Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1911 31 mars 1911
Description : 1911/03/31 (A11,N117). 1911/03/31 (A11,N117).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838351
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
ONZIÈME ANNÉE N° 117 31 MARS 1911
Journal d'Agriculture Tropicale -
La Maladie des racines du Cocotiér
Divergences des auteurs sur le champignon, cause-de la maladie : Botryodiplodia, Fomes ou autres?
Le seul traitement est l'arrachage. -
Par M. N. PÀroUILLARD.
A différentes reprises, nous avons attiré
l'attention des lecteurs du Journal d'Agri-
culture tropicale sur les principales mala-
dies qui menacent les cultures du coco-
tier^).
A la suite de la récente publication d'une
très intéressante brochure de M. PETCII (2),
nous- croyons utile de revenir aujourd'hui
sur l'une des plus graves : la maladie des
racines.
Rappelons que cette affection paraît
exister dans tous les pays ou la culture du
cocotier a un caractère intensif : les An-
tilles anglaises, Java, les Philippines,
Ceylan, J'Inde, etc. (3).
Elle se manifeste un peu au hasard
dans les plantations ; les arbres attaqués
se rencontrent çà et là, isolés ou réunis
par petits groupes.
Ils ne tardent pas à présenter des carac-
tères très particuliers, qui permettent de-
reconnaître la maladie. Les feuilles exté-
rieures commencent à jaunir, puis flétris-
sent et s'incurvent au dehors, jusqu'à
pendre verticalement contre le stipe ; les
autres feuilles subissent successivement la
fi) No 79. D. 7 et no 96. D. 169.
(2) « Root disease of the Coconut Palms » (Cil'culfJ,t'
und Agricullural Journal of the Royal Botanic Garden
Çeylon, vol. IV, no 24, mars 1910).
(3) Nous pouvons ajouter l'Afrique orientale. D'un
entretien que nous avons eu dernièrement avec M. le
Gouverneur du Mozambique et le général PAÏVA DE
A?ÎDRADE, il résulte en effet que la maladie des racines
commence à faire des dégâts importants dans les plan-
tations de l'Afrique orientale portugaise (N. D. L. R.).
même altération; celles du centre de-
viennent de plus en plus petites, peu nom-
breuses etfinalement se dessèchent. L'arbre
malade ne produit plus de fruits par sup-
pression des branches florifères.
On pourrait confondre ces symptômes
avec ceux du Bud-rot; mais, alors que,
dans la maladie des racines, le dépérisse-
ment progresse de l'extérieurvers le centre,
dans le Bud-rot c'est le bourgeon lui-même
- qui commence à être attaqué, les feuilles
extérieures étant encore parfaitement
vertes.
La maladie des racines est attribuée d'un
commun accord à un champignon qui
attaque directement ces organes.
Aux Antilles, STOCKDALE a trouvé un
mycélium brunâtre dans les cellules de
l'écorce et du cylindre central; mais il n'a
pas observé de fructifications sur ces racines
- mêmes.
Le pétiole des feuilles malades lui a
montré les réceptacles d'une sphéropsidée
du genre Botryodiplodia ; il voit dans ces
réceptacles la fructification du champignon
des racines. --
-Cette supposition n'est appuyée d'au-
cune preuve et il est infiniment plus
probable que le champignon des pétioles
n'est qu'un saprophyte développé dans un
tissu déjà languissant.
A Travancore, BUTLER observa un mycé-
lium analogue ; les racines parasitées,
mises en culture au laboratoire, dévelop-
Journal d'Agriculture Tropicale -
La Maladie des racines du Cocotiér
Divergences des auteurs sur le champignon, cause-de la maladie : Botryodiplodia, Fomes ou autres?
Le seul traitement est l'arrachage. -
Par M. N. PÀroUILLARD.
A différentes reprises, nous avons attiré
l'attention des lecteurs du Journal d'Agri-
culture tropicale sur les principales mala-
dies qui menacent les cultures du coco-
tier^).
A la suite de la récente publication d'une
très intéressante brochure de M. PETCII (2),
nous- croyons utile de revenir aujourd'hui
sur l'une des plus graves : la maladie des
racines.
Rappelons que cette affection paraît
exister dans tous les pays ou la culture du
cocotier a un caractère intensif : les An-
tilles anglaises, Java, les Philippines,
Ceylan, J'Inde, etc. (3).
Elle se manifeste un peu au hasard
dans les plantations ; les arbres attaqués
se rencontrent çà et là, isolés ou réunis
par petits groupes.
Ils ne tardent pas à présenter des carac-
tères très particuliers, qui permettent de-
reconnaître la maladie. Les feuilles exté-
rieures commencent à jaunir, puis flétris-
sent et s'incurvent au dehors, jusqu'à
pendre verticalement contre le stipe ; les
autres feuilles subissent successivement la
fi) No 79. D. 7 et no 96. D. 169.
(2) « Root disease of the Coconut Palms » (Cil'culfJ,t'
und Agricullural Journal of the Royal Botanic Garden
Çeylon, vol. IV, no 24, mars 1910).
(3) Nous pouvons ajouter l'Afrique orientale. D'un
entretien que nous avons eu dernièrement avec M. le
Gouverneur du Mozambique et le général PAÏVA DE
A?ÎDRADE, il résulte en effet que la maladie des racines
commence à faire des dégâts importants dans les plan-
tations de l'Afrique orientale portugaise (N. D. L. R.).
même altération; celles du centre de-
viennent de plus en plus petites, peu nom-
breuses etfinalement se dessèchent. L'arbre
malade ne produit plus de fruits par sup-
pression des branches florifères.
On pourrait confondre ces symptômes
avec ceux du Bud-rot; mais, alors que,
dans la maladie des racines, le dépérisse-
ment progresse de l'extérieurvers le centre,
dans le Bud-rot c'est le bourgeon lui-même
- qui commence à être attaqué, les feuilles
extérieures étant encore parfaitement
vertes.
La maladie des racines est attribuée d'un
commun accord à un champignon qui
attaque directement ces organes.
Aux Antilles, STOCKDALE a trouvé un
mycélium brunâtre dans les cellules de
l'écorce et du cylindre central; mais il n'a
pas observé de fructifications sur ces racines
- mêmes.
Le pétiole des feuilles malades lui a
montré les réceptacles d'une sphéropsidée
du genre Botryodiplodia ; il voit dans ces
réceptacles la fructification du champignon
des racines. --
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cune preuve et il est infiniment plus
probable que le champignon des pétioles
n'est qu'un saprophyte développé dans un
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lium analogue ; les racines parasitées,
mises en culture au laboratoire, dévelop-
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