Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1936
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 1936 1936
Description : 1936 (VOL10,FASC1). 1936 (VOL10,FASC1).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838670
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
56 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE
DE LOMBAlmoN. — La reprise de la culture du coton en Afrique
du Nord sur des données nouvelles. Association Cotonnière Coloniale,
n" 21, janvier 1936, pp. 4-5.
M. DE LOMBARDON fait de la culture du coton en Afrique du
Nord un tableau assez sombre ; à l'heure actuelle, la culture est tout
à fait déficitaire, les frais généraux, l'amortissement, l'intérêt du capi-
tal investi sont considérables. Pour une propriété d'une soixantaine
d'hectares il faut compter 500 francs par hectare et par an de frais
généraux (commis, impôts, assurances), 200 francs par hectare et par
an pour l'amortissement des constructions et du matériel, à ces chiffres,
il faudrait ajouter encore pour être exact l'intérêt du capital engagé.
En escomptant un rendement moyen de 10 quintaux bruts par
hectare, la perte subie atteindra 700 francs par hectare.
La culture cotonnière en Afrique du Nord ne peut donc subsister
qu'avec un appui financier momentané, sinon, tous les efforts qui ont
été faits, au Maroc surtout, seront vains malgré toutes les possibilités
offertes à cette culture avec l'extension considérable des périmètres irri-
gués et la production des cotons nécessaires à l'industrie métropolitaine:
cotons à longues, moyennes et courtes soies.
ITALIE.
Culture cotonnière. Revue internationale d'A griculture, décembre
1934.
La surface cultivée en cotonnier a doublé en 1934, elle a atteint
3.000 hectares environ. On cultive le cotonnier dans quatre provinces :
dans les Pouilles (Bari, Brindisi, Foggia et Tarente), dans une pro-
vince de la Lucanie et dans trois provinces de Sicile (Agrigento, Cal-
tanissetta et Ragusa). A Caltanissetta, la surface cultivée a augmenté
de 376 On a récolté 9.500 quintaux de coton égrené, à raison de
321 kg. par hectare.
DE LOMBAlmoN. — La reprise de la culture du coton en Afrique
du Nord sur des données nouvelles. Association Cotonnière Coloniale,
n" 21, janvier 1936, pp. 4-5.
M. DE LOMBARDON fait de la culture du coton en Afrique du
Nord un tableau assez sombre ; à l'heure actuelle, la culture est tout
à fait déficitaire, les frais généraux, l'amortissement, l'intérêt du capi-
tal investi sont considérables. Pour une propriété d'une soixantaine
d'hectares il faut compter 500 francs par hectare et par an de frais
généraux (commis, impôts, assurances), 200 francs par hectare et par
an pour l'amortissement des constructions et du matériel, à ces chiffres,
il faudrait ajouter encore pour être exact l'intérêt du capital engagé.
En escomptant un rendement moyen de 10 quintaux bruts par
hectare, la perte subie atteindra 700 francs par hectare.
La culture cotonnière en Afrique du Nord ne peut donc subsister
qu'avec un appui financier momentané, sinon, tous les efforts qui ont
été faits, au Maroc surtout, seront vains malgré toutes les possibilités
offertes à cette culture avec l'extension considérable des périmètres irri-
gués et la production des cotons nécessaires à l'industrie métropolitaine:
cotons à longues, moyennes et courtes soies.
ITALIE.
Culture cotonnière. Revue internationale d'A griculture, décembre
1934.
La surface cultivée en cotonnier a doublé en 1934, elle a atteint
3.000 hectares environ. On cultive le cotonnier dans quatre provinces :
dans les Pouilles (Bari, Brindisi, Foggia et Tarente), dans une pro-
vince de la Lucanie et dans trois provinces de Sicile (Agrigento, Cal-
tanissetta et Ragusa). A Caltanissetta, la surface cultivée a augmenté
de 376 On a récolté 9.500 quintaux de coton égrené, à raison de
321 kg. par hectare.
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