Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1911 31 mars 1911
Description : 1911/03/31 (A11,N117). 1911/03/31 (A11,N117).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838351
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
80 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 117 — MARS 1911
Ainsi que l'a fait remarquer M. Ringel-
mann dans son rapport à la Société Natio-
nale d'Agriculture, « le point intéressant
du système est d'arriver sur le champ à
travailler et de commencer de suite l'ou-
vrage sans aucune installation préalable
de câbles, d'ancres, de poulies, etc., pour
exécuter de forts labours, par exemple,
avec deux hommes seulement : le mécani-
cien et le conducteur de la charrue ».
Lorsque le tracteur doit repartir, les
cales sont facilement soulevées grâce à
deux forts ressorts qui ont été comprimés
à leur descente et qui aident à leur re-
montée.
Le câble du treuil a un diamètre, de
12 millimètres et le tambour peut en en-
rouler 200 mètres; il est conduit par un
guide-enrouleur automatique, et, an tra-
vail, reste parfaitement tendu, sans frotter
sur le sol, ce qui, comme on le sait, est une
des principales causes d'usure des câbles
des routières de labourage, sans parler des
pertes de temps dues aux arrêts qu'entraî-
nent les ruptures de câbles, et de la diffi-
culté qu'on éprouve à faire des épissures
sur place pour les réparer. Le câble peut
recevoir deux vitesses : om, 70 et lmv20 par
seconde, mais cette dernière vitesse peut
être accélérée à 1m,27. Il n'est guère profi-
table de chercher une vitesse supérieure,
car alors la direction de la remorque de-
viendrait difficile. Les deux premières vi-
tesses de la machine fonctionnant en trac-
teur correspondent sensiblement à ces
chiffres.
Pour les labours, on a intérêt à employer
une charrue-balance pour éviter d'avoir à
retourner la charrue au bout de la raie.
Pour les autres instruments, il s'en cons-
truit aujourd'hui à bascule; les autres sont
généralement de dimensions assez réduites
pour qu'il soit possible de les faire tourner
sans difficultés. Quant au tracteur-treuil,
il tourne de lui-même avec la plus grande
facilité.
Nous donnons ci-après quelques chiffres
de travail, empruntés au rapport de M. Rin-
gelmann, dont nous parlons plus haut, et
qu'il a recueillis lui-même au cours d'essais
effectués sur le domaine d'Avrigny (Oise)
en septembre 1910 :
A) Consommation. —- Sur route, pente
de 3 à 5 °/0, une charrue de 1.100 kilos en
remorque, vitesse moyenne 12 km. 540,
consommation 0 1. 480 de benzol par kilo-
mètre.
Sur route, pente de 9 à 12 0/0' tracteur
seul sans remorque, vitesse moyenne
14 kil. 590, consommation 0 1. 434 de
benzol par kilomètre.
B) Travail. DaDS un terrain argilo-sili-
ceux présentant une dépression sur la moi-
tié de sa longueur; charrue à deux raies
avec rasettes, pesant 910 kg.
Profondeur du labour : 0m.35 à 0m,38.
Largeur totale labourée : 12 m.
Surface labourée en sept heures : 90 ares (soit
1 hect. 25 à 1 hect. 28 en dix heures).
Consommation en sept heures : benzol, 40 1. ; huile.
3 1.
Défrichement d'un trèfle, en terrain ar-
gilo-calcaire, présentant la même dépres-
sion. Charrue-balance à trois raies avec
fortes rasettes, pesant 1.100 kg.
Profondeur du labour : 0m,18.
Largeur totale labourée : 25 m.
Surface labourée en sept heures : 1 bect. 75 {soit
2 hect. 50 en dix heures).
Consommation en sept heures : benzol, 42 1.; huile,
3 1.
Dans les deux cas ci-dessus, la longueur
du rayage était de 750 et 700 m., effectuée
en quatre bonds du tracteur.
Il est intéressant de constater qu'avec
un moteur pesant seulement 3.000 kg.,
il a été possible d'effectuer des labours de
défoncement, à 0m,35 à 0m,38, qui autre-
fois auraient nécessité des machines beau-
coup plus puissantes et d'un prix élevé, et
cela avec un rendement supérieur à 1 hec-
tare par jour.
