Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1911 31 décembre 1911
Description : 1911/12/31 (A11,N126). 1911/12/31 (A11,N126).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838440
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N° 126 –Dec. 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE - - 365
ques. Malheureusement, la transmission
des caractères est très variable, et les
plantes monoïques ne donneront pas tou-
jours une descendance monoïque; de plus,
les caractères des deux variétés étant très
difficiles à distinguer dans les premiers
âges, il en résulte pour l'horticulteur un
gros aléa qu'on n'est pas encore parvenu
à - éliminer. -
Riz. Le riz est en décroissance aux
iles Hawaii, non pas que la culture ait ten-
dance à diminuer, mais parce que la vente
se fait moins bien. Les principaux consom-
mateurs de cette céréale sont en effet les
Chinois, très nombreux dans l'île, et qui
ont une préférence marquée pour les es-
pèces Japona-ises importées. De 1905 à
1909, les importations de riz japonais aux
Hawaï ont passé de 9 millions à 27 millions
de livres anglaises, avec une progression
régulière; dans le même temps, les expor-
tations des îles Hawaii passaient de 2.700.000
livres à 5.800.000 li vres, le tout à destina-
tion des Etats-Unis; il n'y a donc - pas équi-
libre entre ces deux séries de chiffres. Avec
le sens pratique qui leur est propre, les
Américains ont bien vite décidé de tout
faire ppur remplacer leurs riz par des es-
pèces acceptées par les consommateurs
chinois, et, leur largeur de vue aidant, ils
ont envoyé au Japon un de leurs Agro-
nomes, avec mission d'étudier sur place à
la fois les variétés les plus appréciées,
leurs méthodes de culture et la possibilité
de leur adaptation aux conditions des îles
Hawaii. Les résultats de cette mission, sur
lesquels nous ne nous étendrons pas spé-.
cialement, ont fait espérer qu'il sera pos--
sible de faire disparaître la différence de
prix existant actuellement entre les riz
indigènes et les variétés importées et accli-
matées.
Les essais d'engrais sont particulièrement
intéressants. On est arrivé à cette conclu-
sion, qui semble absolue pour tous les riz,
que les engrais azotés, pour être efficaces,
doivent être appliqués exclusivement sous
la forme de sulfate d'ammoniaque; le riz
-est à peu près insensible à l'action du
nitrate de soude. Aucun des témoins n'a,
en effet, présenté de différences avec les
lots ayant reçu du nitrate de soude, tandis
que la végétation des lots ayant reçu du
sulfate d'ammoniaque était d'une vigueur
remarquable. Voilà une observation qui, -
dans l'avenir, réduira singulièrement le
champ des recherches relatives aux engrais
azotés à appliquer aux riz.
Dans le même ordre d'idées, des appli-
cations d'engrais ont été faites aux diffé-
rentes périodes de la végétation du riz et ont -
amené à cette conclusion que le riz n'en
profite plus guère lorsqu'il est arrivé aux
deux tiers de sa période végétative; en
effet, à ce moment, le riz a pris les 4/5 de
l'azote et de l'acide phosphorique totaux,
et les 9/10 de la potasse totale qu'il doit
recevoir pour toute la durée de sa végéta-
tion. Il est donc de toute nécessité, d'appli-
quer les engrais dès le début de la végéta-
tion, ou avant les semis, les engrais mis
plus tard à la disposition de la plante ne
lui profitant pour ainsi dire pas. Enfin, il
semble avéré que les engrais solubles aient
4jne influence marquée sur la composition
ultérieure du grain. - ,
Nous passons sous silence ce qui a-trait
aux variétés de riz japonais essayées, pour
ne parler que de ce qui présente un intérêt
général. Les plantes étudiées pour entrer
en assolement avec le riz, sont l'orge;
diverses légumineuses employées soit pour
leurs graines, soit comme engrais vert,
telles que cowpeas, pois sabre (Canavalia
ensiformis), soja et vesces. L'orge a donné
des résultats négatifs, s'accommodant mal en
particulier des terrains sur lesquels on
cultive du riz, irrigué ; l'Astragale (Âstra-
galus - sinicus) essayé comme engrais vert
n'a pas mieux réussi. Les cowpeas ont été y
de beaucoup les plus intéressants à la fois,
comme végétation et comme rendement;
mais ils sont malheureusement sensibles
aux attaques d'un puceron [Aphis) qui a -
causé de notables dégâts ; les pois sabre leur
