Presse et revues
34 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1939-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1939 01 février 1939
Description : 1939/02/01 (A28,N254)-1939/02/28. 1939/02/01 (A28,N254)-1939/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383877c
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
36 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
Après avoir jauni et s'être presque complètement desséchées
ainsi que leur gaine, ces feuilles se rabattent le long du stipe.
Progressivement les feuilles centrales jaunissent à leur tour
et finalement le bananier prend un aspect tout à fait misérable.
Si l'on se trouve en cours de saison sèche, pour peu que celle-ci
soit accentuée et que les bananiers ne soient point irrigués, tous
les bananiers atteints peuvent disparaître.
Cet aspect de misère physiologique accentuée est inévitable
car le bananier n'ayant plus de racines ne reçoit plus ni eau ni
sels nutritifs et il prend rapidement cet aspect caractéristique,
commun du reste à beaucoup de monocotylédones herbacées,
quand elles sont soumises à des jeûnes analogues.
ÉVOLUTION DE LA MALADIE.
La maladie évolue plus ou moins rapidement suivant le déve-
loppement végétatif du bananier.
Quand l'attaque devient apparente sur des bananiers déjà très
développés, un jaunissement se produit mais il n'empêche pas
la floraison; le régime est plus petit mais il demeure exportable.
Par contre, quand cette affection attaque le bananier dès le
début de sa végétation, celui-ci reste toujours chétif et s'il peut
reprendre un renouveau de végétation lors de la saison des pluies,
les atteintes de l'anguillule reprennent apparemment dès la fin
de celle-ci.
Au fur et à mesure que le plateau rhizomateux émet des racines
afin d'assurer l'alimentation du bananier, celles-ci sont envahies
par l'anguillule et détruites assez rapidement (1 à 2 mois pour la
pourriture complète des grosses racines; quant au chevelu, il
disparaît assez rapidement).
Il est à remarquer qu'en saison sèche le ralentissement de la
végétation des bananiers est considérable; il tient aussi bien à la
siccité de l'atmosphère qu'à la dessication du sol, même dans les
plantations irriguées.
A la saison des pluies, les racines et partant la plante se déve-
loppent d'une manière très rapide; l'émission des racines est
constante, aussi celles-ci ont le temps d'alimenter la plante avant
Après avoir jauni et s'être presque complètement desséchées
ainsi que leur gaine, ces feuilles se rabattent le long du stipe.
Progressivement les feuilles centrales jaunissent à leur tour
et finalement le bananier prend un aspect tout à fait misérable.
Si l'on se trouve en cours de saison sèche, pour peu que celle-ci
soit accentuée et que les bananiers ne soient point irrigués, tous
les bananiers atteints peuvent disparaître.
Cet aspect de misère physiologique accentuée est inévitable
car le bananier n'ayant plus de racines ne reçoit plus ni eau ni
sels nutritifs et il prend rapidement cet aspect caractéristique,
commun du reste à beaucoup de monocotylédones herbacées,
quand elles sont soumises à des jeûnes analogues.
ÉVOLUTION DE LA MALADIE.
La maladie évolue plus ou moins rapidement suivant le déve-
loppement végétatif du bananier.
Quand l'attaque devient apparente sur des bananiers déjà très
développés, un jaunissement se produit mais il n'empêche pas
la floraison; le régime est plus petit mais il demeure exportable.
Par contre, quand cette affection attaque le bananier dès le
début de sa végétation, celui-ci reste toujours chétif et s'il peut
reprendre un renouveau de végétation lors de la saison des pluies,
les atteintes de l'anguillule reprennent apparemment dès la fin
de celle-ci.
Au fur et à mesure que le plateau rhizomateux émet des racines
afin d'assurer l'alimentation du bananier, celles-ci sont envahies
par l'anguillule et détruites assez rapidement (1 à 2 mois pour la
pourriture complète des grosses racines; quant au chevelu, il
disparaît assez rapidement).
Il est à remarquer qu'en saison sèche le ralentissement de la
végétation des bananiers est considérable; il tient aussi bien à la
siccité de l'atmosphère qu'à la dessication du sol, même dans les
plantations irriguées.
A la saison des pluies, les racines et partant la plante se déve-
loppent d'une manière très rapide; l'émission des racines est
constante, aussi celles-ci ont le temps d'alimenter la plante avant
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