Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1939-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1939 01 avril 1939
Description : 1939/04/01 (A28,N256)-1939/04/30. 1939/04/01 (A28,N256)-1939/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838796
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
102 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
au sud de Chichaoua, dans les M'Touga. Dans le Tafilalet, on ne
rencontre que des cultures sporadiques de henné.
Au Sénégal, cette plante se rencontre un peu partout mais sur-
tout dans les régions côtières de Richard Toll au Sine Saloum.
Cette production est faible. On ne rencontre le henné qu'auprès
des cases et dans les petits jardins pour les usages domestiques.
Les Bambaras du Sine Saloum, les marabouts de la secte Mouride
cultivent souvent le henné auprès de leurs habitations.
Au Soudan, les indigènes des Cercles du Nord (Nema, Tom-
bouctou, Goundam, Niafunké) le cultivent aux alentours des vil-
lages sans lui donner d'ailleurs de soins culturaux. A Nema, on
le récolte sur les rivages sablonneux et recouverts d'efflorescences
magnésiennes d'un oued saharien qui ne coule qu'au moment des
grandes pluies du court hivernage. Ces arbustes ne sont jamais
taillés, les femmes du Ksar se contentant de récolter, quatre
fois par an, les feuilles. Le professeur Aug. Chevalier au cours de
son voyage d'exploration botanique en Afrique occidentale fran-
çaise a signalé la présence du henné en Maurétanie à Tidjikja
et au Dahomey, à Djougou. Pohégin, dans sa flore de Guinée le
mentionne sur la côte de cette colonie.
Historique.
Le henné est connu, depuis la plus haute antiquité, comme
plante tinctoriale et surtout comme plante médicinale. Les Hé-
breux, dix siècles avant notre ère l'utilisaient déjà car la plante
qu'ils désignaient sous les noms de camphire, d'hacofer ou de
kopfer correspondait au henné bien connu dans l'antiquité latine
sous l'expression de cyprus. On l'appelait encore kurpos ou
kefetos dans la Grèce antique et cypros en Syrie d'où dérivait le
nom courant de cyprus qui se conserva parmi les naturalistes du
moyen âge.
Signalé par différents auteurs et en particulier par Téophraste,
il fut réellement décrit pour la première fois, par Dioscoride, le
père des naturalistes, au ier siècle. Il l'appelait indistinctement
cypris ou ligustrum, ce dernier nom s'appliquant déjà à une plante
d'Europe, le troëne. Pline le Jeune dans sa traduction latine des
œuvres de Dioscoride, reprit les idées et les erreurs de ce dernier
au sud de Chichaoua, dans les M'Touga. Dans le Tafilalet, on ne
rencontre que des cultures sporadiques de henné.
Au Sénégal, cette plante se rencontre un peu partout mais sur-
tout dans les régions côtières de Richard Toll au Sine Saloum.
Cette production est faible. On ne rencontre le henné qu'auprès
des cases et dans les petits jardins pour les usages domestiques.
Les Bambaras du Sine Saloum, les marabouts de la secte Mouride
cultivent souvent le henné auprès de leurs habitations.
Au Soudan, les indigènes des Cercles du Nord (Nema, Tom-
bouctou, Goundam, Niafunké) le cultivent aux alentours des vil-
lages sans lui donner d'ailleurs de soins culturaux. A Nema, on
le récolte sur les rivages sablonneux et recouverts d'efflorescences
magnésiennes d'un oued saharien qui ne coule qu'au moment des
grandes pluies du court hivernage. Ces arbustes ne sont jamais
taillés, les femmes du Ksar se contentant de récolter, quatre
fois par an, les feuilles. Le professeur Aug. Chevalier au cours de
son voyage d'exploration botanique en Afrique occidentale fran-
çaise a signalé la présence du henné en Maurétanie à Tidjikja
et au Dahomey, à Djougou. Pohégin, dans sa flore de Guinée le
mentionne sur la côte de cette colonie.
Historique.
Le henné est connu, depuis la plus haute antiquité, comme
plante tinctoriale et surtout comme plante médicinale. Les Hé-
breux, dix siècles avant notre ère l'utilisaient déjà car la plante
qu'ils désignaient sous les noms de camphire, d'hacofer ou de
kopfer correspondait au henné bien connu dans l'antiquité latine
sous l'expression de cyprus. On l'appelait encore kurpos ou
kefetos dans la Grèce antique et cypros en Syrie d'où dérivait le
nom courant de cyprus qui se conserva parmi les naturalistes du
moyen âge.
Signalé par différents auteurs et en particulier par Téophraste,
il fut réellement décrit pour la première fois, par Dioscoride, le
père des naturalistes, au ier siècle. Il l'appelait indistinctement
cypris ou ligustrum, ce dernier nom s'appliquant déjà à une plante
d'Europe, le troëne. Pline le Jeune dans sa traduction latine des
œuvres de Dioscoride, reprit les idées et les erreurs de ce dernier
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