Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1911 31 août 1911
Description : 1911/08/31 (A11,N122). 1911/08/31 (A11,N122).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383840b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
250 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No - AOUT 1911
cote le Rio-Minas de 20 à 22 fr., le Carthagène
18 à 20 fr. le kg.
JALAP : Les bonnes sortes demi-lourdes sont à
4 fr. le kg.
RATANHIA : Pas d'offres. Nous sommes à 150 tr.
les 100 kg. pour bons filets.
SALSEPAREILLE : Mexique. Toujours sans offres
mais tendance moins ferme. On cote 160 fr. les
100 kg. pour livrables.
VÉTIVER : Sans intérêt. Java 125/130 fr. les 100kg.
Indes et autres 60 à 80 fr. les 100 kg.
Tapiocas. — Nous cotons :
Bahia, Maragnan 80 » à 90 »
Rio de Janeiro. 130 » » »
Singapore (55 50 à 70 <>
Réunion 70 » à 72 »
aux 100 kg., acquittés.
Vanilles. — Rien à signaler sur notre place.
Vanillon. — 12 caisses reçues en transit. Nous
restons acheteurs 18/20 le kg. bonnes sortes
demi-onctueuses.
Autres produits. — Cotes, renseignements et
essais d'échantillons sur demande.
GEO. ERNST,
59, quai d'Orléans.
Le Havre, 26 août 1911.
t~&.~-< � )
Chronique Financière du « J. d'A. T. »
Valeurs des Plantations de Caoutchoucs
et Valeurs coloniales
Par M. HENRI JAUMON.
Les cours se sont encore effrités ce mois-ci ; dans
certains cas les pertes sont très appréciables. C'est
ainsi que la Selangor recule à 1 7/8 contre 2 t, la
Tanjong Malim à 9/16 contre 15/-, la Highlands et
Lowlands à 3 t5 ie contre 4 s 8' Quelques exceptions
sont cependant à mentionner, .en particulier la
Kepong qui malgré l'ambiance regagne une partie
de son dividende à 6 1/8'
Cette mauvaise tenue n'est pas, d'ailleurs, spé-
ciale au marché des valeurs de plantations. Tous
les compartiments ont été atteints plus ou moins
par la faiblesse générale dont il faut rechercher les
causes dans les appréhensions que font naitre le
conflit ouvrier en Angleterre et les difficultés des
laborieuses négociations entre la France et l'Alle-
magne. Enfin les violents reculs enregistrés dans
le marché américain ont eu également leur réper-
cussion sur la tenue des valeurs de plantations.
La coïncidence de ces facteurs très défavorables
aurait pu même produire des secousses plus accen-
tuées dans ce compartiment, si sensible depuis le
mois d'août de l'année dernière aux mauvaises
nouvelles. Somme toute, malgré ces faits adverses,
et à part quelques cas que nous avons relevés
plus hauts, les reculs ont été peu importants. Il
est à croire que le flot des réalisations a cessé et
qu'aux niveaux actuels, on trouve des acheteurs
disposés à absorber le titre.
A bien envisager les conditions de ce marché,
cela nous semble fort plausible. En effet, depuis
plus d'un an et à part quelques rares intervalles
d'interruptions, ces valeurs ont baissé dans d'é-
normes proportions. Nous ne nous trouvons certes
pas aux niveaux d'avant le boom 1909-1910, à ceux
que nous relevions à la suite de la crise américaine
de 1907. Mais il ne faut pas perdre de vue qu'à ce
moment nous supportions les suites d'une crise
économique générale et que, d'un autre côté, les
énormes possibilités du caoutchouc de plantations,
aujourd'hui prouvés définitivement, étaient encore
inconnues des consommateurs. Les entreprises qui
comme la Linggi, la Selangor, l'Anglo Malay, dis-
tribuent aujourd'hui en dividendes annuels plus
que leur capital social, ne se trouvaient en 1908
qu'à leurs débuts et les initiés étaient rares, qui
prévoyaient les plus-values considérables réalisées
depuis dans leurs bénéfices. Il serait donc puéril
de s'attendre à revoir les faibles cotations de 1908.
