Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
Le Parasolier MUSANGA SMITHII R. Br.
par
GEORGES NOACHOVITCH Ingénieur agronome Chargé des travaux pratiques de botanique à l'Institut d'Agronomie Coloniale (Suite) (1)
II. — MORPHOLOGIE A. MORPHOLOGIE EXTERNE
b) MORPHOLOGIE FLORALE
Le Parasolier est une plante dioïque, contrairement à beau- coup de Moracées, qui ont des lfeurs diclines, monoïques.
Inflorescences mâles. — Les fleurs mâles (fig. 15 et 16) ont une organisation extrêmement simple : périanthe réduit à un calice gamosépale, ou périgone, plus ou moins globuleux, effilé vers son extrémité inférieure, assez fortement velu à l'extérieur, surtout à la base, se terminant, à la partie supérieure, par une étroite ouverture souvent bilabiée. Cet orifice livre passage à l'étamine unique qui est légèrement exserte ; le filet est droit et dépasse un peu le périgone; l'anthère est à deux loges à déhiscence longitudinale. Il n'y a aucune trace d'ovaire. L'en- semble de la fleur a environ 2 millimètres de longueur et 1 mil- limètre de largeur. Les fleurs mâles sont réunies en capitules sphériques de 4 à 6 millimètres de diamètre et les pédoncules de ces capitules forment les ramifications ultimes de cymes disposées elles-mêmes en tête globuleuse d'une douzaine de centimètres de diamètre. Le pédoncule de cette inflorescence (fig. 15), situé à l'aisselle d'une feuille, mesure une dizaine de
(1) Voir L'Agronomie Coloniale, n08 78, p. 177 et 79, p. 7.
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