Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies

Presse et revues

54 pages

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- La question cotonnière en Afrique du Nord, par Ch. MUNCK
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- Le coton principale richesse de l'Egypte, par HUSSEIN ENAN BEY
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- EXTRAITS ET ANALYSES
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  - Génétique, sélection,
    .......... Page(s) .......... 33
  - Maladies cryptogamiques,
    .......... Page(s) .......... 33
  - Insectes nuisibles,
    .......... Page(s) .......... 37
  - Sols, engrais,
    .......... Page(s) .......... 38
  - Méthodes culturales,
    .......... Page(s) .......... 39
  - Utilisation du cotonnier,
    .......... Page(s) .......... 40
- INFORMATIONS RELATIVES AUX CENTRES COTONNIERS
  .......... Page(s) .......... 47
  - Egypte
    .......... Page(s) .......... 47
  - Soudan
    .......... Page(s) .......... 48
  - Colonies italiennes
    .......... Page(s) .......... 49
  - U.R.S.S.
    .......... Page(s) .......... 49
  - Amérique du Sud
    .......... Page(s) .......... 50
  - Pérou
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  - Mississipi
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LA QUESTION COTONNIÈRE
EN AFRiQJJE DU NORD

Le but poursuivi étant de fournir un produit d'exporta-
tion destiné à alimenter l'industrie nationale, on peut constater
d'abord que la culture cotonnière constitue, en Afrique du
Nord, la culture complémentaire par excellence. On s'est
demandé si cette culture, dont l'intérêt national et régional
est évident, était possible en Afrique du Nord, et on y a
répondu par l'affirmative.

Dans son rapport du 30 juillet 1937, sur la question
cotonnière, M. le Directeur des Affaires Economiques du
Protectorat Marocain déclare à ce sujet :
« La culture du cotonnier est possible au Maroc dans les
diverses régions irriguées ou irrigables : principalement les
vallées du Rharb, de l'Ouergha; les plaines des Beni-Amir
et du Souss pour le Maroc occidental; dans les Triffas, les
Augads et le plateau de Bergent pour le Maroc oriental.

« La culture « sèche » ne peut être envisagée que dans
des stations « exceptionnelles ».

A noter, comme le faisait remarquer M. le Président de
l'Association Cotonnière Marocaine, dans une correspon-
dance du 19 juin 1937, qu'en ce qui concerne le climat et
contrairement à une opinion préconçue très courante, il se pro-
duit environ un tiers de la consommation mondiale du coton
a des latitudes tout à fait comparables et souvent plus au
nord que celles des régions cotonnières marocaines. C'est ainsi
que le Turkestan Russe, où la culture du coton dépasse deux
millions d'hectares, se trouve à 450 de latitude, tandis que les

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