Les faits qui ont déterminé le recul de ces valeurs
depuis l'an passé, n'existent plus. Les émissions
incessantes de nouvelles entreprises fallacieuses
ont cessé. Ce papier sans valeur, dont le public à
la faveur du boom s'est littéralement gorgé, n'a
plus d'amateurs. Il ne s'en crée plus, ou rarement,
et ce qui a vu le jour aux cours des dernières
années est tombé aux niveaux de sa valeur intrin-
sèque, c'est-à-dire aux environs de zéro. Cette sur-
production de papier sans valeur qui a complète-
ment étouffé le marché et n'est pas un des moin-
dres facteurs de la baisse des cours, a donc cessé.
Les pertes qu'elle a engendrées n'en sont pas
moins réelles, il est vrai. Mais ce sont là consé-
quences que le temps guérit, si graves soient-
elles.
Si nous considérons maintenant la situation
technique du marché des valeurs de plantations,
nous voyons qu'elle s'est améliorée d'une façon
très sensible. Les positions à la hausse, considé-
rables à un certain moment, se sont beaucoup
allégées; nous n'en voulons d'autre preuve que
l'étroitesse actuelle du marché, à l'achat aussi
bien qu'à la vente. Nous ne disons pas qu'il n'existe
plus de positions à la hausse; il en existe toujours
Mais on peut soutenir sans chances d'erreur
qu'après une baisse aussi prononcée et surtout
aussi longue elles se sont très raréfiées. Par con-
tre, un phénomène contraire s'est produit, c'est la
multiplication des engagements à la baisse, dont
un mouvement semblable est toujours accompagné.
Ce fait, pour accentuer une reprise, a une grande
importance. Il nous reste à envisager la situation
du portefeuille. Nous savons par notre propre
expérience que ceux qui ont acheté et levé leurs
titres ont relativement peu vendu. Ils ont acheté
"'o"J' vu
cote le Rio-Minas de 20 à 22 fr., le Carthagène
18 à 20 fr. le kg.
JALAP : Les bonnes sortes demi-lourdes sont à
4 fr. le kg.
RATANHIA : Pas d'offres. Nous sommes à 150 tr.
les 100 kg. pour bons filets.
SALSEPAREILLE : Mexique. Toujours sans offres
mais tendance moins ferme. On cote 160 fr. les
100 kg. pour livrables.
VÉTIVER : Sans intérêt. Java 125/130 fr. les 100kg.
Indes et autres 60 à 80 fr. les 100 kg.
Tapiocas. — Nous cotons :
Bahia, Maragnan 80 » à 90 »
Rio de Janeiro. 130 » » »
Singapore (55 50 à 70 <>
Réunion 70 » à 72 »
aux 100 kg., acquittés.
Vanilles. — Rien à signaler sur notre place.
Vanillon. — 12 caisses reçues en transit. Nous
restons acheteurs 18/20 le kg. bonnes sortes
demi-onctueuses.
Autres produits. — Cotes, renseignements et
essais d'échantillons sur demande.
GEO. ERNST,
59, quai d'Orléans.
Le Havre, 26 août 1911.
t~&.~-< � )
Chronique Financière du « J. d'A. T. »
Valeurs des Plantations de Caoutchoucs
et Valeurs coloniales
Par M. HENRI JAUMON.
