Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1911 30 juin 1911
Description : 1911/06/30 (A11,N120). 1911/06/30 (A11,N120).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838388
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
ONZIÈME ANNÉE N° 120 30 Jnx 1911
Journal d'Agriculture Tropicale
Notes d'Expériences et de Voyage sur l'Hévéa
Pratique des Saignées
La méthode par ponctions sur rigoles collectrices hélicoïdales. — Son application rationnelle
dans une plantation d'Hévéas. — Pricking de BRUNES sur rigoles STIBBE modifiées.
Suspensions des saignées.
Par M. G. VERNET.
Cet article, qui termine l'important travail de
M. G. VERNET (Voy. « J. d'A. T. », nos 113, 115, 116,
117, 118 et 119), expose les conclusions pratiques
qu'il convient de retenir des minutieuses investi-
gations effectuées sur place par notre collabora-
teur, et portant essentiellement sur la saignée
rationnelle de l'Hévéa. Les deux systèmes retenus
et décrits dans ce dernier chapitre méritent de
fixer l'attention des planteurs, qui n'hésiteront
sans doute pas à les expérimenter sur leurs pro-
priétés. Leur application est d'une grande simpli-
cité, et ne nécessite aucun des outils compliqués
qui ont été successivement recommandés pour les
autres modes de saignées. -
Nous espérons d'ailleurs que quelques-uns de
nos lecteurs nous feront prochainement connaître
leur avis sur l'un ou l'autre des systèmes dont
M. G. VERNET se déclare nettement partisan. -
(N. D. L. fi.)
Je n'ai retenu, parmi les différentes
méthodes de saignées connues, que trois
types principaux :
1° Le procédé amazonien ;
2° La saignée par ponctions sur rigoles
collectrices hélicoïdales;
3° Le pricking de BRUNES sur rigoles
STIBBE modifiées.
Je crois devoir réserver la description
de la méthode amazonienne jusqu'à ce que
des renseignements précis me soient par-
venus sur certains détails et sur quelques
points particuliers qui m'échappent encore.
SAIGNÉES PAR PONCTIONS SUR RIGOLES COL-
LECTRICES HÉLICOÏDALES. — Cette méthode
de saignée consiste à pratiquer, dans un
certain ordre, des ponctions à travers
l'écorce et le liber, de manière à ce que le
latex qui s'écoule de ces blessures se ras-
semble dans la rigole collectrice hélicoïdale,
pratiquée uniquement à travers l'écorce, et
soit conduit vers le godet récepteur placé à
la base de l'arbre.
Composition et travail des équipes. —
Avec cette méthode de saignée, un ou-
vrier peut traiter 125 arbres de 5 ans ou
100 arbres de 10 ans à l'heure, ou récolter,
dans le même temps, le latex exsudé de
250 arbres pourvus chacun d'un seul godet.
i Dans les pays à climat assez sec en cer-
taines époques, là où les journées sont de
longueurs irrégulières et où la main-
d'œuvre est utilisée le matin comme l'après-
midi, il n'est guère possible de confier à
un seul ouvrier l'exploitation journalière
d'un lot de plus de 200 Hévéas.
Mais dans les rég ions telles que la pé-
ninsule Malaise, Java et Ceylan, où le cli-
mat est asspz constamment humide, où les
jours sont de longueur plus régulière, et là
où les ouvriers ne sont employés que la
matinée pour l'exécution d'une tâche fixe
(l'après-midi leur est en effet abandonnée),
Journal d'Agriculture Tropicale
Notes d'Expériences et de Voyage sur l'Hévéa
Pratique des Saignées
La méthode par ponctions sur rigoles collectrices hélicoïdales. — Son application rationnelle
dans une plantation d'Hévéas. — Pricking de BRUNES sur rigoles STIBBE modifiées.
Suspensions des saignées.
Par M. G. VERNET.
Cet article, qui termine l'important travail de
M. G. VERNET (Voy. « J. d'A. T. », nos 113, 115, 116,
117, 118 et 119), expose les conclusions pratiques
qu'il convient de retenir des minutieuses investi-
gations effectuées sur place par notre collabora-
teur, et portant essentiellement sur la saignée
rationnelle de l'Hévéa. Les deux systèmes retenus
et décrits dans ce dernier chapitre méritent de
fixer l'attention des planteurs, qui n'hésiteront
sans doute pas à les expérimenter sur leurs pro-
priétés. Leur application est d'une grande simpli-
cité, et ne nécessite aucun des outils compliqués
qui ont été successivement recommandés pour les
autres modes de saignées. -
Nous espérons d'ailleurs que quelques-uns de
nos lecteurs nous feront prochainement connaître
leur avis sur l'un ou l'autre des systèmes dont
M. G. VERNET se déclare nettement partisan. -
(N. D. L. fi.)
Je n'ai retenu, parmi les différentes
méthodes de saignées connues, que trois
types principaux :
1° Le procédé amazonien ;
2° La saignée par ponctions sur rigoles
collectrices hélicoïdales;
3° Le pricking de BRUNES sur rigoles
STIBBE modifiées.
Je crois devoir réserver la description
de la méthode amazonienne jusqu'à ce que
des renseignements précis me soient par-
venus sur certains détails et sur quelques
points particuliers qui m'échappent encore.
SAIGNÉES PAR PONCTIONS SUR RIGOLES COL-
LECTRICES HÉLICOÏDALES. — Cette méthode
de saignée consiste à pratiquer, dans un
certain ordre, des ponctions à travers
l'écorce et le liber, de manière à ce que le
latex qui s'écoule de ces blessures se ras-
semble dans la rigole collectrice hélicoïdale,
pratiquée uniquement à travers l'écorce, et
soit conduit vers le godet récepteur placé à
la base de l'arbre.
Composition et travail des équipes. —
Avec cette méthode de saignée, un ou-
vrier peut traiter 125 arbres de 5 ans ou
100 arbres de 10 ans à l'heure, ou récolter,
dans le même temps, le latex exsudé de
250 arbres pourvus chacun d'un seul godet.
i Dans les pays à climat assez sec en cer-
taines époques, là où les journées sont de
longueurs irrégulières et où la main-
d'œuvre est utilisée le matin comme l'après-
midi, il n'est guère possible de confier à
un seul ouvrier l'exploitation journalière
d'un lot de plus de 200 Hévéas.
Mais dans les rég ions telles que la pé-
ninsule Malaise, Java et Ceylan, où le cli-
mat est asspz constamment humide, où les
jours sont de longueur plus régulière, et là
où les ouvriers ne sont employés que la
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(l'après-midi leur est en effet abandonnée),
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