Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1911 31 août 1911
Description : 1911/08/31 (A11,N122). 1911/08/31 (A11,N122).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383840b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
1 256 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N°122 — AOÛT 1911
peut fournir environ .150 livres de vernis
par saison (65 à 70 kg.), mais on ne nous
dit pas sur combien d'arbres.
Le vernis ainsi obtenu n'a pas tout à fait
les mêmes usages que celui de Chine et du
Japon ; il sert souvent à rendre imper-
méables des papiers et des tissus ; mélangé
à des cendres ou à de la sciure de teck, il
est employé à constituer un enduit sur
lequel on étale ensuite des couches minces
d'un vernis plus fin destiné à recevoir les
couleurs et les décors définitifs. Cependant,
il semble qu'au point de vue chimique, il
ait la même composition que les vernis de
Rhus de Chine et du Japon ; la même
atmosphère humide lui est nécessaire pour
durcir. Mais, contrairement à ce qui se
passe dans ces deux derniers pays, les
objets à recouvrir ne sont pas toujours
forcément des panneaux de bois ; ce sont
souvent des objeis tressés, le plus souvent
en bambou, et les premières couches de
vernis se composent d'un enduit, parfois
argileux, dans lequel entrent les basses
qualités du vernis. L'ensemble, une fois
sec, est passé au tour, et rectifié jusqu'à
obtenir une surface parfaitement polie. Ce
n'est qu'ensuite qu'on passe les autres
couches de vernis plus fin, les vernis
colorés, dont l'excès est enlevé par un
passage au tour, ce qui donne les réserves
nécessaires à l'aspect final de l'objet.
Nous ne nous étendrons du reste pas
davantage sur la fabrication des objets
laqués, car cela sortirait du cadre de cette
note ; nous n'en retiendrons que ce qui a
spécialement trait à la saignée, ayant jugé
intéressant d'examiner comment elle se
pratique, au moment où avec les progrès
de la culture du caoutchouc, l'étude de Ja
saignée des arbres à latex fait l'objet
d'échanges de vues nombreux entre les
expérimentateurs et les savants. F. M.
<~&~e~ 1-
i
Quatrième Congrès International
de Riziculture.
Le IVe Congrès International de Rizi-
culture se tiendra à Vercellienoctobre1912.
On se souvient du succès remporté par les
trois premiers, auxquels les principales
nations rizicoles avaient tenu à envoyer
des délégués. Cette fois le Congrès sera
accompagné d'une Exposition de Rizicul-
ture et d'Irrigation. Il y sera traité non
seulement des questions de riziculture
proprement dite, mais encore de tout ce
qui de près ou de loin touche à cette cul-
ture, qu'il s'agisse d'hygiène, de régle-
mentation, d'économie sociale et rurale, de
commerce ou de technologie.
L'Exposition qui y sera annexée com-
prendra le matériel destiné à l'irrigation
et à la culture du riz, à sa préparation
.industrielle, des échantillons de riz, tant
au point de vue des semences que des
types commerciaux, enfin ce qui se rap-
porte aux Associations, à la prophylaxie
des maladies de pays marécageux, etc.
Une section rétrospective promet de ne
pas être la moins intéressante.
On sait que malgré l'importance dr
cette culture dans les Colonies françaises,
la France s'est jusqu'ici abstenue d'en-
voyer un délégué officiel aux premiers
Congrès. En sera-t-il de même pour celui-
ci ? Nous souhaitons que non, sans toute-
fois avoir grande confiance. Ce n'est pas
que les Colonies ou les groupements inté-
ressés ne soient parfaitement en état de
supporter les faibles dépenses qu'occasion-
nerait cet envoi, mais il ne semble pas
qu'on soit encore bien convaincu de l'uti-
lité considérable que présenterait pour nos
colonies, tant d'Afrique que d'Extrême
Orient, la participation directe aux débats
du Congrès d'une personne versée dans cps
questions.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette. Le Gérant: F. MAIN.
peut fournir environ .150 livres de vernis
par saison (65 à 70 kg.), mais on ne nous
dit pas sur combien d'arbres.
Le vernis ainsi obtenu n'a pas tout à fait
les mêmes usages que celui de Chine et du
Japon ; il sert souvent à rendre imper-
méables des papiers et des tissus ; mélangé
à des cendres ou à de la sciure de teck, il
est employé à constituer un enduit sur
lequel on étale ensuite des couches minces
d'un vernis plus fin destiné à recevoir les
couleurs et les décors définitifs. Cependant,
il semble qu'au point de vue chimique, il
ait la même composition que les vernis de
Rhus de Chine et du Japon ; la même
atmosphère humide lui est nécessaire pour
durcir. Mais, contrairement à ce qui se
passe dans ces deux derniers pays, les
objets à recouvrir ne sont pas toujours
forcément des panneaux de bois ; ce sont
souvent des objeis tressés, le plus souvent
en bambou, et les premières couches de
vernis se composent d'un enduit, parfois
argileux, dans lequel entrent les basses
qualités du vernis. L'ensemble, une fois
sec, est passé au tour, et rectifié jusqu'à
obtenir une surface parfaitement polie. Ce
n'est qu'ensuite qu'on passe les autres
couches de vernis plus fin, les vernis
colorés, dont l'excès est enlevé par un
passage au tour, ce qui donne les réserves
nécessaires à l'aspect final de l'objet.
Nous ne nous étendrons du reste pas
davantage sur la fabrication des objets
laqués, car cela sortirait du cadre de cette
note ; nous n'en retiendrons que ce qui a
spécialement trait à la saignée, ayant jugé
intéressant d'examiner comment elle se
pratique, au moment où avec les progrès
de la culture du caoutchouc, l'étude de Ja
saignée des arbres à latex fait l'objet
d'échanges de vues nombreux entre les
expérimentateurs et les savants. F. M.
<~&~e~ 1-
i
Quatrième Congrès International
de Riziculture.
Le IVe Congrès International de Rizi-
culture se tiendra à Vercellienoctobre1912.
On se souvient du succès remporté par les
trois premiers, auxquels les principales
nations rizicoles avaient tenu à envoyer
des délégués. Cette fois le Congrès sera
accompagné d'une Exposition de Rizicul-
ture et d'Irrigation. Il y sera traité non
seulement des questions de riziculture
proprement dite, mais encore de tout ce
qui de près ou de loin touche à cette cul-
ture, qu'il s'agisse d'hygiène, de régle-
mentation, d'économie sociale et rurale, de
commerce ou de technologie.
L'Exposition qui y sera annexée com-
prendra le matériel destiné à l'irrigation
et à la culture du riz, à sa préparation
.industrielle, des échantillons de riz, tant
au point de vue des semences que des
types commerciaux, enfin ce qui se rap-
porte aux Associations, à la prophylaxie
des maladies de pays marécageux, etc.
Une section rétrospective promet de ne
pas être la moins intéressante.
On sait que malgré l'importance dr
cette culture dans les Colonies françaises,
la France s'est jusqu'ici abstenue d'en-
voyer un délégué officiel aux premiers
Congrès. En sera-t-il de même pour celui-
ci ? Nous souhaitons que non, sans toute-
fois avoir grande confiance. Ce n'est pas
que les Colonies ou les groupements inté-
ressés ne soient parfaitement en état de
supporter les faibles dépenses qu'occasion-
nerait cet envoi, mais il ne semble pas
qu'on soit encore bien convaincu de l'uti-
lité considérable que présenterait pour nos
colonies, tant d'Afrique que d'Extrême
Orient, la participation directe aux débats
du Congrès d'une personne versée dans cps
questions.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette. Le Gérant: F. MAIN.
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