Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
166 VARIÉTÉS
Mayagüez (Porto-Rico) ont démontré que l'on obtient une augmentation de rendement en appliquant une fumure com- plète, c'est-à-dire un mélange contenant 8 d'anhydride phosphorique, 6 d'azote et 12 de potasse. Par l'applica- tion de 4 kgr. 5 de ce mélange par pied, on augmenta la récolte des noix de coco de 30 ; par l'application de 9 kgr. du mélange, on l'augmenta de 60 En ôtant du mélange l'azote et la potasse, on n'eut pas d'augmentation ; en enlevant l'anhy- dride phosphorique, l'augmentation fut limitée. A la fin de cette étude, l'auteur donne des renseignements sur l'extrac- tion du « coïr » et sur les appareils mécaniques employés pour cet usage. D'après lui, la maison qui possède l'appa- reil le plus complet pour la préparation du « coïr » est la Fibre Machinery Company, 20, Bucklesbury, Londres E. C.
C. C.
LES RESSOURCES AROMATIQUES DE L'ALGÉRIE M. Battandier a énuméré, dans la Parfumerie moderne (juin 1921), les principales plantes à parfum de l'Algérie.
Outre celles déjà cultivées, il en signale un certain nombre qui pourraient devenir utilisables. En voici la liste : Parmi les Renonculacées : Clematis vitalba donne son par- fum par enfleurage, Ranunculus bullatus, à odeur de violette, sans intérêt pratique.
Les Crucifères : Matthiola et Cheiranthus ne sont pas utili- sées. Reseda alba et R. phytenma. Viola odorata a été cultivée à Boufarik. Pelargonium, encore cultivé quoique en décrois- sance (essence 350 francs le kilog. à la dernière campagne).
Ruta montana, abondante dans les régions montagneuses, R. chalepensis et R. bracteaosa. Haplophyllum tuberculaium, région saharienne « très riche en essence, non étudiée ni uti- lisée ».
Pour mémoire : diverses essences d'aurantiacées produites industriellement : néroli, essence de citron, de bergamote, de bigarade, de petit grain, mais une concurrence étrangère empêche le développement de leur production.
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