«'W COTON ET CULTURE COTONNIÈRE
MALADIES CRYPTOGAMIQUES.
R.-L. STEYAERT. — Observations sur la stigmatomycose det
capsules du cotonnier au Congo belge. Bull. agricole du Congo belge,
vol. XXV, n° 4, déc. 1934, pp. 475-493.
L'auteur a étudié méthodiquement les ravages causés par la mala-
die de la pourriture interne des capsules au cours d'une campagne
cotonnière et son évolution, et il a essayé de déterminer l'époque cri-
tique de la maladie. Il rappelle d'abord que cette affection est connue
depuis 1917 aux Antilles anglaises, et il énumère les divers auteurs
qui l'ont étudiée : NOWELL. WINGARD en 1922 ; HANSFORD en
1927; LEE en 1924; WALLARE en 1930; MOORE en 1931 ; LAY-
COCK et JONES, RHIND, MASON et WRIGHT, etc.
Un tableau comparatif montre qu'il y a 37 espèces de plantes
reconnues comme pouvant être atteintes par la stigmatomycose. La
question des plantes hôtes et des insectes vecteurs est très complexe;
l'insuffisance de nos connaissances à ce sujet entrave considérablement
la lutte contre la maladie. 15 hémiptères piqueurs s'attaquent au co-
tonnier. Il faut connaître l'époque de fructification de toutes les plantes
hôtes et les périodes de développement maximum des insectes.
L'auteur résume ainsi son étude :
1 0 Les capsules des cotonniers sont atteintes au Congo belge par
Nematospora coryli PEG. et N. gossypii ATHLEY et NOWELL.
20 Phaseolus lunatus, Phaseolus vulgaris, Vigna sinensis et Cen-
trosema Plumieri, Soja hisplda sont des hôtes intermédiaires au Congo
belge.
3° La faune entomologique du Congo (hémiptères suceurs des
capsules) est riche en genres reconnus ailleurs comme transmettant les
stigmatomycoses.
4° On distingue trois sortes de pourriture interne : a) les stigmato-
mycoses ; b) une affection bactérienne qui provoque un rougissement du
lint et des hypertrophies du placenta central de la capsule; c) une
affection rappelant les caractères des pourritures par Nematospora,
mais ayant, semble-t-il, des causes bactériennes.
5" Les attaques de stigmatomycoses augmentent avec les semis
tardifs.
6° Les jeunes capsules sont plus facilement atteintes par la pour-
MALADIES CRYPTOGAMIQUES.
R.-L. STEYAERT. — Observations sur la stigmatomycose det
capsules du cotonnier au Congo belge. Bull. agricole du Congo belge,
vol. XXV, n° 4, déc. 1934, pp. 475-493.
L'auteur a étudié méthodiquement les ravages causés par la mala-
die de la pourriture interne des capsules au cours d'une campagne
cotonnière et son évolution, et il a essayé de déterminer l'époque cri-
tique de la maladie. Il rappelle d'abord que cette affection est connue
depuis 1917 aux Antilles anglaises, et il énumère les divers auteurs
qui l'ont étudiée : NOWELL. WINGARD en 1922 ; HANSFORD en
1927; LEE en 1924; WALLARE en 1930; MOORE en 1931 ; LAY-
COCK et JONES, RHIND, MASON et WRIGHT, etc.
Un tableau comparatif montre qu'il y a 37 espèces de plantes
reconnues comme pouvant être atteintes par la stigmatomycose. La
question des plantes hôtes et des insectes vecteurs est très complexe;
l'insuffisance de nos connaissances à ce sujet entrave considérablement
la lutte contre la maladie. 15 hémiptères piqueurs s'attaquent au co-
tonnier. Il faut connaître l'époque de fructification de toutes les plantes
hôtes et les périodes de développement maximum des insectes.
L'auteur résume ainsi son étude :
1 0 Les capsules des cotonniers sont atteintes au Congo belge par
Nematospora coryli PEG. et N. gossypii ATHLEY et NOWELL.
20 Phaseolus lunatus, Phaseolus vulgaris, Vigna sinensis et Cen-
trosema Plumieri, Soja hisplda sont des hôtes intermédiaires au Congo
belge.
3° La faune entomologique du Congo (hémiptères suceurs des
capsules) est riche en genres reconnus ailleurs comme transmettant les
stigmatomycoses.
4° On distingue trois sortes de pourriture interne : a) les stigmato-
mycoses ; b) une affection bactérienne qui provoque un rougissement du
lint et des hypertrophies du placenta central de la capsule; c) une
affection rappelant les caractères des pourritures par Nematospora,
mais ayant, semble-t-il, des causes bactériennes.
5" Les attaques de stigmatomycoses augmentent avec les semis
tardifs.
6° Les jeunes capsules sont plus facilement atteintes par la pour-
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