Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1931 01 janvier 1931
Description : 1931/01/01 (A6,N61)-1931/01/31. 1931/01/01 (A6,N61)-1931/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847298
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
14 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
« Au JU octobre, a précisé M. le Gouverneur dans son important discours, les
importations de la Colonie s'élèvent à 117.301.188 francs centre 113.995.874
francs pour les trois premiers trimestres de 1929, et 111 millions 955.988 francs
en 1928. Il y a là une progression, peu sensible sans doute, mais réelle, qu'une
circulation monétaire abondante paraît expliquer.
« Les exportations pendant les neufs premiers mois de l'année atteignent
75.413.515 francs ; le chiffre correspondant pour 1929 est de 76.026.278 francs
et pour 1928 de 63.414.836 francs. Le mouvement se maintient.
« Il est normal qu'à cette époque de l'année, la balance commerciale soit en
déficit. Nous sommes, en effet, à la fin de la morte saison à laquelle, entre deux
compagnes sucrières, l'exportation tarit faute d'élément de fret. Mais le déficit
en ce moment est sensiblement le même qu'en 1929.
« Si la situation présente du marché des sucres a amené un retard dans les
chargements qui auraient pu commencer en septembre, nous sommes toutefois à
la veille de l'enlèvement de ce produit.
« Il semble donc bien que la balance commerciale se rétablira avant la fin
de l'année.
» Au reste, la campagne sucrière s'annonce aussi belle que la précédente.
« D'autre part, les sucres qui avaient, il y a quelques semaines, une tendance
à la baisse, reprennent. Le cours de ce troduit - tombé, dans la Métropole, à
180 francs les cent kilos à la date du 1M octobre, s'est relevé progressivement
jusqu'à 203 francs ; dans la Colonie, le prix est passé de 135 à 140 francs.
« Pour les essences à parfum et lés rhums, les conditions du marché sont
bonnes et rien n'indique qu'elles doivent se modifier sensiblement : le rhum con-
tingenté, coté 7 fr. 75 le litre à 49° fob au commencement de l'année,, se paie
8 fr. 175 ; l'esence de géranium est montée de 160 à 172 fr. 50 le kilo, et celle
de vétyver de 130 à 135 francs. Le tapioca en grumeaux, à 120 francs il y a
- quelques mois, se vend aujourd'hui 140 francs.
« Seule la vanille ne réagit pas ; des pourparlers seraient engagés entre la
Métropole et le gouvernement des Etats-Unis pour que des facilités tarifaires
soient consenties à cette denrée sur le marché américain. S'ils aboutissent, il
en résulterait probablement une reprise des cours.
« En résumé, on peut envisager avec confiance la situation actuelle de la Colo-
nie. Tout, au surplus, donne à penser que La Réunion traversera sans grand
dommage la crise qui sévit sur le monde et qu'elle s'adaptera sans heurts doulou-
reux au nouveau rythme économique qui s' annonce ».
Réduisez vos frais de télégrammes en utilisant le
1 GOGEF LUGAGNE à mots de cinq lettres numérotés I
« Au JU octobre, a précisé M. le Gouverneur dans son important discours, les
importations de la Colonie s'élèvent à 117.301.188 francs centre 113.995.874
francs pour les trois premiers trimestres de 1929, et 111 millions 955.988 francs
en 1928. Il y a là une progression, peu sensible sans doute, mais réelle, qu'une
circulation monétaire abondante paraît expliquer.
« Les exportations pendant les neufs premiers mois de l'année atteignent
75.413.515 francs ; le chiffre correspondant pour 1929 est de 76.026.278 francs
et pour 1928 de 63.414.836 francs. Le mouvement se maintient.
« Il est normal qu'à cette époque de l'année, la balance commerciale soit en
déficit. Nous sommes, en effet, à la fin de la morte saison à laquelle, entre deux
compagnes sucrières, l'exportation tarit faute d'élément de fret. Mais le déficit
en ce moment est sensiblement le même qu'en 1929.
« Si la situation présente du marché des sucres a amené un retard dans les
chargements qui auraient pu commencer en septembre, nous sommes toutefois à
la veille de l'enlèvement de ce produit.
« Il semble donc bien que la balance commerciale se rétablira avant la fin
de l'année.
» Au reste, la campagne sucrière s'annonce aussi belle que la précédente.
« D'autre part, les sucres qui avaient, il y a quelques semaines, une tendance
à la baisse, reprennent. Le cours de ce troduit - tombé, dans la Métropole, à
180 francs les cent kilos à la date du 1M octobre, s'est relevé progressivement
jusqu'à 203 francs ; dans la Colonie, le prix est passé de 135 à 140 francs.
« Pour les essences à parfum et lés rhums, les conditions du marché sont
bonnes et rien n'indique qu'elles doivent se modifier sensiblement : le rhum con-
tingenté, coté 7 fr. 75 le litre à 49° fob au commencement de l'année,, se paie
8 fr. 175 ; l'esence de géranium est montée de 160 à 172 fr. 50 le kilo, et celle
de vétyver de 130 à 135 francs. Le tapioca en grumeaux, à 120 francs il y a
- quelques mois, se vend aujourd'hui 140 francs.
« Seule la vanille ne réagit pas ; des pourparlers seraient engagés entre la
Métropole et le gouvernement des Etats-Unis pour que des facilités tarifaires
soient consenties à cette denrée sur le marché américain. S'ils aboutissent, il
en résulterait probablement une reprise des cours.
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