Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1931 01 mars 1931
Description : 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31. 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384731b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 101
quelques mois dans Vadministration coloniale française ou belge avant de rejoindre
leur poste ;
Que par la suite et -dans toute la mesure du possible des stages de même nature
puissent être effectués par des fonctionnaires de tout grade ;
2° Qu'une collaboration plus étroite s'établisse entre les deux pays en matière
d'enseignement colonial.
Que des fonctionnaires français puissent exercer dans la colonie belge, ne fût-ce
qu'un stage, et réciproquement, nous paraît délicat. N'y insistons point.
Qu'une collaboration plus étroite s'établisse entre les deux pays en matière d'en-
seignement colonial, nous semble parfait. Insistons-y. Communiquons-nous nos pro-
grammes. Echangeons nos professeurs. Ayons recours aux maîtres de conférences
étrangers pour ouvrir les jeunes intelligences qui se destinent aux carrières colo-
niales. En un mot, perfectionnons notre enseignement à la lumière de toutes les
expériences faites. Le Belge ressemble plus qu'on ne croit au Français de la bou-
tade qui est décoré, redemande du pain et, défaut capital en ce qui nous occupe,
ignore la géographie.
On peut, au surplus, envisager l'établissement d'un programme d'éducation
professionnelle des indigènes, etc., etc.
Pour les blancs, des relations post-scolaires, post-universitaires; pour les noirs,
des cours pour la formation de moniteurs, d'instituteurs.
Pour les blancs et les noirs, des leçons de médecine et d'hygiène, car il est effa-
rant de constater combien on néglige facilement de prendre, en certains cas pour-
tant bien déterminés, les précautions les plus élémentaires.
On donne à bord des paquebots de la Compagnie Maritime Belge des cours
d'hygiène tropicale, rien n'empêche de faire donner aux noirs des instructions sur
la meilleure manière de détruire la tsé-tsé, la glossina palpalis. Mieux vaut
prévenir que guérir.
X. Lutte sanitaire
Voir les autorités locales des deux colonies tout en prenant dans chaque cas dé-
terminé et chacune de leur côté, les mesures que peuvent appeler des situations
infiniment variées, documenter les autorités de la colonie voisine et collaborer avec
elles dans la lutte contre la maladie du sommeil et autres maladies contagieuses.
Ces maladies ne connaissent pas de frontières. Maladie du sommeil, lèpre,
fièvre jaune, syphilis, pian, etc., doivent être combattus sans répit. La France et
la Belgique s' imposent de lourds sacrifices pour former une barrière sanitaire d'effi-
cacité d'ailleurs reconnue.
XI. Police fluviale. Sauvegarde commune des Colonies
Qu'au sujet de la police des frontières, les autorités coloniales étudient les dis-
positions de la convention de Saint-Germain pour pouvoir, par des dispositions
complémentaires, exercer plus efficacement leur droit de police sur la navigation.
Que la France et la Belg:que se prêtent mutuellement aide et assistance pour
une légitime défense contre toute manœuvre ou ingérence étrangère.
Il convient de remarquer, dit simplement le Gouverneur Bobichon, qu'une
action efficace ne peut être poursuivie, tant en ce qui concerne les mesures d'hy-
quelques mois dans Vadministration coloniale française ou belge avant de rejoindre
leur poste ;
Que par la suite et -dans toute la mesure du possible des stages de même nature
puissent être effectués par des fonctionnaires de tout grade ;
2° Qu'une collaboration plus étroite s'établisse entre les deux pays en matière
d'enseignement colonial.
Que des fonctionnaires français puissent exercer dans la colonie belge, ne fût-ce
qu'un stage, et réciproquement, nous paraît délicat. N'y insistons point.
Qu'une collaboration plus étroite s'établisse entre les deux pays en matière d'en-
seignement colonial, nous semble parfait. Insistons-y. Communiquons-nous nos pro-
grammes. Echangeons nos professeurs. Ayons recours aux maîtres de conférences
étrangers pour ouvrir les jeunes intelligences qui se destinent aux carrières colo-
niales. En un mot, perfectionnons notre enseignement à la lumière de toutes les
expériences faites. Le Belge ressemble plus qu'on ne croit au Français de la bou-
tade qui est décoré, redemande du pain et, défaut capital en ce qui nous occupe,
ignore la géographie.
On peut, au surplus, envisager l'établissement d'un programme d'éducation
professionnelle des indigènes, etc., etc.
Pour les blancs, des relations post-scolaires, post-universitaires; pour les noirs,
des cours pour la formation de moniteurs, d'instituteurs.
Pour les blancs et les noirs, des leçons de médecine et d'hygiène, car il est effa-
rant de constater combien on néglige facilement de prendre, en certains cas pour-
tant bien déterminés, les précautions les plus élémentaires.
On donne à bord des paquebots de la Compagnie Maritime Belge des cours
d'hygiène tropicale, rien n'empêche de faire donner aux noirs des instructions sur
la meilleure manière de détruire la tsé-tsé, la glossina palpalis. Mieux vaut
prévenir que guérir.
X. Lutte sanitaire
Voir les autorités locales des deux colonies tout en prenant dans chaque cas dé-
terminé et chacune de leur côté, les mesures que peuvent appeler des situations
infiniment variées, documenter les autorités de la colonie voisine et collaborer avec
elles dans la lutte contre la maladie du sommeil et autres maladies contagieuses.
Ces maladies ne connaissent pas de frontières. Maladie du sommeil, lèpre,
fièvre jaune, syphilis, pian, etc., doivent être combattus sans répit. La France et
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Qu'au sujet de la police des frontières, les autorités coloniales étudient les dis-
positions de la convention de Saint-Germain pour pouvoir, par des dispositions
complémentaires, exercer plus efficacement leur droit de police sur la navigation.
Que la France et la Belg:que se prêtent mutuellement aide et assistance pour
une légitime défense contre toute manœuvre ou ingérence étrangère.
Il convient de remarquer, dit simplement le Gouverneur Bobichon, qu'une
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