Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1939-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1939 01 mai 1939
Description : 1939/05/01 (A28,N257)-1939/05/31. 1939/05/01 (A28,N257)-1939/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383880v
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
138 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
tinction car il est interdit aux personnes de basse condition et
aux esclaves.
Parmi les usages thérapeutiques indigènes du henné qui sont
innombrables, nous ne citerons à titre de curiosité que les prin-
cipaux. Autrefois son usage est très prisé par la pharmacopée
européenne. Dioscoride, Matthiole, Galien, Sylvaticus, etc.,
signalent les vertus merveilleuses d'une foule d'ingrédients à base
de henné. Mais son emploi en médecine n'a pas survécu, peut-
être à tort. Le Dr Berterand, au début du siècle, écrivait que
cette plante méritait de passer, avec grand succès, dans notre
matière médicale.
Au Maroc et dans beaucoup d'autres contrées on utilise le henné
comme topique pour guérir les plaies, les inflammations, les bles-
sures. Mais il semble toutefois que le henné agisse surtout comme
excipient car on a soin d'incorporer en même temps d'autres
substances curatives. Jadis lorsque le talc était inconnu chez les
Arabes, on l'utilisait pour les nouveaux-nés. On recouvrait pen-
dant les trois premiers jours de la naissance le corps tout entier
avec un mélange de pâte de henné, d'huile et d'aromates. Les
Bédouins s'en enduisent la face, les jambes et les bras pour
mieux se garantir des rayons solaires. Au Yémen, les indigènes
se servent du henné en été grâce à ses propriétés astringentes
pour se rafraîchir la peau.
Aux Indes, cette pratique est étendue jusqu'aux animaux. Dans
ce pays d'ailleurs, les utilisations médicinales du henné sont
nombreuses et la plupart sujettes à caution. Les feuilles y sont
utilisées contre les migraines en application externe. L'écorce
est prescrite contre la jaunisse, l'hypertrophie de la rate et les
affections calculeuses. On utilise une infusion de feuilles comme
gargarisme astringeant contre les maux de gorge. Les fleurs sont
considérées comme toniques et aphrodisiaques, les fruits comme
emménagogues. On se sert souvent du henné pour préserver le
tronc des arbres contre les attaques de parasites (Ehrman).
En résumé, on ne peut retenir jusqu'à présent comme pro-
priété médicale certaine de cette plante que son action tonifiante
sur la peau, le resserrement des pores et le ralentissement de la
transpiration qu'elle détermine. Cette action est due à la présence
tinction car il est interdit aux personnes de basse condition et
aux esclaves.
Parmi les usages thérapeutiques indigènes du henné qui sont
innombrables, nous ne citerons à titre de curiosité que les prin-
cipaux. Autrefois son usage est très prisé par la pharmacopée
européenne. Dioscoride, Matthiole, Galien, Sylvaticus, etc.,
signalent les vertus merveilleuses d'une foule d'ingrédients à base
de henné. Mais son emploi en médecine n'a pas survécu, peut-
être à tort. Le Dr Berterand, au début du siècle, écrivait que
cette plante méritait de passer, avec grand succès, dans notre
matière médicale.
Au Maroc et dans beaucoup d'autres contrées on utilise le henné
comme topique pour guérir les plaies, les inflammations, les bles-
sures. Mais il semble toutefois que le henné agisse surtout comme
excipient car on a soin d'incorporer en même temps d'autres
substances curatives. Jadis lorsque le talc était inconnu chez les
Arabes, on l'utilisait pour les nouveaux-nés. On recouvrait pen-
dant les trois premiers jours de la naissance le corps tout entier
avec un mélange de pâte de henné, d'huile et d'aromates. Les
Bédouins s'en enduisent la face, les jambes et les bras pour
mieux se garantir des rayons solaires. Au Yémen, les indigènes
se servent du henné en été grâce à ses propriétés astringentes
pour se rafraîchir la peau.
Aux Indes, cette pratique est étendue jusqu'aux animaux. Dans
ce pays d'ailleurs, les utilisations médicinales du henné sont
nombreuses et la plupart sujettes à caution. Les feuilles y sont
utilisées contre les migraines en application externe. L'écorce
est prescrite contre la jaunisse, l'hypertrophie de la rate et les
affections calculeuses. On utilise une infusion de feuilles comme
gargarisme astringeant contre les maux de gorge. Les fleurs sont
considérées comme toniques et aphrodisiaques, les fruits comme
emménagogues. On se sert souvent du henné pour préserver le
tronc des arbres contre les attaques de parasites (Ehrman).
En résumé, on ne peut retenir jusqu'à présent comme pro-
priété médicale certaine de cette plante que son action tonifiante
sur la peau, le resserrement des pores et le ralentissement de la
transpiration qu'elle détermine. Cette action est due à la présence
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