M. Ringelmann a fait aussi remarquer
à la Société Nationale d'Agriculture que,
pour des sous-solages à 0m,60 de profon- -
deur, il était possible de fixer l'extrémité
du câble sur le tracteur lui-même, après
avoir fait retour dans une poulie mobile
fixée sur la sous-soleuse. La puissance est
Ainsi que l'a fait remarquer M. Ringel-
mann dans son rapport à la Société Natio-
nale d'Agriculture, « le point intéressant
du système est d'arriver sur le champ à
travailler et de commencer de suite l'ou-
vrage sans aucune installation préalable
de câbles, d'ancres, de poulies, etc., pour
exécuter de forts labours, par exemple,
avec deux hommes seulement : le mécani-
cien et le conducteur de la charrue ».
Lorsque le tracteur doit repartir, les
cales sont facilement soulevées grâce à
deux forts ressorts qui ont été comprimés
à leur descente et qui aident à leur re-
montée.
Le câble du treuil a un diamètre, de
12 millimètres et le tambour peut en en-
rouler 200 mètres; il est conduit par un
guide-enrouleur automatique, et, an tra-
vail, reste parfaitement tendu, sans frotter
sur le sol, ce qui, comme on le sait, est une
des principales causes d'usure des câbles
des routières de labourage, sans parler des
pertes de temps dues aux arrêts qu'entraî-
nent les ruptures de câbles, et de la diffi-
culté qu'on éprouve à faire des épissures
sur place pour les réparer. Le câble peut
recevoir deux vitesses : om, 70 et lmv20 par
seconde, mais cette dernière vitesse peut
être accélérée à 1m,27. Il n'est guère profi-
table de chercher une vitesse supérieure,
car alors la direction de la remorque de-
viendrait difficile. Les deux premières vi-
tesses de la machine fonctionnant en trac-
teur correspondent sensiblement à ces
chiffres.
Pour les labours, on a intérêt à employer
une charrue-balance pour éviter d'avoir à
retourner la charrue au bout de la raie.
Pour les autres instruments, il s'en cons-
truit aujourd'hui à bascule; les autres sont
généralement de dimensions assez réduites
pour qu'il soit possible de les faire tourner
sans difficultés. Quant au tracteur-treuil,
il tourne de lui-même avec la plus grande
facilité.
Nous donnons ci-après quelques chiffres
de travail, empruntés au rapport de M. Rin-
gelmann, dont nous parlons plus haut, et
qu'il a recueillis lui-même au cours d'essais
effectués sur le domaine d'Avrigny (Oise)
en septembre 1910 :
A) Consommation. —- Sur route, pente
de 3 à 5 °/0, une charrue de 1.100 kilos en
remorque, vitesse moyenne 12 km. 540,
consommation 0 1. 480 de benzol par kilo-
mètre.
Sur route, pente de 9 à 12 0/0' tracteur
seul sans remorque, vitesse moyenne
14 kil. 590, consommation 0 1. 434 de
benzol par kilomètre.
B) Travail. DaDS un terrain argilo-sili-
ceux présentant une dépression sur la moi-
tié de sa longueur; charrue à deux raies
avec rasettes, pesant 910 kg.
Profondeur du labour : 0m.35 à 0m,38.
Largeur totale labourée : 12 m.
Surface labourée en sept heures : 90 ares (soit
1 hect. 25 à 1 hect. 28 en dix heures).
Consommation en sept heures : benzol, 40 1. ; huile.
3 1.
Défrichement d'un trèfle, en terrain ar-
gilo-calcaire, présentant la même dépres-
sion. Charrue-balance à trois raies avec
fortes rasettes, pesant 1.100 kg.
Profondeur du labour : 0m,18.
Largeur totale labourée : 25 m.
Surface labourée en sept heures : 1 bect. 75 {soit
2 hect. 50 en dix heures).
Consommation en sept heures : benzol, 42 1.; huile,
3 1.
Dans les deux cas ci-dessus, la longueur
du rayage était de 750 et 700 m., effectuée
en quatre bonds du tracteur.
Il est intéressant de constater qu'avec
un moteur pesant seulement 3.000 kg.,
il a été possible d'effectuer des labours de
défoncement, à 0m,35 à 0m,38, qui autre-
fois auraient nécessité des machines beau-
coup plus puissantes et d'un prix élevé, et
cela avec un rendement supérieur à 1 hec-
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pour des sous-solages à 0m,60 de profon- -
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