Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies

Presse et revues

54 pages

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- La question cotonnière en Afrique du Nord, par Ch. MUNCK
  .......... Page(s) .......... 1
- Le coton principale richesse de l'Egypte, par HUSSEIN ENAN BEY
  .......... Page(s) .......... 17
- EXTRAITS ET ANALYSES
  .......... Page(s) .......... 33
  - Génétique, sélection,
    .......... Page(s) .......... 33
  - Maladies cryptogamiques,
    .......... Page(s) .......... 33
  - Insectes nuisibles,
    .......... Page(s) .......... 37
  - Sols, engrais,
    .......... Page(s) .......... 38
  - Méthodes culturales,
    .......... Page(s) .......... 39
  - Utilisation du cotonnier,
    .......... Page(s) .......... 40
- INFORMATIONS RELATIVES AUX CENTRES COTONNIERS
  .......... Page(s) .......... 47
  - Egypte
    .......... Page(s) .......... 47
  - Soudan
    .......... Page(s) .......... 48
  - Colonies italiennes
    .......... Page(s) .......... 49
  - U.R.S.S.
    .......... Page(s) .......... 49
  - Amérique du Sud
    .......... Page(s) .......... 50
  - Pérou
    .......... Page(s) .......... 51
  - Mississipi
    .......... Page(s) .......... 51

EXTRAITS ET ANALYSES 41

:[.:[.:[.. Utilisation du coton dans le revêtement des routes.

Les premiers essais de l'utilisation du coton dans le revêtement
des chaussées ont été effectués, en 1926, dans l'Etat de South Caro-
lina (Etats-Unis d'Amérique), en vue du renforcement des routes
agricoles asphaltées. Quant aux routes principales construites en ciment
armé, l'emploi du coton n'y est d'aucune utilité.

Ajouté à la couche d'asphalte, le coton lui donne une résistance
contre les différents facteurs : variations atmosphériques, manque de
consistance du sol, mauvais drainage, abondance des pluies, humidité
ou baisse de la température au-dessous de zéro. Ainsi, l'effondrement
et les fissures sont évités et les frais d'entretien sont réduits au strict
minimum, alors que, d'un autre côté, le coton en surplus trouve un
nouveau débouché.

Loin de se borner au revêtement des chaussées, le coton a été éga-
lement utilisé dans le recouvrement des aérodromes civils et militaires,
ce qui a assuré une économie considérable dans leurs frais d'entretien,
sans compter que les dangers de l'atterrissage sont moins fréquents
quand les aérodromes sont en bon état.

Grâce à l'utilisation du coton, les chaussées des ponts en bois
durent plus longtemps après l'asphaltage, malgré l'intensité de la cir-
culation et le passages des véhicules lourdement chargés. Comme ma-
tière isolante dans les régions humides et pluvieuses, le tissu de coton
a pu être utilisé avec un éclatant succès.

Voici d'ailleurs le mode d'emploi du coton dans les routes agricoles
asphaltées :
Le tissu qui convient le mieux est celui dont le nombre de fils
doubles (trame et chaîne) est de douze par 0 m2 025, et dont le poids
par 0 m2 836 est de 150 gr. 255. Le minimum de la résistance doit
être de 20 kg. 400 environ pour la trame aussi bien que pour la chaîne,
et les fils doivent être tendres afin qu'ils aient un plus grand pouvoir
d'absorption de l'asphalte. En outre, le. tissu doit contenir assez de
pores pour laisser passer le goudron ou l'asphalte servant au recou-
vrement extérieur des routes agricoles.

Le poids spécifique du tissu varie selon la nature du sol : plus le
sol est compact, moins le tissu est pesant. Sa largeur doit être telle
qu'on puisse en utiliser une, deux ou plusieurs largeurs sans laisser un
vide de part et d'autre de la chaussée, et sans en laisser une partie
saillante à l'une des extrémités.

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