Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies

Presse et revues

54 pages

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- La question cotonnière en Afrique du Nord, par Ch. MUNCK
  .......... Page(s) .......... 1
- Le coton principale richesse de l'Egypte, par HUSSEIN ENAN BEY
  .......... Page(s) .......... 17
- EXTRAITS ET ANALYSES
  .......... Page(s) .......... 33
  - Génétique, sélection,
    .......... Page(s) .......... 33
  - Maladies cryptogamiques,
    .......... Page(s) .......... 33
  - Insectes nuisibles,
    .......... Page(s) .......... 37
  - Sols, engrais,
    .......... Page(s) .......... 38
  - Méthodes culturales,
    .......... Page(s) .......... 39
  - Utilisation du cotonnier,
    .......... Page(s) .......... 40
- INFORMATIONS RELATIVES AUX CENTRES COTONNIERS
  .......... Page(s) .......... 47
  - Egypte
    .......... Page(s) .......... 47
  - Soudan
    .......... Page(s) .......... 48
  - Colonies italiennes
    .......... Page(s) .......... 49
  - U.R.S.S.
    .......... Page(s) .......... 49
  - Amérique du Sud
    .......... Page(s) .......... 50
  - Pérou
    .......... Page(s) .......... 51
  - Mississipi
    .......... Page(s) .......... 51

EXTRAITS ET ANALYSES 35

d'agriculture de Baroda, dans le but de faire des recherches sur la
maladie de la pourriture de la racine des cotonniers de Gujurat (Ma-
crophomina sp.). L'objet de cette étude était de savoir s'il existe un
rapport génétique entre les caractères de la racine et l'incidence de la
maladie, et s'il y a intérêt, dans le cas où ce rapport existerait, à créer
des races résistantes.

WAEVER, en 1926, préconisait la sélection de plantes dont les
racines résistaient au champignon; KULKARNI, en 1934, était arrivé à
conclure qu'il n'y avait aucun rapport entre le système radiculaire et
la résistance à la maladie, mais il n'avait pu étudier qu'un petit nombre
de plantes.

Méthode de travail. L'auteur souligne la nécessité d'employer
une méthode rapide, et il expose la sienne, qui consiste, après arrosage
du sol, à creuser à l'aide d'une pioche et à découvrir la racine pivo-
tante. On peut découvrir de 35 à 40 plantes par jour, en évitant,
autant que possible, d'atteindre les racines latérales. Pour étudier la
racine, on la divise en trois parties et on examine : 1 0 la longueur
totale de la racine; 2" son diamètre dans chacune des trois parties;
3" le nombre total de racines latérales dans chacune d'elles.

Les résultats expérimentaux furent obtenus en comparant des races
de cotonniers avec Broach 9 ; l'auteur résume dans un tableau les prin-
cipales différences observées dans les caractéristiques des racines des
races sélectionnées et celles de Broach 9, qui servait de témoin. Il
conclut à la nécessité de sélectionner des races résistantes à la maladie.

Les racines pivotantes longues et munies de nombreuses racines sont
dans ce cas. Une lignée spéciale de Broach 9 a été cultivée dans ce
but en 1935-36.

A Baroda, on a pris en considération les caractéristiques de la
racine pour la sélection des races en 1935-36, et on s'est attaché à
choisir des plantes à longues racines pivotantes, abondamment garnies
de ramifications à la base et peu fournies au sommet de la racine.

C.-H. RoGERS. Cotton root-rot and weeds in native hay
lrieadows of central Texas. (La pourriture de la racine du cotonnier
et les herbes sauvages dans les prairies du centre du Texas. ) Texas
Sta. Cire., 79 (1937), p. 25.

Au cours de ses recherches à la Station expérimentale du Texas
sur le champignon de la pourriture de la racine, Phymatotrichum omni-

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