Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1931 01 mars 1931
Description : 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31. 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384731b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 107
En résumé, il paraît bien qu'une raison très sérieuse du défaut d'emploi de bois
coloniaux était l'ignorance dans laquelle se trouvaient à leur égard les commer-
çants; les exploitants, de leur côté, n'ont guère fait d'efforts pour introduire leurs
bois en Europe. Les frais élevés d'exploitation et de transport rendant, avant la
guerre, les exploitations peu rémunératrices, eu égard au bas prix des bois en
Europe.
Grâce à l'augmentation des prix de base, et aux efforts de la propagande de
ces dernières années, nos compatriotes commencent à utiliser nos bois coloniaux.
Cette production ne constitue évidemment qu'une entrée en matière. L'utili-
sation des bois du Congo s'étendra, doit s'étendre pratiquement. Elle deviendra
une nécessité commerciale pour tous les Belges qui utilisent la matière ligneuse,
et le temps n'est pas éloigné où les bois de notre colonie seront entrés dans l'usage
courant.
Plusieurs sociétés font déjà au Congo l'exploitation de bois de toutes essences
et la récupération des sous-produits.
Le bois et le charbon de bois sont utilisés pour la force motrice nécessaire aux
usines, aux chemins de fer, aux bateaux, aux véhicules à gazogène.
Exportation de 1929, 7.911 tonnes, valeur à la sortie de la colonie, 1.628.404
francs.
Copal. — Le copal utilisé principalement dans la fabrication des laques et des
vernis gras, du linoléum, des isolants, etc., est très demandé pour les vernis des
carrosseries d'automobiles.
A son arrivée à Anvers, le copal tout-venant est immédiatement vendu dans son
conditionnement d'origine à des négociants en gros ou à des fabricants de vernis,
ou bien il est dirigé vers des installations de triage, d'où il sort classé en diverses
catégories adaptées aux besoins de l'industrie.
En 1929, le Congo exportait 17.088 tonnes, valant 47.504.167 francs à la
sortie de la Colonie.
Caoutchouc. - Le Congo, qui était autrefois le « pays du caoutchouc », est
devenu, à cause de la concurrence des Indes, un producteur modeste de ce produit.
En 1929, le Congo exportait 849 tonnes, valant 8.711.803 francs à la sortie.
Le caoutchouc du Congo est employé presque en totalité en Belgique. Notre
pays en a importé, en 1929, 11.328 tonnes.
Ivoire. — Ce produit de luxe fut pendant de longues années, avec le caout-
chouc, le principal produit de la Colonie. Le Congo est encore le producteur
d'ivoire le plus important du monde entier.
Deux marchés se disputent l'ivoire congolais : l'Extrême-Orient et Anvers. La
majeure partie est cependant exportée vers Anvers.
Les ventes d'Anvers se tiennent tous les trois mois. Des acheteurs américains,
anglais, allemands, autrichiens, participent régulièrement aux enchères publiques.
En 1929, les exportations du Congo étaient de 207 tonnes, valant 37.084.138
francs à la sortie.
La production s'harmonise avec la consommation et il est à prévoir que l'ivoire
continuera encore longtemps à apporter sa contribution à la prospérité de la Métro-
pole, bien que les défenses de grands poids deviennent de plus en plus rares.
En résumé, il paraît bien qu'une raison très sérieuse du défaut d'emploi de bois
coloniaux était l'ignorance dans laquelle se trouvaient à leur égard les commer-
çants; les exploitants, de leur côté, n'ont guère fait d'efforts pour introduire leurs
bois en Europe. Les frais élevés d'exploitation et de transport rendant, avant la
guerre, les exploitations peu rémunératrices, eu égard au bas prix des bois en
Europe.
Grâce à l'augmentation des prix de base, et aux efforts de la propagande de
ces dernières années, nos compatriotes commencent à utiliser nos bois coloniaux.
Cette production ne constitue évidemment qu'une entrée en matière. L'utili-
sation des bois du Congo s'étendra, doit s'étendre pratiquement. Elle deviendra
une nécessité commerciale pour tous les Belges qui utilisent la matière ligneuse,
et le temps n'est pas éloigné où les bois de notre colonie seront entrés dans l'usage
courant.
Plusieurs sociétés font déjà au Congo l'exploitation de bois de toutes essences
et la récupération des sous-produits.
Le bois et le charbon de bois sont utilisés pour la force motrice nécessaire aux
usines, aux chemins de fer, aux bateaux, aux véhicules à gazogène.
Exportation de 1929, 7.911 tonnes, valeur à la sortie de la colonie, 1.628.404
francs.
Copal. — Le copal utilisé principalement dans la fabrication des laques et des
vernis gras, du linoléum, des isolants, etc., est très demandé pour les vernis des
carrosseries d'automobiles.
A son arrivée à Anvers, le copal tout-venant est immédiatement vendu dans son
conditionnement d'origine à des négociants en gros ou à des fabricants de vernis,
ou bien il est dirigé vers des installations de triage, d'où il sort classé en diverses
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En 1929, le Congo exportait 17.088 tonnes, valant 47.504.167 francs à la
sortie de la Colonie.
Caoutchouc. - Le Congo, qui était autrefois le « pays du caoutchouc », est
devenu, à cause de la concurrence des Indes, un producteur modeste de ce produit.
En 1929, le Congo exportait 849 tonnes, valant 8.711.803 francs à la sortie.
Le caoutchouc du Congo est employé presque en totalité en Belgique. Notre
pays en a importé, en 1929, 11.328 tonnes.
Ivoire. — Ce produit de luxe fut pendant de longues années, avec le caout-
chouc, le principal produit de la Colonie. Le Congo est encore le producteur
d'ivoire le plus important du monde entier.
Deux marchés se disputent l'ivoire congolais : l'Extrême-Orient et Anvers. La
majeure partie est cependant exportée vers Anvers.
Les ventes d'Anvers se tiennent tous les trois mois. Des acheteurs américains,
anglais, allemands, autrichiens, participent régulièrement aux enchères publiques.
En 1929, les exportations du Congo étaient de 207 tonnes, valant 37.084.138
francs à la sortie.
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continuera encore longtemps à apporter sa contribution à la prospérité de la Métro-
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