Les cours se sont encore effrités ce mois-ci ; dans
certains cas les pertes sont très appréciables. C'est
ainsi que la Selangor recule à 1 7/8 contre 2 t, la
Tanjong Malim à 9/16 contre 15/-, la Highlands et
Lowlands à 3 t5 ie contre 4 s 8' Quelques exceptions
sont cependant à mentionner, .en particulier la
Kepong qui malgré l'ambiance regagne une partie
de son dividende à 6 1/8'
Cette mauvaise tenue n'est pas, d'ailleurs, spé-
ciale au marché des valeurs de plantations. Tous
les compartiments ont été atteints plus ou moins
par la faiblesse générale dont il faut rechercher les
causes dans les appréhensions que font naitre le
conflit ouvrier en Angleterre et les difficultés des
laborieuses négociations entre la France et l'Alle-
magne. Enfin les violents reculs enregistrés dans
le marché américain ont eu également leur réper-
cussion sur la tenue des valeurs de plantations.
La coïncidence de ces facteurs très défavorables
aurait pu même produire des secousses plus accen-
tuées dans ce compartiment, si sensible depuis le
mois d'août de l'année dernière aux mauvaises
nouvelles. Somme toute, malgré ces faits adverses,
et à part quelques cas que nous avons relevés
plus hauts, les reculs ont été peu importants. Il
est à croire que le flot des réalisations a cessé et
qu'aux niveaux actuels, on trouve des acheteurs
disposés à absorber le titre.
A bien envisager les conditions de ce marché,
cela nous semble fort plausible. En effet, depuis
plus d'un an et à part quelques rares intervalles
d'interruptions, ces valeurs ont baissé dans d'é-
normes proportions. Nous ne nous trouvons certes
pas aux niveaux d'avant le boom 1909-1910, à ceux
que nous relevions à la suite de la crise américaine
de 1907. Mais il ne faut pas perdre de vue qu'à ce
moment nous supportions les suites d'une crise
économique générale et que, d'un autre côté, les
énormes possibilités du caoutchouc de plantations,
aujourd'hui prouvés définitivement, étaient encore
inconnues des consommateurs. Les entreprises qui
comme la Linggi, la Selangor, l'Anglo Malay, dis-
tribuent aujourd'hui en dividendes annuels plus
que leur capital social, ne se trouvaient en 1908
qu'à leurs débuts et les initiés étaient rares, qui
prévoyaient les plus-values considérables réalisées
depuis dans leurs bénéfices. Il serait donc puéril
de s'attendre à revoir les faibles cotations de 1908.
Les faits qui ont déterminé le recul de ces valeurs
depuis l'an passé, n'existent plus. Les émissions
incessantes de nouvelles entreprises fallacieuses
ont cessé. Ce papier sans valeur, dont le public à
la faveur du boom s'est littéralement gorgé, n'a
plus d'amateurs. Il ne s'en crée plus, ou rarement,
et ce qui a vu le jour aux cours des dernières
années est tombé aux niveaux de sa valeur intrin-
sèque, c'est-à-dire aux environs de zéro. Cette sur-
production de papier sans valeur qui a complète-
ment étouffé le marché et n'est pas un des moin-
dres facteurs de la baisse des cours, a donc cessé.
Les pertes qu'elle a engendrées n'en sont pas
moins réelles, il est vrai. Mais ce sont là consé-
quences que le temps guérit, si graves soient-
elles.
Si nous considérons maintenant la situation
technique du marché des valeurs de plantations,
nous voyons qu'elle s'est améliorée d'une façon
très sensible. Les positions à la hausse, considé-
rables à un certain moment, se sont beaucoup
allégées; nous n'en voulons d'autre preuve que
l'étroitesse actuelle du marché, à l'achat aussi
bien qu'à la vente. Nous ne disons pas qu'il n'existe
plus de positions à la hausse; il en existe toujours
Mais on peut soutenir sans chances d'erreur
qu'après une baisse aussi prononcée et surtout
aussi longue elles se sont très raréfiées. Par con-
tre, un phénomène contraire s'est produit, c'est la
multiplication des engagements à la baisse, dont
un mouvement semblable est toujours accompagné.
Ce fait, pour accentuer une reprise, a une grande
importance. Il nous reste à envisager la situation
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