Etat exploite la station expérimentale de Barumbu, plantation de 1.000 hecT
tares, dont plus de 400 hectares de cacao, dont on expérimente les diverses va-
riétés. Plusieurs sociétés belges possèdent des plantations au Mayumbe et à l'Equa-
teur; quelques plantations sont exploitées par des colons.
En 1929, 1.093 tonnes, valant 10.603.846 francs, ont été exportées du Congo
belge.
La Belgique a importé, en 1929, 8.000 tonnes de cacao.
Café. — Le Congo peut produire cette denrée, en bonne qualité, à des prx
rémunérateurs. Le café congolais est déjà bien apprécié et il est encore susceptible
d'être amélioré. Malheureusement, ce café ne se retrouve pas sur les marchés ÎOUS
son nom d'origine. En général, il est vendu sous des appellations qui ne révèlent
pas sa provenance. Or, on ne vend bien qu'un produit d'origine connue et il fau-
drait imposer la vente de ce café sous le nom de « café du Congo ».
Des sociétés agricoles et des Missions religieuses ont, avec succès, planté le
caféier dans diverses régions du Congo, notamment au Kivu où l'on cultive
« l' arabica », de qualité supérieure et très apprécié en Europe.
La Belgique a importé, en 1929, 39.170 tonnes de café non torréfié.
En 1929, 836 tonnes, d'une valeur de 8.027.702 francs à la sortie, ont été
exportées du Congo.
Tabac. — La culture du tabac pourrait devenir très rémunératrice dans notre
colonie, si, bien conduite, elle parvenait à livrer au consommateur des produit; de
qualité ou de sortes répondant à son goût. Cela a été dit et répété maintes fo's.
Il convient de dire que ces appels ne sont pas restés sans écho et qu'à l'heure
actuelle plusieurs syndicats d'étude ont été constitués en vue de la création de
plantations de tabacs. Des spécialistes ont été envoyés dans les Uelé, au Kivu el
dans les territoires du Ruanda. Les premiers résultats de leurs travaux, parvenus
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Il serait aisé de créer chez nous un important débouché. Il entre annuellement
en Belgique plus de 21.500 tonnes de tabac.
Canne à sucre. — La culture de la canne à sucre est parmi les plantations colo-
niales une des plus rémunératrices; les pays qui la pratiquent, notamment Cuba,
Java, Hawaï, en retirent d'immenses profits.
La canne à sucre a trouvé au Congo un habitat idéal, on la rencontre dans toutes
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