EXTRAITS ET ANALYSES 35
l'infestation. Il faut détruire les plantes nourricières alternatives et,
quand le fléau est très répandu, arroser les cotonniers avec un mélange
composé d'une partie de fluosilicate de sodium ou de vert de Paris
et de huit parties de cendres ou de poussières des routes.
D. ISELY. — Relation of hosts to abundance of cotton bollworm.
(Rapport entre les plantes nourricières et l'abondance du ver de la
capsule du cotonnier.) Arkansas Sta. Bull. 320 (1935), pp. 30,
fig. 7. Experiment Station record, vol. 73, n° 6, déc. 1935.
Les études de l'auteur ont porté sur les plantes nourricières du ver
de la capsule, autres que le cotonnier, à Fayetteville, de 1932 à 1934.
Le maïs semble être la plante la plus favorable de toutes, les stig-
mates attirent les papillons au moment de la ponte, et les larves se
développent avec plus de rapidité sur cette plante que sur toutes les
autres. Les vers nourris sur elle sont plus grands et plus vigoureux que
ceux qui sont élevés sur toute autre plante. L'excellence -le la nourri-
ture fournie aux vers roses, par le maïs, assure leur prolirication pour
plusieurs générations. Elevé sur l'épi vert de maïs, à une température
de 30" environ, le ver de la capsule peut évoluer en trente jours. Des
vers élevés de cette façon et gardés à la température de 23" pendant
leur vie adulte pondent en moyenne 1.848 œufs, plus du double de
ceux qui sont élevés sur d'autres plantes.
H. STEHLÉ. — Le ver rose du cotonnier à la Guadeloupe.
Revue agricole de la Guadeloupe et dépendances, vol. VII, n" 9,
août 1935, pp. 245-249.
L'auteur étudie le ver rose qui cause les plus grands dégâts aux
cotonniers dans la colonie.
La maladie a été introduite récemment ; les premiers symptômes ont
été observés en 1934, la presque totalité des cotonniers est attaquée
maintenant par l'insecte qui vient sans doute de Porto-Rico ou d'Haïti.
L'attaque a été favorisée par le recépage, la multiplicité des coton-
niers sauvages, la facilité de dissémination du parasite. L'insecte, venu
de la Grande-Terre, s'est propagé le long de la côte jusque dans la
région sous le Vent où les cotonniers de Pointe-Noire et du Gommier
sont indemnes.
Au Moule et à Saint-François, les rendements ont diminué de plus
l'infestation. Il faut détruire les plantes nourricières alternatives et,
quand le fléau est très répandu, arroser les cotonniers avec un mélange
composé d'une partie de fluosilicate de sodium ou de vert de Paris
et de huit parties de cendres ou de poussières des routes.
D. ISELY. — Relation of hosts to abundance of cotton bollworm.
(Rapport entre les plantes nourricières et l'abondance du ver de la
capsule du cotonnier.) Arkansas Sta. Bull. 320 (1935), pp. 30,
fig. 7. Experiment Station record, vol. 73, n° 6, déc. 1935.
Les études de l'auteur ont porté sur les plantes nourricières du ver
de la capsule, autres que le cotonnier, à Fayetteville, de 1932 à 1934.
Le maïs semble être la plante la plus favorable de toutes, les stig-
mates attirent les papillons au moment de la ponte, et les larves se
développent avec plus de rapidité sur cette plante que sur toutes les
autres. Les vers nourris sur elle sont plus grands et plus vigoureux que
ceux qui sont élevés sur toute autre plante. L'excellence -le la nourri-
ture fournie aux vers roses, par le maïs, assure leur prolirication pour
plusieurs générations. Elevé sur l'épi vert de maïs, à une température
de 30" environ, le ver de la capsule peut évoluer en trente jours. Des
vers élevés de cette façon et gardés à la température de 23" pendant
leur vie adulte pondent en moyenne 1.848 œufs, plus du double de
ceux qui sont élevés sur d'autres plantes.
H. STEHLÉ. — Le ver rose du cotonnier à la Guadeloupe.
Revue agricole de la Guadeloupe et dépendances, vol. VII, n" 9,
août 1935, pp. 245-249.
L'auteur étudie le ver rose qui cause les plus grands dégâts aux
cotonniers dans la colonie.
La maladie a été introduite récemment ; les premiers symptômes ont
été observés en 1934, la presque totalité des cotonniers est attaquée
maintenant par l'insecte qui vient sans doute de Porto-Rico ou d'Haïti.
L'attaque a été favorisée par le recépage, la multiplicité des coton-
niers sauvages, la facilité de dissémination du parasite. L'insecte, venu
de la Grande-Terre, s'est propagé le long de la côte jusque dans la
région sous le Vent où les cotonniers de Pointe-Noire et du Gommier
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Au Moule et à Saint-François, les rendements ont diminué de plus
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