Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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NOTE SUR LE BAMBOU AUX INDES NÉERLANDAISES (J)
PAR
M. MARON, Secrétaire de l'Attaché commercial de, France à Batavia.
RENTABILITE.
Il n'existe pas aux Indes néerlandaises d'entreprises privées de plantations de bambou, la rentabilité de ces plantations étant très inférieure à toutes les autres exploitations de produits agri- coles. Cependant les entreprises privées sont souvent obligées de planter du bambou lorsqu'elles ne peuvent obtenir en quantités suffisantes dans les environs ce matériau indispensable à toutes entreprises.
La culture du bambou sur une grande échelle ne présente un intérêt qu'au point de vue forestier.
Comme plante alimentaire le bambou n'occupe pas une place prépondérante. Les jeunes pousses de certains bambous, bien que contenant, à part une forte proportion de sucre et de fécule, des éléments toxiques tel que l'acide cyanhydrique, sont comes- tibles après décoction. On en fait également des cc atchars" (lé- gumes au vinaigre).
L'utilité véritable du bambou réside en la valeur technique des tiges, valeur variable suivant les propriétés des différentes variétés se distinguant d'après la longueur, le diamètre, l'épais- seur, l'uniformité, etc., des tiges. Les possibilités d'application sont dominées par un facteur, celui de la résistance contre la vermine (boubouk).
Il ne semble pas possible en effet de préserver toutes les variétés de bambou en les noyant comme il est coutume de le faire pour les travaux durables.
(1) Renseignements puisés à la Bibliothèque du Musée Commercial de Batavia (section économique).
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