ont été supérieure à ce-poiiit-de vue. Les-
essais ont aussi porté sur diverses, plantes
de sparterie, Juncus elfusus et Cyperns
ques. Malheureusement, la transmission
des caractères est très variable, et les
plantes monoïques ne donneront pas tou-
jours une descendance monoïque; de plus,
les caractères des deux variétés étant très
difficiles à distinguer dans les premiers
âges, il en résulte pour l'horticulteur un
gros aléa qu'on n'est pas encore parvenu
à - éliminer. -
Riz. Le riz est en décroissance aux
iles Hawaii, non pas que la culture ait ten-
dance à diminuer, mais parce que la vente
se fait moins bien. Les principaux consom-
mateurs de cette céréale sont en effet les
Chinois, très nombreux dans l'île, et qui
ont une préférence marquée pour les es-
pèces Japona-ises importées. De 1905 à
1909, les importations de riz japonais aux
Hawaï ont passé de 9 millions à 27 millions
de livres anglaises, avec une progression
régulière; dans le même temps, les expor-
tations des îles Hawaii passaient de 2.700.000
livres à 5.800.000 li vres, le tout à destina-
tion des Etats-Unis; il n'y a donc - pas équi-
libre entre ces deux séries de chiffres. Avec
le sens pratique qui leur est propre, les
Américains ont bien vite décidé de tout
faire ppur remplacer leurs riz par des es-
pèces acceptées par les consommateurs
chinois, et, leur largeur de vue aidant, ils
ont envoyé au Japon un de leurs Agro-
nomes, avec mission d'étudier sur place à
la fois les variétés les plus appréciées,
leurs méthodes de culture et la possibilité
de leur adaptation aux conditions des îles
Hawaii. Les résultats de cette mission, sur
lesquels nous ne nous étendrons pas spé-.
cialement, ont fait espérer qu'il sera pos--
sible de faire disparaître la différence de
prix existant actuellement entre les riz
indigènes et les variétés importées et accli-
matées.
Les essais d'engrais sont particulièrement
intéressants. On est arrivé à cette conclu-
sion, qui semble absolue pour tous les riz,
que les engrais azotés, pour être efficaces,
doivent être appliqués exclusivement sous
la forme de sulfate d'ammoniaque; le riz
-est à peu près insensible à l'action du
nitrate de soude. Aucun des témoins n'a,
en effet, présenté de différences avec les
lots ayant reçu du nitrate de soude, tandis
que la végétation des lots ayant reçu du
sulfate d'ammoniaque était d'une vigueur
remarquable. Voilà une observation qui, -
dans l'avenir, réduira singulièrement le
champ des recherches relatives aux engrais
azotés à appliquer aux riz.
Dans le même ordre d'idées, des appli-
cations d'engrais ont été faites aux diffé-
rentes périodes de la végétation du riz et ont -
amené à cette conclusion que le riz n'en
profite plus guère lorsqu'il est arrivé aux
deux tiers de sa période végétative; en
effet, à ce moment, le riz a pris les 4/5 de
l'azote et de l'acide phosphorique totaux,
et les 9/10 de la potasse totale qu'il doit
recevoir pour toute la durée de sa végéta-
tion. Il est donc de toute nécessité, d'appli-
quer les engrais dès le début de la végéta-
tion, ou avant les semis, les engrais mis
plus tard à la disposition de la plante ne
lui profitant pour ainsi dire pas. Enfin, il
semble avéré que les engrais solubles aient
4jne influence marquée sur la composition
ultérieure du grain. - ,
Nous passons sous silence ce qui a-trait
aux variétés de riz japonais essayées, pour
ne parler que de ce qui présente un intérêt
général. Les plantes étudiées pour entrer
en assolement avec le riz, sont l'orge;
diverses légumineuses employées soit pour
leurs graines, soit comme engrais vert,
telles que cowpeas, pois sabre (Canavalia
ensiformis), soja et vesces. L'orge a donné
des résultats négatifs, s'accommodant mal en
particulier des terrains sur lesquels on
cultive du riz, irrigué ; l'Astragale (Âstra-
galus - sinicus) essayé comme engrais vert
n'a pas mieux réussi. Les cowpeas ont été y
de beaucoup les plus intéressants à la fois,
comme végétation et comme rendement;
mais ils sont malheureusement sensibles
aux attaques d'un puceron [Aphis) qui a -
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ont été supérieure à ce-poiiit-de vue. Les-
essais ont aussi porté sur diverses, plantes
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