Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies

Presse et revues

54 pages

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- La question cotonnière en Afrique du Nord, par Ch. MUNCK
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- Le coton principale richesse de l'Egypte, par HUSSEIN ENAN BEY
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- EXTRAITS ET ANALYSES
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  - Génétique, sélection,
    .......... Page(s) .......... 33
  - Maladies cryptogamiques,
    .......... Page(s) .......... 33
  - Insectes nuisibles,
    .......... Page(s) .......... 37
  - Sols, engrais,
    .......... Page(s) .......... 38
  - Méthodes culturales,
    .......... Page(s) .......... 39
  - Utilisation du cotonnier,
    .......... Page(s) .......... 40
- INFORMATIONS RELATIVES AUX CENTRES COTONNIERS
  .......... Page(s) .......... 47
  - Egypte
    .......... Page(s) .......... 47
  - Soudan
    .......... Page(s) .......... 48
  - Colonies italiennes
    .......... Page(s) .......... 49
  - U.R.S.S.
    .......... Page(s) .......... 49
  - Amérique du Sud
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  - Pérou
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  - Mississipi
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LE COTON

PRINCIPALE RICHESSE DE L'EGYPTE(1)

Les méthodes de culture du coton n' ont cessé d'évoluer
depuis cent ans. Nous ne pouvons nous attarder à en faire
l'historique et nous nous contenterons de donner un aperçu
des procédés actuellement en usage.

La plantation s'effectue du 15 février au 15 avril, en
allant du sud au nord de l'Egypte. On plante de 8 à 10
graines par poquets creusés au revers du billon, parfois moins
avec la nouvelle méthode de plantation par cheville conique.

Le sol est ameubli par deux ou trois labours, puis dressé
en billons variant en largeur de 0 m. 50 à 0 m. 80, suivant
la richesse de la terre. Les poquets sont espacés de 0 m. 25
en moyenne. La levée requiert une dizaine de jours dans des
conditions favorables.

Quand la jeune plante est suffisamment développée, on
éclaircit le poquet par arrachage en laissant subsister les deux
tiges les plus robustes. On fait généralement coïncider l'arra-
chage ou démariage avec le premier binage. En vue de
conserver au sol le maximum d'humidité, et aussi pour dé-
truire les plantes adventices, on applique un deuxième et
parfois un troisième binage par la suite. On bine à la houe
et l'on a soin de ramener la terre vers le pied des plantes.

L'irrigation s'effectue par infiltration, c'est-à-dire que
l'eau est dirigée vers les dérayures séparant les billons et y
est arrêtée avant de noyer le sommet de ces derniers.

Le nombre des irrigations varie de 8 à 12 ; la date de
ces irrigations est d'ailleurs déterminée durant une partie de
l'année par les rotations que le Service des Irrigations impose

(1) Les points visés dans cet article ont fait antérieurement l'objet d'un exposé
Par le signataire de cet article, dans la publication L'Egypte Agricole, éditée
Par le Ministère de l'Agriculture d'Egypte, à l'occasion de l'Exposition de 1937.

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